NOM
openat - Ouvrir un fichier relativement à un descripteur de répertoire
SYNOPSIS
#define _ATFILE_SOURCE
#include <fcntl.h>
int openat(int dirfd, const char *pathname, int flags);
int openat(int dirfd, const char *pathname, int flags, mode_t mode);
L’appel système openat() fonctionne de la même façon que open(2), les
différences étant décrites dans cette page.
Si le chemin donné dans pathname est relatif, il est interprété par
rapport au répertoire référencé par le descripteur de fichier dirfd
(plutôt que par rapport au répertoire courant du processus, comme pour
open(2)).
Si pathname est un chemin relatif, et si dirfd a la valeur spéciale
AT_FDCWD, alors pathname est interprété par rapport au répertoire
courant du processus appelant, comme dans open(2).
Si pathname est un chemin absolu, dirfd est ignoré.
VALEUR RENVOYÉE
S’il réussit, openat() renvoie un nouveau descripteur de fichier. En
cas d’erreur, il renvoie -1 et errno contient le code d’erreur.
ERREURS
Les erreurs renvoyées par open(2) peuvent aussi l’être par openat().
Les erreurs supplémentaires suivantes peuvent également se produire :
EBADF dirfd n’est pas un descripteur de fichier valable.
ENOTDIR
pathname est relatif, et le descripteur de fichier dirfd est
associé à un fichier, pas à un répertoire.
VERSIONS
openat() est apparu dans Linux 2.6.16.
CONFORMITÉ
POSIX.1-2008. Un appel système similaire existe sur Solaris.
NOTES
openat() et certains autres appels système avec un suffixe « at » sont
fournis pour deux raisons.
Tout d’abord, openat() permet à une application d’éviter les problèmes
d’accès concurrents lors de l’utilisation de open(2) pour ouvrir des
fichiers dans des répertoires autres que le répertoire courant. Ces
problèmes sont dus au fait que l’un des composants du chemin donné à
open(2) peut être modifié parallèlement à l’appel open(2). De tels
problèmes peuvent être évités en ouvrant un descripteur de fichier sur
le répertoire cible, puis en fournissant ce descripteur comme argument
dirfd de openat().
Enfin, openat() permet d’implémenter un « répertoire courant » par
thread, grâce à des descripteurs de fichier maintenus par
l’application. Cette fonctionnalité peut également être obtenue en
jouant avec /proc/self/fd/dirfd, mais de façon moins efficace.
VOIR AUSSI
faccessat(2), fchmodat(2), fchownat(2), fstatat(2), futimesat(2),
linkat(2), mkdirat(2), mknodat(2), open(2), readlinkat(2), renameat(2),
symlinkat(2), unlinkat(2), utimensat(2), mkfifoat(3),
path_resolution(7)
COLOPHON
Cette page fait partie de la publication 3.23 du projet man-pages
Linux. Une description du projet et des instructions pour signaler des
anomalies peuvent être trouvées à l’adresse
http://www.kernel.org/doc/man-pages/.
TRADUCTION
Cette page de manuel a été traduite et mise à jour par Christophe
Blaess <http://www.blaess.fr/christophe/> entre 1996 et 2003, puis par
Alain Portal <aportal AT univ-montp2 DOT fr> jusqu’en 2006, et mise à
disposition sur http://manpagesfr.free.fr/.
Les mises à jour et corrections de la version présente dans Debian sont
directement gérées par Julien Cristau <jcristau@debian.org> et l’équipe
francophone de traduction de Debian.
Veuillez signaler toute erreur de traduction en écrivant à
<debian-l10n-french@lists.debian.org> ou par un rapport de bogue sur le
paquet manpages-fr.
Vous pouvez toujours avoir accès à la version anglaise de ce document
en utilisant la commande « man -L C <section> <page_de_man> ».