NOM
bash - Interpréteur de commandes GNU Bourne-Again SHell.
SYNOPSIS
bash [options] [fichier]
COPYRIGHT
Bash is Copyright (C) 1989-2011 by the Free Software Foundation, Inc.
Bash est un interpréteur de commandes (shell) compatible sh qui exécute
les commandes lues depuis l’entrée standard ou depuis un fichier. Bash
inclut aussi des fonctionnalités utiles des interpréteurs de commandes
Korn et C (ksh et csh).
Bash vise à être une implémentation conforme à la partie relative aux
interpréteurs de commandes et utilitaires des spécifications IEEE POSIX
(norme IEEE 1003.1). Bash peut être configuré pour être conforme aux
spécifications POSIX par défaut.
OPTIONS
En plus des options d’interpréteur monocaractères documentées dans la
description de la commande interne set, bash accepte les options
suivantes lors de son appel :
-c chaîne Si l’option -c est présente, les commandes sont lues depuis
la chaîne fournie. S’il y a des arguments après la chaîne,
ils sont affectés aux paramètres positionnels, en commençant
par $0.
-i Si l’option -i est présente, l’interpréteur est interactif.
-l Faire que bash se comporte comme s’il avait été appelé comme
interpréteur de commandes de connexion (voir APPEL plus bas).
-r Si l’option -r est présente, l’interpréteur devient restreint
(voir INTERPRÉTEUR RESTREINT plus bas).
-s Si l’option -s est présente ou s’il ne reste plus d’argument
après le traitement des options, alors les commandes sont
lues depuis l’entrée standard. Cette option permet d’affecter
les paramètres positionnels tout en appelant un interpréteur
interactif.
-D Une liste de toutes les chaînes entre guillemets doubles
précédées de $ est affichée sur la sortie standard. Ce sont
les chaînes qui sont sujettes à une traduction quand le
paramètre linguistique régional n’est ni C ni POSIX. Cela
implique l’option -n ; aucune commande ne sera exécutée.
[-+]O [option_shopt]
option_shopt est une des options de l’interpréteur acceptées
par la commande interne shopt (voir plus bas COMMANDES
INTERNES DE L’INTERPRÉTEUR ). Si option_shopt est présente,
-O crée cette option ; +O la détruit. Si option_shopt n’est
pas fournie, les noms et valeurs des options de
l’interpréteur acceptées par shopt sont affichés sur la
sortie standard. Si l’option d’appel est +O, la sortie est
affichée dans un format réutilisable en entrée.
-- Deux caractères -- indiquent la fin des options et
désactivent le traitement des arguments. Tous les arguments
après le -- sont traités comme des noms de fichiers et
paramètres. - est équivalent à --.
Bash reconnaît également plusieurs options multicaractères. Ces options
doivent, pour être reconnues, apparaître sur la ligne de commande avant
les options monocaractères.
--debugger
Prend les dispositions pour que le paramétrage du traçage soit
exécuté avant que l’interpréteur démarre. Enclenche le mode de
traçage étendu (voir plus bas la description de l’option
extdebug de la commande interne shopt) et le traçage des
fonctions de l’interpréteur (voir plus bas la description de
l’option -o functrace de la commande interne set).
--dump-po-strings
Équivalent à -D, mais la sortie est dans le format des fichiers
po (objets portables) de l’outil GNU gettext.
--dump-strings
Équivalent à -D.
--help Affiche un message d’aide sur la sortie standard et termine avec
succès.
--init-file fichier
--rcfile fichier
Exécuter les commandes contenues dans fichier plutôt que celles
du fichier d’initialisation commun à tout le système
/etc/bash.bashrc et que le fichier d’initialisation personnel
standard ~/.bashrc si l’interpréteur est interactif (voir APPEL
plus bas).
--login
Équivalent à -l.
--noediting
Ne pas utiliser la bibliothèque GNU readline pour lire les
lignes de commande, lorsque l’interpréteur est interactif.
--noprofile
Ne lire ni le fichier de configuration générale /etc/profile ni
les fichiers d’initialisation personnels ~/.bash_profile,
~/.bash_login, ni ~/.profile. Par défaut, bash lit ces fichiers
lorsqu’il est appelé comme interpréteur de commandes de
connexion (voir APPEL plus bas).
--norc Ne pas lire ni exécuter le fichier de configuration commun à
tout le système /etc/bash.bashrc ni le fichier personnel
d’initialisation ~/.bashrc lorsque l’interpréteur est
interactif. Cette option est activée par défaut si
l’interpréteur est appelé sous le nom sh.
--posix
Aligner le comportement de bash sur le standard POSIX, en ce qui
concerne les options dont l’action par défaut diffère de ce
standard (mode posix).
--restricted
L’interpréteur devient restreint (voir INTERPRÉTEUR RESTREINT
plus bas).
--verbose
Équivalent à -v.
--version
Affiche le numéro de version de bash sur la sortie standard et
termine avec succès.
ARGUMENTS
S’il reste des arguments sur la ligne de commande après traitement des
options et que ni l’option -c, ni l’option -s n’ont été fournies, le
premier argument est supposé être le nom du fichier dans lequel lire
les commandes d’interpréteur. Si bash est appelé de cette façon, le nom
du ficher est affecté à $0 et les arguments restants aux autres
paramètres positionnels. Bash lit et exécute les commandes depuis ce
fichier, puis termine. L’état final de bash est l’état final de la
dernière commande exécutée dans le script. Si aucune commande n’a été
exécutée, l’état final est 0. Une tentative est d’abord faite de
trouver le fichier dans le répertoire courant et, si aucun fichier
n’est trouvé, l’interpréteur cherche le script dans les répertoires
contenus dans PATH.
APPEL
Un interpréteur de commandes est dit de connexion (login shell) si le
premier caractère de son argument numéro zéro est un - ou s’il est
appelé avec l’option --login.
Un interpréteur est interactif s’il est appelé sans argument autre que
des options et sans l’option -c, dont l’entrée standard et sa sortie
d’erreur sont toutes deux connectées à des terminaux (comme déterminé
par la fonction isatty(3)) ou s’il est appelé avec l’option -i. PS1
est créée et $- contient la lettre i si bash est interactif, ce qui
permet à un script ou à un fichier de démarrage de tester cet état.
Le paragraphe suivant décrit comment bash exécute ses fichiers
d’initialisation. Si un quelconque de ces fichiers existe mais n’est
pas accessible en lecture, bash signale une erreur. Les tildes sont
remplacés par des noms de fichiers comme décrit plus bas dans
Développement du tilde dans le paragraphe DÉVELOPPEMENTS.
Lorsque bash est lancé comme interpréteur de commandes de connexion
interactif ou comme interpréteur non interactif avec l’option --login,
il lit et exécute tout d’abord les commandes se trouvant dans le
fichier /etc/profile si ce fichier existe. Après lecture de ce fichier,
il recherche ~/.bash_profile, ~/.bash_login et ~/.profile, dans cet
ordre, puis lit et exécute les commandes se trouvant dans le premier
fichier existant et accessible en lecture. L’option --noprofile peut
être utilisée à l’appel de l’interpréteur pour empêcher ce
comportement.
Lorsqu’un interpréteur de commandes de connexion termine, bash lit et
exécute les commandes du fichier ~/.bash_logout, s’il existe.
Quand un interpréteur interactif démarre sans être un interpréteur de
commandes de connexion, bash lit et exécute les commandes se trouvant
dans /etc/bash.bashrc et ~/.bashrc s’ils existent. Ce comportement peut
être empêché à l’aide de l’option --norc. L’option --rcfile fichier
forcera bash à lire et exécuter les commandes dans fichier plutôt que
dans /etc/bash.bashrc et ~/.bashrc.
Quand bash est démarré de façon non interactive, par exemple pour
lancer un script, il consulte la variable BASH_ENV dans
l’environnement, développe son contenu si elle existe et considère
cette valeur comme le nom d’un fichier à lire et exécuter. Bash se
comporte comme si la commande suivante était exécutée :
if [ -n "$BASH_ENV" ]; then . "$BASH_ENV"; fi
mais la valeur de la variable PATH n’est pas utilisée pour rechercher
le fichier.
Si bash est appelé sous le nom sh, il essaye d’imiter le comportement
de démarrage des versions historiques de sh aussi fidèlement que
possible, tout en restant conforme aux spécifications POSIX. Lorsqu’il
est appelé comme interpréteur de commandes de connexion interactif ou
non interactif avec l’option --login, il essaye d’abord de lire et
exécuter, dans cet ordre, les commandes de /etc/profile puis de
~/.profile. L’option --noprofile peut être utilisée pour empêcher ce
comportement. Quand il est appelé en tant qu’interpréteur interactif
sous le nom sh, bash consulte la variable ENV, développe sa valeur si
elle est définie et utilise le résultat en tant que nom de fichier à
lire et exécuter. Comme un interpréteur appelé sous le nom sh n’essaye
pas de lire et d’exécuter des commandes d’un quelconque autre fichier
de démarrage, l’option --rcfile n’a aucun effet. Un interpréteur non
interactif appelé sous le nom sh n’essaie de lire aucun autre fichier
d’initialisation. Quand il est appelé sous le nom sh, bash entre en
mode posix après avoir lu les fichiers d’initialisation.
Quand bash est appelé en mode posix comme avec l’option --posix sur la
ligne de commande, il suit le standard POSIX pour les fichiers de
démarrage. Dans ce mode, les interpréteurs interactifs développent la
variable ENV et les commandes sont lues et exécutées à partir du
fichier dont le nom est la valeur développée. Aucun autre fichier
d’initialisation n’est lu.
Bash attempts to determine when it is being run with its standard input
connected to a a network connection, as if by the remote shell daemon,
usually rshd, or the secure shell daemon sshd. If bash determines it
is being run in this fashion, it reads and executes commands from
~/.bashrc and ~/.bashrc, if these files exist and are readable. It
will not do this if invoked as sh. The --norc option may be used to
inhibit this behavior, and the --rcfile option may be used to force
another file to be read, but rshd does not generally invoke the shell
with those options or allow them to be specified.
Si l’interpréteur est lancé avec un identifiant (de groupe)
d’utilisateur effectif différent de l’identifiant (de groupe)
d’utilisateur réel et si l’option -p n’est pas fournie, aucun fichier
d’initialisation n’est lu, les fonctions de l’interpréteur ne sont pas
importées depuis l’environnement, la variable SHELLOPTS, si présente
dans l’environnement, est ignorée et l’identifiant de l’utilisateur
effectif est mis à celui de l’utilisateur réel. Si l’option -p est
fournie à l’appel, le comportement au démarrage est le même mais
l’identifiant d’utilisateur effectif n’est pas modifié.
DÉFINITIONS
Les définitions suivantes sont utilisées dans toute la suite ce
document.
blanc Une espace ou une tabulation.
mot Une suite de caractères considérée comme une unité élémentaire
par l’interpréteur. On parle également de lexème (token).
nom Un mot ne contenant que des caractères alphanumériques ou le
soulignement (underscore), commençant par une lettre ou un
soulignement. On s’y réfère également sous le terme
identificateur.
métacaractère
Un caractère qui, non protégé, sépare les mots. Un de ceux-ci :
| & ; ( ) < > space tab
opérateur de contrôle
Un lexème ayant une fonction de contrôle. C’est l’un des
symboles suivants :
|| & && ; ;; ( ) | |& <newline>
MOTS RÉSERVÉS
Les mots réservés sont des mots qui ont une signification spéciale pour
l’interpréteur. Les mots suivants sont reconnus comme réservés
lorsqu’ils ne sont pas protégés et sont soit le premier mot d’une
commande simple (voir plus bas GRAMMAIRE DE L’INTERPRÉTEUR ) soit le
troisième mot d’une commande case ou for :
! case do done elif else esac fi for function if in select then until
while { } time [[ ]]
GRAMMAIRE DE L’INTERPRÉTEUR
Commandes simples
Une commande simple est une suite d’affectations facultatives de
variables, suivie de mots séparés par des blancs et de redirections, et
terminée par un opérateur de contrôle. Le premier mot spécifie la
commande à exécuter et est passé comme argument zéro. Les mots restants
sont transmis comme arguments à la commande appelée.
La valeur renvoyée par une commande simple est son état final ou 128+n
si la commande a été terminée par le signal n.
Conduites
A pipeline is a sequence of one or more commands separated by one of
the control operators | or |&. The format for a pipeline is:
[time [-p]] [ ! ] command [ [|│|&] command2 ... ]
The standard output of command is connected via a pipe to the standard
input of command2. This connection is performed before any
redirections specified by the command (see REDIRECTION below). If |&
is used, the standard error of command is connected to command2’s
standard input through the pipe; it is shorthand for 2>&1 |. This
implicit redirection of the standard error is performed after any
redirections specified by the command.
L’état renvoyé par une conduite est l’état final de la dernière
commande, à moins que l’option pipefail soit activée. Si pipefail est
activée, l’état renvoyé par la conduite est la valeur de la dernière
commande (la plus à droite) à terminer avec un état différent de zéro
ou zéro si toutes les commandes se terminent avec succès. Si le mot
réservé ! précède une conduite, l’état final de cette conduite sera la
négation logique de l’état final tel que décrit plus haut.
L’interpréteur attend que toutes les commandes de la conduite soient
terminées avant de renvoyer une valeur.
Si le mot réservé time précède une conduite, les temps passés par le
programme en modes utilisateur et système sont indiqués quand la
conduite se termine. L’option -p modifie le format de sortie pour celui
spécifié par POSIX. La variable TIMEFORMAT peut contenir une chaîne de
format indiquant comment les informations de chronométrage doivent être
affichées ; consultez plus bas la descriptions de TIMEFORMAT dans
Variables de l’interpréteur.
Chaque commande dans une conduite est exécutée comme un processus
indépendant (c’est-à-dire dans un sous-interpréteur).
Listes
Une liste est une suite d’une ou plusieurs conduites séparées par l’un
des opérateurs ;, &, && ou ││ et facultativement terminée par l’un au
choix des ;, & ou <saut de ligne>.
Dans cette liste d’opérateurs, && et ││ ont une priorité identique,
suivis par ; et &, qui ont également une priorité identique.
Une suite d’un ou plusieurs sauts de ligne peut apparaître dans une
liste à la place d’un point-virgule pour délimiter les commandes.
Si une commande se termine par l’opérateur de contrôle &,
l’interpréteur l’exécute en arrière-plan, dans un sous-interpréteur.
L’interpréteur n’attend pas que la commande se termine et l’état
renvoyé est 0. Les commandes séparées par un ; sont exécutées
successivement, l’interpréteur attend que chaque commande se termine
tour à tour. L’état renvoyé est l’état final de la dernière commande
exécutée.
AND and OR lists are sequences of one of more pipelines separated by
the && and ││ control operators, respectively. AND and OR lists are
executed with left associativity. An AND list has the form
commande_1 && commande_2
commande_2 est exécutée si, et seulement si, commande_1 renvoie un état
final de zéro.
Une liste OU a la forme
commande_1 ││ commande_2
commande_2 est exécutée si et seulement si commande_1 renvoie un état
final différent de zéro. L’état renvoyé par des listes de ET et de OU
est l’état final de la dernière commande exécutée dans la liste.
Commandes composées
Une commande composée est l’une des constructions suivantes :
(liste)
liste est exécutée dans un sous-interpréteur (voir plus bas
ENVIRONNEMENT D’EXÉCUTION DES COMMANDES ). Les affectations de
variables et les commandes internes qui affectent
l’environnement de l’interpréteur n’ont pas d’effet une fois que
la commande se termine. L’état renvoyé est l’état final de la
liste.
{ liste; }
list is simply executed in the current shell environment. list
must be terminated with a newline or semicolon. This is known
as a group command. The return status is the exit status of
list. Note that unlike the metacharacters ( and ), { and } are
reserved words and must occur where a reserved word is permitted
to be recognized. Since they do not cause a word break, they
must be separated from list by whitespace or another shell
metacharacter.
((expression))
L’expression est évaluée selon les règles décrites plus bas dans
ÉVALUATION ARITHMÉTIQUE. Si la valeur arithmétique de
l’expression est différente de zéro, l’état renvoyé est 0 ;
sinon l’état renvoyé est 1. Ceci est exactement équivalent à let
"expression".
[[ expression ]]
Renvoie un état de 0 ou 1 selon l’évaluation de la condition
expression. Les conditions sont composées de primitives décrites
plus bas dans CONDITIONS. Le découpage en mots et le
développement des chemins ne sont pas effectués sur les mots
entre [[ et ]] ; le développement des tildes, des paramètres,
des variables, le développement arithmétique, la substitution de
commande et de processus, ainsi que la suppression des
protections sont effectués. Les opérateurs conditionnels comme
-f ne doivent pas être protégés afin d’être reconnus comme
primitives.
Quand les opérateurs == et != sont utilisés, la chaîne placée à
droite de l’opérateur est considérée comme étant un motif dont
la correspondance est recherchée selon les règles décrites plus
bas dans Motifs génériques. Si l’option d’interpréteur
nocasematch est activée, la mise en correspondance est effectuée
sans tenir compte de la casse (différence majuscule/minuscule)
des caractères alphabétiques. La valeur renvoyée est 0 si les
chaînes correspondent (==) (ou respectivement ne correspondent
pas (!=) au motif et 1 sinon. Toute partie du motif peut être
protégée pour la forcer à correspondre en tant que chaîne.
Un opérateur binaire supplémentaire, =~, est disponible. Il a la
même priorité que == et !=. Lors de son utilisation, la chaîne à
droite de l'opérateur est considérée comme une expression
régulière étendue et traitée ainsi (cf. regex(3)). La valeur
retournée est 0 si la chaîne correspond au motif, sinon 1 ; si
l'expression régulière n'est pas correctement formée, la valeur
de retour est 2. Si l'option nocasematch du shell est active, la
recherche est effectuée sans tenir compte de la casse des
caractères. Toute partie du motif peut être placée entre quotes,
ceci afin d'utiliser cette partie comme chaîne à rechercher. Les
sous-chaînes trouvées (via des sous-expressions entre
parenthèses, dans l'expression régulière) sont sauvegardées dans
le tableau BASH_REMATCH (une variable). L'élément d'indice 0 de
BASH_REMATCH est la partie de la chaîne qui correspond à
l'expression régulière entière. Quant à un élément d'indice n de
BASH_REMATCH, celui-ci est la portion de chaîne correspondant à
la n-ième sous-expressions entre parenthèses.
Les expressions peuvent être combinées en utilisant les
opérateurs suivants, décrits par ordre de priorité
décroissante :
( expression )
Renvoie la valeur de l’expression. Cela peut être utilisé
pour surpasser la priorité normale des opérateurs.
! expression
Vrai si expression est fausse.
expression1 && expression2
Vrai si expression1 et expression2 sont toutes les deux
vraies.
expression1 || expression2
Vrai si expression1 ou expression2 est vraie.
Les opérateurs && et || n’évaluent pas expression2 si la valeur
de expression1 suffit à déterminer la valeur renvoyée par la
condition tout entière.
for nom [ in mot ] ; do liste ; done
La liste de mots suivant in est développée, produisant une liste
d’éléments. La variable nom prend tour à tour la valeur de
chacun des éléments et liste est exécutée à chaque fois. Si in
mot est omis, la commande for exécute la liste une fois pour
chacun des paramètres positionnels existants (voir PARAMÈTRES
plus bas). L’état renvoyé est l’état final de la dernière
commande exécutée. Si le développement des éléments suivant in
conduit à une liste vide, aucune commande n’est exécutée et
l’état renvoyé est 0.
for (( expr1 ; expr2 ; expr3 )) ; do liste ; done
L’expression arithmétique expr1 est d’abord évaluée selon les
règles décrites plus bas sous ÉVALUATION ARITHMÉTIQUE.
L’expression arithmétique expr2 est ensuite évaluée
répétitivement jusqu’à valoir zéro. Chaque fois que expr2 est
évaluée en une valeur différente de zéro, liste est exécutée et
l’expression arithmétique expr3 est évaluée. Si une quelconque
des expressions est omise, elle est considérée comme s’évaluant
à 1. La valeur renvoyée est l’état final de la dernière commande
dans liste qui est exécutée ou faux si une quelconque des
expressions est incorrecte.
select nom [ in mot ] ; do liste ; done
La liste de mots à la suite de in est développée, produisant une
liste d’éléments. L’ensemble des mots développés est imprimé sur
la sortie d’erreur standard, chacun précédé par un nombre. Si in
mot est omis, les paramètres positionnels sont imprimés (voir
PARAMÈTRES plus bas). L’invite PS3 est affichée et une ligne est
lue depuis l’entrée standard. Si la ligne est constituée d’un
nombre correspondant à l’un des mots affichés, alors ce mot est
affecté à la valeur de la variable nom. Si la ligne est vide,
les mots et l’invite sont affichés à nouveau. Si une fin de
fichier (EOF) est lue, la commande se termine. Toute autre
valeur lue conduit à mettre à vide la variable nom. La ligne lue
est conservée dans la variable REPLY. La liste est exécutée
après chaque sélection, jusqu’à ce qu’une commande break soit
atteinte. L’état final de select est l’état final de la dernière
commande exécutée dans la liste ou zéro si aucune commande n’a
été exécutée.
case mot in [ [(] motif [ | motif ] ... ) liste ;; ] ... esac
A case command first expands word, and tries to match it against
each pattern in turn, using the same matching rules as for
pathname expansion (see Pathname Expansion below). The word is
expanded using tilde expansion, parameter and variable
expansion, arithmetic substitution, command substitution,
process substitution and quote removal. Each pattern examined
is expanded using tilde expansion, parameter and variable
expansion, arithmetic substitution, command substitution, and
process substitution. If the shell option nocasematch is
enabled, the match is performed without regard to the case of
alphabetic characters. When a match is found, the corresponding
list is executed. If the ;; operator is used, no subsequent
matches are attempted after the first pattern match. Using ;&
in place of ;; causes execution to continue with the list
associated with the next set of patterns. Using ;;& in place of
;; causes the shell to test the next pattern list in the
statement, if any, and execute any associated list on a
successful match. The exit status is zero if no pattern
matches. Otherwise, it is the exit status of the last command
executed in list.
if liste; then liste; [ elif liste; then liste; ] ... [ else liste; ]
fi
La liste du if est exécutée. Si son état final est zéro, la
liste du then est exécutée. Sinon, chacune des listes des elif
est exécutée tour à tour et si son état final est zéro, la liste
du then associé est exécutée et la commande termine. Sinon, la
liste du else, si présente, est exécutée. L’état final est
l’état final de la dernière commande exécutée ou zéro si aucune
condition n’a été satisfaite.
while liste; do liste; done
until liste; do liste; done
La commande while répète la liste du do tant que la dernière
commande de la liste du while renvoie un état final de zéro. La
commande until est identique à la commande while, sauf que le
test est inversé ; la liste du do est exécutée tant que la
dernière commande de la liste renvoie un état final différent de
zéro. L’état final des commandes while et until est l’état final
de la dernière commande exécutée dans la liste du do ou zéro si
aucune commande n’a été exécutée.
Coprocesses
A coprocess is a shell command preceded by the coproc reserved word. A
coprocess is executed asynchronously in a subshell, as if the command
had been terminated with the & control operator, with a two-way pipe
established between the executing shell and the coprocess.
The format for a coprocess is:
coproc [NAME] command [redirections]
This creates a coprocess named NAME. If NAME is not supplied, the
default name is COPROC. NAME must not be supplied if command is a
simple command (see above); otherwise, it is interpreted as the first
word of the simple command. When the coproc is executed, the shell
creates an array variable (see Arrays below) named NAME in the context
of the executing shell. The standard output of command is connected
via a pipe to a file descriptor in the executing shell, and that file
descriptor is assigned to NAME[0]. The standard input of command is
connected via a pipe to a file descriptor in the executing shell, and
that file descriptor is assigned to NAME[1]. This pipe is established
before any redirections specified by the command (see REDIRECTION
below). The file descriptors can be utilized as arguments to shell
commands and redirections using standard word expansions. The process
id of the shell spawned to execute the coprocess is available as the
value of the variable NAME_PID. The wait builtin command may be used
to wait for the coprocess to terminate.
The return status of a coprocess is the exit status of command.
Définitions des fonctions de l’interpréteur
Une fonction de l’interpréteur est un objet qui est appelé comme une
commande simple et qui exécute une commande composée avec un nouveau
jeu de paramètres positionnels. Les fonctions de l’interpréteur sont
déclarées de la façon suivante :
[ function ] nom () commande-composée [redirection]
Ceci définit une fonction possédant le nom mentionné. Le mot
réservé function est facultatif. S’il est fourni, les
parenthèses sont facultatives. Le corps de la fonction est la
commande composée commande-composée (voir Commandes composées
plus haut). Cette commande est généralement une liste de
commandes entre { et }, mais peut être une quelconque des
commandes décrites dans Commandes composées plus haut. La
commande-composée est exécutée chaque fois que nom est spécifié
comme le nom d’une commande normale. Toutes redirections (voir
REDIRECTIONS plus bas) spécifiées lorsqu’une fonction est
définie sont effectuées lorsque la fonction est exécutée. L’état
final d’une définition de fonction est zéro, à moins qu’une
erreur de syntaxe se produise ou qu’une fonction en lecture
seule existe déjà avec le même nom. Lorsque la fonction est
exécutée, l’état final est celui de la dernière commande
exécutée dans le corps de la fonction. (Voir FONCTIONS plus
bas.)
COMMENTAIRES
Dans un interpréteur non interactif ou dans un interpréteur interactif
avec l’option interactive_comments activée par la commande interne
shopt (voir plus bas COMMANDES INTERNES DE L’INTERPRÉTEUR ), un mot
commençant par # conduira à ignorer ce mot et tous les caractères
restants sur la ligne. Un interpréteur interactif sans l’option
interactive_comments n’autorise pas les commentaires. L’option
interactive_comments est activée par défaut dans les interpréteurs
interactifs.
PROTECTION
Les protections (quoting) permettent de forcer l’interpréteur à ignorer
la signification spéciale de certains caractères ou mots. Les
protections peuvent être utilisées pour désactiver le traitement des
caractères spéciaux, éviter la reconnaissance des mots réservés ou
empêcher le développement des paramètres.
Tous les métacaractères décrits plus haut dans DÉFINITIONS ont des
significations spéciales pour l’interpréteur et doivent être protégés
pour ne représenter que leur propre caractère.
Lorsque les outils de développement de l’historique des commandes sont
utilisés (voir plus bas DÉVELOPPEMENT DE L’HISTORIQUE ), le caractère
de développement de l'historique, généralement !, doit être protégé
pour éviter le développement de l’historique.
Il y a trois mécanismes de protection : le caractère d’échappement, les
guillemets simples (« single quote ») et les guillemets doubles
(« double quote »).
Un caractère contre-oblique (\) non protégé, est le caractère
d'échappement. Il préserve la valeur littérale du caractère qui le
suit, à l’exception du <saut de ligne>. Si un couple \<saut de ligne>
apparaît et si la contre-oblique n’est pas elle-même protégée,
l’ensemble \<saut de ligne> est considéré comme une continuation de
ligne (c’est-à-dire qu’il est supprimé du flot d’entrée et ignoré en
pratique).
Encadrer des caractères entre des guillemets simples préserve la valeur
littérale de chacun des caractères entre guillemets simples. Un
guillement simple ne peut pas être placé entre deux guillemets simples,
même s’il est précédé d’une contre-oblique.
Enclosing characters in double quotes preserves the literal value of
all characters within the quotes, with the exception of $, `, \, and,
when history expansion is enabled, !. The characters $ and ` retain
their special meaning within double quotes. The backslash retains its
special meaning only when followed by one of the following characters:
$, `, ", \, or <newline>. A double quote may be quoted within double
quotes by preceding it with a backslash. If enabled, history expansion
will be performed unless an ! appearing in double quotes is escaped
using a backslash. The backslash preceding the ! is not removed.
Les caractères spéciaux * et @ ont des significations spéciales
lorsqu’ils se trouvent entre des guillemets doubles (voir PARAMÈTRES
plus bas).
Les mots de la forme $'chaîne' sont traités spécialement. Le mot est
développé en chaîne avec les caractères protégés par contre-oblique
remplacés comme spécifié par le standard ANSI C. Les suites
d’échappement par contre-oblique, si présentes, sont décodées comme
suit :
\a alerte (alarme)
\b effacement arrière (backspace)
\e caractère d’échappement
\f saut de page (form feed)
\n saut de ligne (new line)
\r retour chariot (carriage return)
\t tabulation horizontale
\v tabulation verticale
\\ contre-oblique
\' guillemet simple
\nnn le caractère 8 bits dont la valeur octale est nnn (de un
à trois chiffres)
\xHH le caractère 8 bits dont la valeur hexadécimale est HH
(un à deux symboles hexadécimaux)
\cx un caractère contrôle-x
Le résultat développé est protégé par des guillemets simples comme si
le symbole dollar n’avait pas été présent.
Une chaîne entre guillemets doubles précédée d’un symbole dollar ($)
conduira à la traduction de la chaîne selon le paramètre linguistique
régional en vigueur. Si le paramètre linguistique régional courant est
C ou POSIX, le symbole dollar est ignoré. Si la chaîne est traduite et
remplacée, le résultat est protégé par des guillemets doubles.
PARAMÈTRES
Un paramètre est une entité permettant de stocker des valeurs. Il peut
être un nom, un nombre ou un des caractères spéciaux décrits plus bas,
dans Paramètres spéciaux. Une variable est un paramètre noté par un
nom. Une variable possède une valeur et zéro ou plusieurs attributs.
Les attributs sont affectés en utilisant la commande interne declare
(voir declare plus bas dans COMMANDES INTERNES DE L’INTERPRÉTEUR ).
Un paramètre est créé si une valeur lui a été affectée. La chaîne vide
est une valeur correcte. Une fois qu’une variable est créée, elle ne
peut être détruite qu’en utilisant la commande interne unset (voir plus
bas COMMANDES INTERNES DE L’INTERPRÉTEUR ).
Une variable peut recevoir une valeur par une affectation de la forme
nom=[valeur]
Si aucune valeur n’est indiquée, une chaîne vide est affectée à la
variable. Toutes les valeurs sont sujettes au développement du tilde,
des paramètres et des variables, à la substitution de commande, au
développement arithmétique et à la suppression des protections (voir
DÉVELOPPEMENTS plus bas). Si une variable a son attribut integer de
mis, alors la valeur est soumise à l’évaluation arithmétique, même si
la syntaxe $((...)) n’est pas utilisée (voir Développement arithmétique
plus bas). Le découpage en mots n’est pas effectué, à l’exception de
"$@" comme expliqué plus bas dans Paramètres spéciaux. Le développement
des chemins n’est pas effectué. Les affectations peuvent également
apparaître comme argument des commandes internes suivantes : alias,
declare, typeset, export, readonly et local.
In the context where an assignment statement is assigning a value to a
shell variable or array index, the += operator can be used to append to
or add to the variable’s previous value. When += is applied to a
variable for which the integer attribute has been set, value is
evaluated as an arithmetic expression and added to the variable’s
current value, which is also evaluated. When += is applied to an array
variable using compound assignment (see Arrays below), the variable’s
value is not unset (as it is when using =), and new values are appended
to the array beginning at one greater than the array’s maximum index
(for indexed arrays) or added as additional key-value pairs in an
associative array. When applied to a string-valued variable, value is
expanded and appended to the variable’s value.
Paramètres positionnels
Un paramètre positionnel est un paramètre noté par un ou plusieurs
chiffres (à l’exception du chiffre 0 seul). Les paramètres positionnels
sont affectés avec les arguments de l’interpréteur lors de son appel.
Ils peuvent être réaffectés avec la commande interne set. On ne peut
pas utiliser les affectations pour les paramètres positionnels. Ils
sont temporairement remplacés lors de l’exécution d’une fonction de
l’interpréteur (voir FONCTIONS plus bas).
Un paramètre positionnel constitué de plusieurs chiffres doit être
encadré par des accolades lors de son développement (voir
DÉVELOPPEMENTS plus bas).
Paramètres spéciaux
L’interpréteur traite plusieurs paramètres spécifiquement. Ces
paramètres peuvent uniquement être consultés, il n’est pas permis de
leur affecter une valeur.
* Se développe en l’ensemble des paramètres positionnels,
commençant par le premier. Quand le développement se produit
entre des guillemets doubles, * se transforme en un seul mot
constitué de la valeur de tous les paramètres positionnels
séparés par le premier caractère de la variable spéciale IFS.
C’est-à-dire que "$*" est équivalent à "$1c$2c...", où c est le
premier caractère de la valeur de la variable IFS. Si IFS est
inexistante, les paramètres sont séparés par des espaces. Si IFS
est vide, les paramètres sont accolés sans séparateurs.
@ Se développe en l’ensemble des paramètres positionnels,
commençant par le premier. Quand le développement a lieu entre
guillemets doubles, chaque paramètre se développe en un mot
distinct. C’est-à-dire que "$@" est équivalent à "$1" "$2" ....
Si le développement des guillemets doubles survient dans un mot,
le développement du premier paramètre est accolé à la première
partie du mot d’origine et le développement du dernier paramètre
est accolé à la dernière partie du mot d’origine. Quand il n’y a
pas de paramètres positionnels, "$@" et $@ ne se développent en
rien (c’est-à-dire qu’ils sont simplement éliminés).
# Correspond au nombre de paramètres positionnels, en base
décimale.
? Expands to the exit status of the most recently executed
foreground pipeline.
- Est remplacé par la liste des options de l’interpréteur
indiquées durant l’appel, configurées avec la commande interne
set ou celles créées par l’interpréteur lui-même (comme avec
l’option -i).
$ Se transforme en PID de l’interpréteur. Dans un
sous-interpréteur (), il se transforme en PID de l’interpréteur
et non pas du sous-interpréteur.
! Se transforme en PID de la commande (asynchrone) exécutée en
arrière-plan le plus récemment.
0 Se développe en le nom de l’interpréteur ou du script. Ce
paramètre est créé lors de l’initialisation de l’interpréteur.
Si bash est appelé avec un fichier de commandes, $0 correspond
au nom de ce fichier. Si bash est lancé avec l’option -c, alors
$0 contient le premier argument, s’il y en a un, après la chaîne
de commandes à exécuter. Sinon, ce paramètre contient le nom de
fichier utilisé pour appeler bash, comme indiqué par l’argument
zéro.
_ Au lancement de l’interpréteur, contient le chemin d’accès
absolu utilisé pour appeler l’interpréteur ou le script en cours
d’exécution tel qu’il est passé dans l’environnement ou dans la
liste des arguments. Devient le dernier argument de la commande
précédente, après développement. Mis aussi au chemin d’accès
complet de chaque commande exécutée et se retrouve dans
l’environnement exporté à cette commande. Lors de la
vérification de l’arrivée de courriel, contient le nom du
fichier de courriel en cours de consultation.
Variables de l’interpréteur
Les variables suivantes sont créées par l’interpréteur :
BASH Se développe en chemin d’accès complet à l’instance courante de
bash.
BASHPID
Expands to the process id of the current bash process. This
differs from $$ under certain circumstances, such as subshells
that do not require bash to be re-initialized.
BASH_ALIASES
An associative array variable whose members correspond to the
internal list of aliases as maintained by the alias builtin
Elements added to this array appear in the alias list; unsetting
array elements cause aliases to be removed from the alias list.
BASH_ARGC
An array variable whose values are the number of parameters in
each frame of the current bash execution call stack. The number
of parameters to the current subroutine (shell function or
script executed with . or source) is at the top of the stack.
When a subroutine is executed, the number of parameters passed
is pushed onto BASH_ARGC. The shell sets BASH_ARGC only when in
extended debugging mode (see the description of the extdebug
option to the shopt builtin below)
BASH_ARGV
An array variable containing all of the parameters in the
current bash execution call stack. The final parameter of the
last subroutine call is at the top of the stack; the first
parameter of the initial call is at the bottom. When a
subroutine is executed, the parameters supplied are pushed onto
BASH_ARGV. The shell sets BASH_ARGV only when in extended
debugging mode (see the description of the extdebug option to
the shopt builtin below)
BASH_CMDS
An associative array variable whose members correspond to the
internal hash table of commands as maintained by the hash
builtin. Elements added to this array appear in the hash table;
unsetting array elements cause commands to be removed from the
hash table.
BASH_COMMAND
La commande en cours d’exécution ou sur le point d’être
exécutée, à moins que l’interpréteur n’exécute une commande à la
suite d’une capture, auquel cas c’est la commande s’exécutant au
moment de la capture.
BASH_EXECUTION_STRING
L’argument commande de l’option d’appel -c.
BASH_LINENO
An array variable whose members are the line numbers in source
files corresponding to each member of FUNCNAME.
${BASH_LINENO[$i]} is the line number in the source file where
${FUNCNAME[$i]} was called (or ${BASH_LINENO[$i-1]} if
referenced within another shell function). The corresponding
source file name is ${BASH_SOURCE[$i]}. Use LINENO to obtain
the current line number.
BASH_REMATCH
Une variable de type tableau dont les éléments sont affectés
avec l’opérateur binaire =~ dans la commande conditionnelle [[.
L’élément d’indice 0 est la partie de la chaîne correspondant à
l’expression rationnelle complète. L’élément d’indice n est la
partie de la chaîne correspondant à la n-ième sous-expression
entre parenthèses. Cette variable est en lecture seule.
BASH_SOURCE
Une variable de type tableau dont les éléments sont les noms des
fichiers source correspondants aux éléments de la variable
tableau FUNCNAME.
BASH_SUBSHELL
Incrémenté chaque fois qu’un sous-interpréteur ou qu’un
environnement de sous-interpréteur est engendré. La valeur
initiale est 0.
BASH_VERSINFO
Une variable de type tableau protégée en écriture dont les
éléments représentent la version de cette instance de bash.
Cette valeur est affectée aux éléments du tableau comme suit :
BASH_VERSINFO[0] Le numéro majeur de la version
(release).
BASH_VERSINFO[1] Le numéro mineur de la version
(version).
BASH_VERSINFO[2] Le niveau de correctif.
BASH_VERSINFO[3] Le numéro de compilation.
BASH_VERSINFO[4] Le statut de cette version (p. ex.,
beta1).
BASH_VERSINFO[5] La valeur de MACHTYPE.
BASH_VERSION
Se développe en une chaîne décrivant le numéro de version de
cette instance de bash.
COMP_CWORD
Un indice dans ${COMP_WORDS} du mot contenant la position
courant du curseur. Cette variable n’est disponible que dans les
fonctions de l’interpréteur appelées par les outils de
complètement programmables (voir Complètement programmable plus
bas).
COMP_KEY
The key (or final key of a key sequence) used to invoke the
current completion function.
COMP_LINE
La ligne de commande courante. Cette variable n’est disponible
que dans les fonctions de l’interpréteur appelées par les outils
de complètement programmables (voir Complètement programmable
plus bas).
COMP_POINT
L’indice de la position courante du curseur relatif au début de
la commande courante. Si la position courante du curseur est à
la fin de la commande courante, la valeur de cette variable est
égale à ${#COMP_LINE}. Cette variable n’est disponible que dans
les fonctions de l’interpréteur et les commandes externes
appelées par les outils de complètement programmables (voir
Complètement programmable plus bas).
COMP_TYPE
Set to an integer value corresponding to the type of completion
attempted that caused a completion function to be called: TAB,
for normal completion, ?, for listing completions after
successive tabs, !, for listing alternatives on partial word
completion, @, to list completions if the word is not
unmodified, or %, for menu completion. This variable is
available only in shell functions and external commands invoked
by the programmable completion facilities (see Programmable
Completion below).
COMP_WORDBREAKS
The set of characters that the readline library treats as word
separators when performing word completion. If COMP_WORDBREAKS
is unset, it loses its special properties, even if it is
subsequently reset.
COMP_WORDS
An array variable (see Arrays below) consisting of the
individual words in the current command line. The line is split
into words as readline would split it, using COMP_WORDBREAKS as
described above. This variable is available only in shell
functions invoked by the programmable completion facilities (see
Programmable Completion below).
DIRSTACK
Une variable de type tableau (voir Tableaux plus bas)
représentant le contenu courant de la pile de répertoires. Les
répertoires apparaissent dans la pile dans l’ordre dans lequel
la commande interne dirs les affiche. Les affectations des
éléments de cette variable tableau peuvent être utilisés pour
modifier les répertoires déjà dans la pile, mais les commandes
internes pushd et popd doivent être utilisées pour ajouter et
enlever des répertoires. L’affectation de cette variable ne
modifiera pas le répertoire courant. Si DIRSTACK est détruite,
elle perd ses propriétés spéciales, même si elle est recréée par
la suite.
EUID Contient l’UID effectif de l’utilisateur, initialisé au
démarrage de l’interpréteur. Cette variable est en lecture
seule.
FUNCNAME
An array variable containing the names of all shell functions
currently in the execution call stack. The element with index 0
is the name of any currently-executing shell function. The
bottom-most element is "main". This variable exists only when a
shell function is executing. Assignments to FUNCNAME have no
effect and return an error status. If FUNCNAME is unset, it
loses its special properties, even if it is subsequently reset.
GROUPS Une variable de type tableau contenant la liste des groupes dont
l’utilisateur est membre. Les affectations de GROUPS n’ont aucun
effet et renvoient un état d’erreur. Si GROUPS est détruite,
elle perd ses propriétés spéciales, même si elle est recréée par
la suite.
HISTCMD
Le numéro d’historique ou l’indice dans la file d’historique, de
la commande en cours. Si HISTCMD est détruite, elle perd ses
propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.
HOSTNAME
Automatiquement mis au nom de la machine courante.
HOSTTYPE
Automatiquement mis à une chaîne qui décrit de façon unique le
type de machine sur laquelle bash s’exécute. La valeur par
défaut dépend du système.
LINENO Chaque fois que ce paramètre est consulté, l’interpréteur le
remplace par un nombre décimal représentant le numéro de la
ligne actuelle (commençant à 1), au sein du script ou de la
fonction. Hors d’un script ou d’une fonction, la valeur n’a pas
nécessairement de sens. Si LINENO est détruite, elle perd ses
propriétés spéciales, même si elle est recréée par la suite.
MACHTYPE
Automatiquement mis à une chaîne décrivant le type du système
sur lequel bash s’exécute, dans le format standard de GNU
processeur-compagnie-système. La valeur par défaut dépend du
système.
OLDPWD Le répertoire de travail précédent comme mis par la commande cd.
OPTARG La valeur du dernier argument d’option traité par la commande
interne getopts (voir plus bas COMMANDES INTERNES DE
L’INTERPRÉTEUR ).
OPTIND L’indice du prochain argument à traiter par la commande interne
getopts (voir plus bas COMMANDES INTERNES DE L’INTERPRÉTEUR ).
OSTYPE Automatiquement mis à une chaîne qui décrit le système
d’exploitation sur lequel bash s’exécute. La valeur par défaut
dépend du système.
PIPESTATUS
Une variable de type tableau (voir Tableaux plus bas) contenant
une liste des états finaux des processus exécutés dans la
conduite exécutée la plus récemment au premier plan (qui peut
éventuellement contenir une seule commande).
PPID L’identifiant du processus parent de l’interpréteur. Cette
variable est en lecture seule.
PWD Le répertoire de travail courant comme mis par la commande cd.
RANDOM À chaque fois que ce paramètre est consulté, un entier aléatoire
entre 0 et 32767 est engendré. Cette suite de nombres aléatoires
peut être initialisée en affectant une valeur à RANDOM. Si
RANDOM est détruite, elle perd ses propriétés spéciales, même si
elle est recréée par la suite.
REPLY Mis à la ligne de saisie lue par la commande interne read
lorsqu’aucun argument n’a été fourni.
SECONDS
À chaque fois que ce paramètre est consulté, le nombre de
secondes écoulées depuis le lancement de l’interpréteur est
renvoyé. Si une valeur est affectée à SECONDS, les valeurs
renvoyées lors des consultations ultérieures sont le nombre de
secondes écoulées depuis l’affectation, ajoutées à la valeur
affectée. Si SECONDS est détruite, elle perd ses propriétés
spéciales, même si elle est recréée par la suite.
SHELLOPTS
Liste des options activées de l’interpréteur, séparées par des
virgules. Chaque mot de la liste est un argument correct pour
l’option -o de la commande interne set (voir plus bas COMMANDES
INTERNES DE L’INTERPRÉTEUR ). Les options apparaissant dans
SHELLOPTS sont celle indiquées comme actives par set -o. Si
cette variable est dans l’environnement au lancement de bash,
chaque option de la liste est activée avant de lire un
quelconque fichier d’initialisation. Cette variable est en
lecture seule.
SHLVL Incrémenté de 1 à chaque appel d’une instance de bash.
UID Contient l’UID de l’utilisateur courant, initialisé au démarrage
de l’interpréteur. Cette variable est en lecture seule.
Les variables suivantes sont utilisées par l’interpréteur. Dans
certains cas, bash affecte des valeurs par défaut aux variables ; ces
cas sont décrits plus bas.
BASH_ENV
Si ce paramètre existe lorsque bash exécute un script, sa valeur
est considérée comme un nom de fichier contenant les commandes
d’initialisation de l’interpréteur, comme dans ~/.bashrc. La
valeur de BASH_ENV est soumise au développement des paramètres,
à la substitution de commande et au développement arithmétique
avant d’être considérée comme un nom de fichier. PATH n’est pas
utilisée pour rechercher le fichier obtenu.
CDPATH Le chemin de recherche de la commande interne cd. Il s’agit
d’une liste de répertoires, séparés par des deux-points « : »,
que l’interpréteur consulte lorsqu’il cherche un sous-répertoire
destination de la commande cd. Un exemple de valeur est
".:~:/usr".
COLUMNS
Utilisée par la commande interne select pour déterminer la
taille du terminal lors de l’affichage des listes de sélection.
Automatiquement mis à la réception d’un signal SIGWINCH.
COMPREPLY
Une variable de type tableau dans lequel bash lit les
complètements possibles produits par une fonction de
l’interpréteur appelée par les outils de complètement
programmables (voir Complètement programmable plus bas).
EMACS Si bash trouve cette variable dans l’environnement lorsque
l’interpréteur démarre avec la valeur "t", il considère que
l’interpréteur est lancé dans un tampon d’interpréteur emacs et
désactive l’édition en ligne.
FCEDIT L’éditeur par défaut utilisé par la commande interne fc.
FIGNORE
Une liste de suffixes, séparés par des deux-points « : », que
bash ignorera lors du complètement des noms de fichiers (voir
READLINE plus bas). Un nom de fichier dont le suffixe correspond
à l’un de ceux mentionnés dans FIGNORE est exclu de la liste des
noms de fichiers correspondant pour le complètement. Par
exemple, cette variable peut prendre la valeur ".o:~" (Des
protections sont nécessaires pour l’affectation d’une valeur à
cette variable, qui contient des tildes).
GLOBIGNORE
Une liste de motifs séparés par des deux-points, définissant
l’ensemble des noms de fichiers à ignorer lors du développement
des chemins. Si un nom de fichier correspondant à un motif de
développement des chemins, correspond également à un motif dans
GLOBIGNORE, il est supprimé de la liste des correspondances.
HISTCONTROL
Une liste de valeurs, séparées par des deux-points, commandant
la façon dont les commandes sont sauvegardées dans la file
d’historique. Si la liste des valeurs contient la valeur
ignorespace, les lignes commençant par une espace ne sont pas
sauvegardées dans la file d’historique. La valeur ignoredups
conduit à ne pas sauvegarder une ligne correspondant exactement
à la ligne de commande précédente. La présence de ignoreboth est
un condensé pour ignorespace et ignoredups. La valeur erasedups
conduit à retirer de la file d’historique toutes les lignes
précédant la ligne courante et lui correspondant avant que cette
ligne y soit sauvegardée. Toute valeur qui ne fait pas partie de
la liste ci-dessus est ignorée. Si HISTCONTROL est inexistante
ou si elle ne contient pas une valeur correcte, toutes les
lignes lues par l’analyseur de l’interpréteur seront
sauvegardées dans la file d’historique, selon la valeur de
HISTIGNORE. La seconde ligne et les suivantes d’une commande
multiligne ne sont pas testées et sont ajoutées dans
l’historique indépendamment de la valeur de HISTCONTROL.
HISTFILE
Le nom du fichier dans lequel l’historique des commandes est
sauvegardé (voir HISTORIQUE plus bas). Par défaut, il s’agit de
/.bash_history. Si inexistante, l’historique des commandes
n’est pas sauvegardé lorsqu’un interpréteur interactif termine.
HISTFILESIZE
Le nombre maximum de lignes contenues dans le fichier
d’historique. Quand cette variable contient une valeur, le
fichier historique est tronqué, si besoin, en enlevant les
entrées les plus anciennes, pour ne contenir que ce nombre de
lignes. La valeur par défaut est 500. Ce fichier est aussi
tronqué à cette taille après son écriture quand un interpréteur
interactif termine.
HISTIGNORE
Une liste de motifs, séparés par des deux-points, déterminant
quelles lignes de commande devraient être sauvegardées dans la
file d’historique. Chaque motif est accroché au début de la
ligne et doit lui correspondre en complètement (aucun ajout de
« * » implicite). Chaque motif est comparé à chaque ligne après
que les vérifications de HISTCONTROL ont été appliquées. En plus
des motifs génériques usuels de l’interpréteur, « & » correspond
à la ligne précédente de l’historique. « & » peut être protégé
par une contre-oblique ; elle est supprimée avant de tenter une
comparaison. La seconde ligne et les suivantes d’une commande
multiligne ne sont pas testées et sont ajoutées dans
l’historique quelque soit la valeur de HISTIGNORE.
HISTSIZE
Le nombre de commandes à mémoriser dans l’historique (voir
HISTORIQUE plus bas). La valeur par défaut est 500.
HISTTIMEFORMAT
If this variable is set and not null, its value is used as a
format string for strftime(3) to print the time stamp associated
with each history entry displayed by the history builtin. If
this variable is set, time stamps are written to the history
file so they may be preserved across shell sessions. This uses
the history comment character to distinguish timestamps from
other history lines.
HOME Le répertoire d’accueil de l’utilisateur courant ; l’argument
par défaut de la commande interne cd. La valeur de cette
variable est aussi utilisée lors du développement du tilde.
HOSTFILE
Contient le nom d’un fichier ayant le même format que /etc/hosts
qui devra être lu lorsque l’interpréteur aura besoin de
compléter un nom de machine. La liste des complètements
possibles de noms de machines peut être changée pendant
l’exécution de l’interpréteur ; à la tentative de complètement
de nom de machine suivant le changement de valeur, bash ajoute
le contenu du nouveau fichier à la liste existante. Si HOSTFILE
existe mais est vide, bash essaie de lire /etc/hosts pour
obtenir la liste des complètements de noms de machines
possibles. Lorsque HOSTFILE est détruite, la liste des noms de
machines est effacée.
IFS Le séparateur de champs interne (« Internal Field Separator »)
qui est utilisé pour le découpage en mots après les
développements et pour découper les lignes en mots avec la
commande interne read. La valeur par défaut est
« <espace><tabulation><saut de ligne> ».
IGNOREEOF
Commande le comportement d’un interpréteur interactif à
réception d’un caractère EOF (fin de fichier) comme unique
saisie. Si existante la valeur est le nombre de caractères EOF
consécutifs qui doivent être tapés comme premiers caractères sur
une ligne de saisie avant que bash termine. Si la variable
existe mais que sa valeur n’est pas numérique ou si elle n’a pas
de valeur, la valeur par défaut est 10. Si elle n’existe pas,
EOF signifie la fin de la saisie pour l’interpréteur.
INPUTRC
Le nom du fichier de configuration de readline(3) prioritaire
sur le fichier par défaut ~/.inputrc (voir READLINE plus bas).
LANG Utilisée pour déterminer le paramètre linguistique régional pour
toute catégorie non spécifiquement sélectionnée par une variable
commençant par LC_.
LC_ALL Cette variable surpasse LANG et toute autre variable LC_
spécifiant une catégorie de paramètres linguistiques régionaux.
LC_COLLATE
Cette variable détermine l’ordre de collation utilisé pour trier
les résultats du développement des chemins et détermine le
comportement des expressions de plage, des classes
d’équivalences et des suites de collations dans le développement
des chemins et la correspondance de motifs.
LC_CTYPE
Cette variable détermine l’interprétation des caractères et le
comportement des classes de caractères lors du développement des
chemins et de la recherche de correspondances de motifs.
LC_MESSAGES
Cette variable détermine le paramètre linguistique régional
utilisé pour traduire les chaînes entre guillemets doubles
précédées d’un $.
LC_NUMERIC
Cette variable détermine le paramètre linguistique régional
utilisé pour formater les nombres.
LINES Utilisée par la commande interne select pour déterminer la
longueur de colonne lors de l’affichage des listes de sélection.
Automatiquement mise à la réception d’un signal SIGWINCH.
MAIL Si ce paramètre correspond à un nom de fichier et si la variable
MAILPATH est inexistante, bash informe l’utilisateur de
l’arrivée de messages dans le fichier spécifié.
MAILCHECK
Indique l’intervalle (en secondes) avec lequel bash vérifie si
un nouveau message est arrivé. La valeur par défaut est 60
secondes. Lorsque le délai est écoulé, l’interpréteur vérifiera
la présence d’un courriel avant d’afficher son invite de base.
Si cette variable est inexistante, ou mise à une valeur qui
n’est pas un nombre positif, l’interpréteur désactive la
vérification des courriels.
MAILPATH
Une liste de noms de fichiers séparés par des deux-points « : »,
dans lesquels on vérifiera l’arrivée de courriel. Le nom d’un
fichier peut être suivi d’un point d’interrogation « ? », puis
d’une chaîne de caractères spécifiant le message à afficher en
cas de courriel. Dans cette chaîne, le paramètre $_ correspond
au nom du fichier de courriel courant. Exemple :
MAILPATH='/usr/spool/mail/bfox?"Vous avez du
courriel":~/shell-mail?"$_ a du courriel !"'
Bash fournit une valeur par défaut pour cette variable, mais
l’emplacement du fichier boîte à lettres dépend du système (par
exemple /usr/spool/mail/$USER).
OPTERR Si mis à la valeur 1, bash affiche les messages d’erreurs
engendrés par la commande interne getopts (voir plus bas
COMMANDES INTERNES DE L’INTERPRÉTEUR ). OPTERR est initialisée
avec la valeur 1 à chaque appel de l’interpréteur ou au
lancement d’un script.
PATH Le chemin de recherche des commandes à exécuter. Il s’agit d’une
liste de répertoires, séparés par des deux-points « : » dans
lesquels l’interpréteur recherche les commandes (voir plus bas
EXÉCUTION DES COMMANDES ). Un nom de répertoire de taille nulle
(vide) dans la valeur de PATH désigne le répertoire courant. Un
répertoire vide peut apparaître comme deux deux-points
consécutifs ou comme des deux-points en début ou en fin. Le
chemin par défaut dépend du système et est choisi par
l’administrateur installant bash. Une valeur commune est
‘‘/usr/gnu/bin:/usr/local/bin:/usr/ucb:/bin:/usr/bin’’.
POSIXLY_CORRECT
Si cette variable existe dans l’environnement lorsque bash
démarre, l’interpréteur passe en mode posix avant de lire les
fichiers de configuration comme si l’option --posix avait été
fournie. Si elle est créée pendant que l’interpréteur est en
cours d’exécution, bash active le mode posix comme si la
commande set -o posix avait été exécutée.
PROMPT_COMMAND
Si existante, sa valeur est exécutée comme commande
préalablement à l’affichage de chaque invite de base.
PROMPT_DIRTRIM
If set to a number greater than zero, the value is used as the
number of trailing directory components to retain when expanding
the \w and \W prompt string escapes (see PROMPTING below).
Characters removed are replaced with an ellipsis.
PS1 La valeur de ce paramètre est développée puis utilisée comme la
chaîne d’invite de base (voir INVITE plus bas). La valeur par
défaut est « \s-\v\$ ».
PS2 La valeur de ce paramètre est développée comme PS1 puis utilisée
comme chaîne d’invite secondaire. La valeur par défaut est
« > ».
PS3 La valeur de ce paramètre est utilisée comme l’invite pour la
commande select (voir GRAMMAIRE DE L’INTERPRÉTEUR plus haut).
PS4 La valeur de ce paramètre est développée comme PS1 puis affichée
entre chaque commande lors d’un suivi d’exécution. Le premier
caractère de PS4 est répété autant de fois que nécessaire pour
indiquer le niveau d’imbrication. La valeur par défaut est
« + ».
SHELL Le chemin d’accès complet à l’interpréteur de commandes est
conservé dans cette variable d’environnement. Si inexistante au
démarrage de l’interpréteur, bash lui affecte le chemin d’accès
complet à l’interpréteur de commandes de connexion de
l’utilisateur courant.
TIMEFORMAT
La valeur de ce paramètre est utilisée en tant que chaîne de
format spécifiant comment les informations de paramétrage
doivent être affichées pour les conduites précédées du mot
réservé time. Le caractère % introduit une suite de caractères
d’échappement qui est développée en une valeur de temps ou une
autre information. Les suites de caractères d’échappement et
leurs significations sont les suivantes ; les accolades marquent
les parties facultatives.
%% Un % seul (non interprété).
%[p][l]R Le temps écoulé en secondes.
%[p][l]U Le temps processeur écoulé en mode utilisateur en
secondes.
%[p][l]S Le temps processeur écoulé en mode système en
secondes.
%P Le pourcentage de temps processeur utilisé calculé
avec (%U + %S) / %R.
Le p facultatif est un chiffre indiquant la précision, le nombre
de chiffres après la virgule. Une valeur de 0 conduit à
affichage de nombre entiers. Trois chiffres au plus peuvent être
affichés après la virgule ; tout chiffre supérieur à 3 sera
changé en 3. Si p n’est pas spécifié, la valeur 3 est utilisée.
Le l facultatif spécifie un format plus long, incluant les
minutes, de la forme MMmSS.DDs. La valeur de p détermine si la
partie décimale est affichée ou non.
Si cette variable n’existe pas, bash agit comme si elle avait la
valeur $'\nreal\t%3lR\nuser\t%3lU\nsys%3lS'. Si la valeur est
vide, aucune information de chronométrage n’est affichée. Un
caractère final de saut de ligne est ajouté quand la chaîne de
format est affichée.
TMOUT Si mise à une valeur strictement positive, TMOUT est traitée
comme le délai par défaut pour la commande interne read. La
commande select termine s’il n’y a pas de saisie au bout de
TMOUT secondes lorsque l’entrée vient d’un terminal. Dans un
interpréteur interactif, la valeur est interprétée comme le
nombre de secondes à attendre pour une saisie après avoir émis
l’interpréteur de base. bash termine après avoir attendu pendant
ce nombre de secondes si aucune saisie n’est arrivée.
TMPDIR Si existante, Bash utilise sa valeur comme le nom d’un
répertoire dans lequel Bash crée des fichiers temporaires
nécessaires au fonctionnement de l’interpréteur.
auto_resume
Cette variable commande le comportement de l’interpréteur
vis-à-vis de l’utilisateur et du contrôle des tâches. Si cette
variable existe, les commandes simples constituées d’un seul
mot, sans redirection, sont considérées comme de possibles
relances de tâches suspendues. Aucune ambiguïté n’est possible,
si plusieurs tâches commencent par la chaîne saisie, la tâche à
laquelle il a été accédé le plus récemment est sélectionnée. Le
nom d’une tâche suspendue, dans ce contexte, est la ligne de
commande utilisée pour la lancer. Si mise à la valeur exact, la
chaîne fournie doit correspondre exactement au nom d’une tâche
suspendue ; si mise à substring, la chaîne fournie doit
correspondre à une sous-chaîne du nom de la tâche suspendue. La
valeur substring donne une fonctionnalité analogue à
l’identificateur de tâche %? (voir plus bas CONTRÔLE DES TÂCHES
). Si mise à toute autre valeur, la chaîne fournie doit être le
préfixe du nom d’une tâche suspendue ; cela donne une
fonctionnalité analogue à l’identificateur de tâche %string.
histchars
Les deux ou trois caractères commandant le développement de
l’historique et le découpage en lexèmes (voir plus bas
DÉVELOPPEMENT DE L’HISTORIQUE ). Le premier caractère est le
caractère de développement de l'historique, c’est-à-dire celui
qui indique le début d’un développement d’historique
(normalement « ! »). Le second caractère est celui de
substitution rapide, utilisé comme raccourci pour relancer la
commande précédente, en modifiant une partie de la chaîne. Par
défaut il s’agit de « ^ ». Le troisième caractère facultatif est
celui qui indique, lorsqu’on le trouve en début de mot que le
reste de la ligne est un commentaire. Normalement on utilise le
caractère « # ». Ce caractère de commentaire empêche le
développement de l’historique pour tous les mots restants sur la
ligne. Il ne conduit pas nécessairement l’analyseur de
l’interpréteur à considérer le reste de la ligne comme un
commentaire.
Tableaux
Bash provides one-dimensional indexed and associative array variables.
Any variable may be used as an indexed array; the declare builtin will
explicitly declare an array. There is no maximum limit on the size of
an array, nor any requirement that members be indexed or assigned
contiguously. Indexed arrays are referenced using integers (including
arithmetic expressions) and are zero-based; associative arrays are
referenced using arbitrary strings.
An indexed array is created automatically if any variable is assigned
to using the syntax name[subscript]=value. The subscript is treated as
an arithmetic expression that must evaluate to a number greater than or
equal to zero. To explicitly declare an indexed array, use declare -a
name (see SHELL BUILTIN COMMANDS below). declare -a name[subscript] is
also accepted; the subscript is ignored.
Associative arrays are created using declare -A name.
Attributes may be specified for an array variable using the declare and
readonly builtins. Each attribute applies to all members of an array.
Arrays are assigned to using compound assignments of the form
name=(value1 ... valuen), where each value is of the form
[subscript]=string. Indexed array assignments do not require the
bracket and subscript. When assigning to indexed arrays, if the
optional brackets and subscript are supplied, that index is assigned
to; otherwise the index of the element assigned is the last index
assigned to by the statement plus one. Indexing starts at zero.
When assigning to an associative array, the subscript is required.
This syntax is also accepted by the declare builtin. Individual array
elements may be assigned to using the name[subscript]=value syntax
introduced above.
Any element of an array may be referenced using ${name[subscript]}.
The braces are required to avoid conflicts with pathname expansion. If
subscript is @ or *, the word expands to all members of name. These
subscripts differ only when the word appears within double quotes. If
the word is double-quoted, ${name[*]} expands to a single word with the
value of each array member separated by the first character of the IFS
special variable, and ${name[@]} expands each element of name to a
separate word. When there are no array members, ${name[@]} expands to
nothing. If the double-quoted expansion occurs within a word, the
expansion of the first parameter is joined with the beginning part of
the original word, and the expansion of the last parameter is joined
with the last part of the original word. This is analogous to the
expansion of the special parameters * and @ (see Special Parameters
above). ${#name[subscript]} expands to the length of
${name[subscript]}. If subscript is * or @, the expansion is the
number of elements in the array. Referencing an array variable without
a subscript is equivalent to referencing the array with a subscript of
0.
La commande interne unset sert à détruire les tableaux. unset
nom[indice] détruit l’élément de tableau d’indice indice. Un soin
particulier doit être apporté afin d’éviter des effets de bords non
désirés provoqués par la production des noms de fichiers. unset nom, où
nom est un tableau, ou unset nom[indice], avec indice valant * ou @
supprime le tableau entier.
The declare, local, and readonly builtins each accept a -a option to
specify an indexed array and a -A option to specify an associative
array. The read builtin accepts a -a option to assign a list of words
read from the standard input to an array. The set and declare builtins
display array values in a way that allows them to be reused as
assignments.
DÉVELOPPEMENTS
Les développements sont appliqués à la ligne de commande après qu’elle
a été découpée en mots. Sept types de développements sont effectués :
le développement des accolades, le développement du tilde, le
développement des paramètres et des variables, la substitution de
commande, le développement arithmétique, le découpage en mots et le
développement des chemins.
L’ordre des développements est : développement des accolades, du tilde,
des paramètres, des variables, arithmétique et substitution de commande
(effectuée de la gauche vers la droite), découpage en mots et
développement des chemins.
Sur les systèmes qui le supportent, un développement supplémentaire a
lieu : la substitution de processus.
Seuls le développement des accolades, le découpage en mots et le
développement des chemins peuvent modifier le nombre de mots. Les
autres développement transforment un mot unique en un autre mot unique.
La seule exception à cette règle est le développement de « $@ » et
« ${nom[@]} » comme expliqué plus haut (voir PARAMÈTRES ).
Développement des accolades
Le développement des accolades est un mécanisme permettant de produire
des chaînes quelconques. Il est similaire au développement des chemins,
mais les noms de fichiers produits n’existent pas nécessairement. Les
motifs qui seront développés prennent la forme d’un préambule
facultatif, suivi par soit une série de chaînes séparées par des
virgules, soit l’expression d’une série entre accolades, suivi par un
post-scriptum facultatif. Le préambule est inséré devant chacune des
chaînes contenues entre les accolades et le post-scriptum est concaténé
à la fin de chacune des chaînes résultantes, le développement se
faisant de gauche à droite.
Plusieurs développements d’accolades peuvent être imbriqués. Les
résultats de chaque développement ne sont pas triés, l’ordre de gauche
à droite est conservé. Par exemple a{d,c,b}e se développe en « ade ace
abe ».
A sequence expression takes the form {x..y[..incr]}, where x and y are
either integers or single characters, and incr, an optional increment,
is an integer. When integers are supplied, the expression expands to
each number between x and y, inclusive. Supplied integers may be
prefixed with 0 to force each term to have the same width. When either
x or y begins with a zero, the shell attempts to force all generated
terms to contain the same number of digits, zero-padding where
necessary. When characters are supplied, the expression expands to
each character lexicographically between x and y, inclusive. Note that
both x and y must be of the same type. When the increment is supplied,
it is used as the difference between each term. The default increment
is 1 or -1 as appropriate.
Le développement des accolades est effectué avant tout autre
développement et tous les caractères ayant une signification spéciale
pour les autres développements sont conservés dans le résultat. Il
s’agit d’une modification purement littérale. Bash n’effectue aucune
interprétation syntaxique du texte entre les accolades.
Un développement d’accolades correctement formé doit contenir des
accolades ouvrantes et fermantes non protégées et au moins une virgule
non protégée ou une expression d’une série correcte. Tout développement
d’accolades incorrectement formé est laissé inchangé. Un { ou un ,
peuvent être protégés par une contre-oblique pour éviter d’être
considérés comme partie d’une expression entre accolades. Pour éviter
tout conflit avec le développement des paramètres, la chaîne ${ n’est
pas considérée comme éligible au développement des accolades.
Cette construction est typiquement utilisée comme raccourci lorsque le
préfixe commun aux chaînes à engendrer est plus long que dans l’exemple
ci-dessus :
mkdir /usr/local/src/bash/{old,new,dist,bugs}
ou
chown root /usr/{ucb/{ex,edit},lib/{ex?.?*,how_ex}}
Le développement des accolades induit une légère incompatibilité avec
les versions historiques de sh. sh n’effectue aucun traitement sur les
accolades ouvrantes et fermantes lorsqu’elles apparaissent dans un mot
et les laisse inchangées. Bash supprime les accolades dans les mots,
après développement. Par exemple, si l’on fournit à sh le mot
file{1,2}, il reste inchangé en sortie. Par contre, il est transformé
en file1 file2 par bash. Si une compatibilité stricte avec sh est
nécessaire, lancez bash avec l’option +B ou désactivez le développement
des accolades avec l’option +B de la commande set (voir plus bas
COMMANDES INTERNES DE L’INTERPRÉTEUR ).
Développement du Tilde
Si un mot commence avec un caractère tilde (« ~ ») non protégé, tous
les caractères précédant la première barre oblique non protégée (voire
tous les caractères s’il n’y a pas de barre oblique non protégée), sont
considérés comme un préfixe tilde. Si aucun caractère du préfixe tilde
n’est protégé, les caractères suivant le tilde sont traités comme un
possible identifiant de connexion. Si cet identifiant de connexion est
une chaîne vide, le tilde est remplacé par la valeur du paramètre
d’interpréteur HOME. Si HOME est inexistante, le répertoire d’accueil
de l’utilisateur exécutant l’interpréteur est utilisé à la place. Sinon
le préfixe tilde est remplacé par le répertoire d’accueil associé à
l’identifiant de connexion spécifié.
Si le préfixe tilde est « ~+ », la valeur de la variable de
l’interpréteur PWD le remplace. Si le préfixe tilde est « ~- », la
valeur de la variable de l’interpréteur OLDPWD, si existante, lui est
substituée. Si les caractères à la suite du tilde dans le préfixe tilde
représentent un nombre N préfixé facultativement par un « + » ou un
« - » le préfixe tilde est remplacé par l’élément correspondant de la
pile de répertoires telle qu’il serait affiché par la commande interne
dirs appelée avec le préfixe tilde en argument. Si les caractères à la
suite du tilde dans le préfixe tilde représentent un nombre sans un
« + » ou « - » en tête, on suppose qu’il s’agit de « + ».
Si l’identifiant de connexion est incorrect ou si le développement du
tilde échoue, le mot est inchangé.
Chaque affectation de variable vérifie immédiatement la présence de
préfixes tilde non protégés suivant un : ou le premier =. Dans ces cas,
le développement des tildes est aussi effectué. On peut donc utiliser
des noms de fichiers avec des tildes dans des affectations de PATH,
MAILPATH et CDPATH et l’interpréteur affectera la valeur développée.
Remplacement des paramètres
Le caractère « $ » permet d’introduire le développement des paramètres,
la substitution de commande ou le développement arithmétique. Le nom du
paramètre ou du symbole à développer peut être encadré par des
accolades qui sont facultatives mais servent à éviter le développement
de la variable à partir de caractères la suivant immédiatement qui
pourraient être considérés comme appartenant à son nom.
Lorsque les accolades sont utilisées, l’accolade de fin correspondante
est le premier caractère « } » non protégé par une contre-oblique ni
inclus dans une chaîne protégée, ni dans un développement arithmétique,
une substitution de commande ou un développement des paramètres.
${paramètre}
est remplacé par la valeur du paramètre. Les accolades sont
nécessaire quand le paramètre est un paramètre positionnel ayant
plusieurs chiffres, ou si le paramètre est suivi de caractères
n’appartenant pas à son nom.
Si le premier caractère du paramètre est un point d’exclamation, un
niveau d’indirection de variable est introduit. Bash utilise la valeur
de la variable formée par le reste du paramètre comme un nom de
variable.Cette variable est alors développée et la valeur utilisée pour
le reste de la substitution plutôt que la valeur du paramètre
lui-même. On appelle ce mécanisme le développement indirect. Les
exceptions à celui-ci sont les développements de ${!prefix*} et de
${!nom[@]} décrits plus bas. Le point d’exclamation doit immédiatement
suivre l’accolade ouvrante afin d’introduire l’indirection.
In each of the cases below, word is subject to tilde expansion,
parameter expansion, command substitution, and arithmetic expansion.
When not performing substring expansion, using the forms documented
below, bash tests for a parameter that is unset or null. Omitting the
colon results in a test only for a parameter that is unset.
${paramètre:-mot}
Utilisation de valeurs par défaut. Si le paramètre est
inexistant ou vide, le développement du mot et substitué. Sinon,
c’est la valeur du paramètre qui est substituée.
${paramètre:=mot}
Affectation d’une valeur par défaut. Si le paramètre est
inexistant ou vide, le développement du mot lui est affecté. La
valeur du paramètre est alors substitué. Les paramètres
positionnels et spéciaux ne peuvent pas être affectés de cette
façon.
${paramètre:?mot}
Affichage d’erreur si vide ou inexistant. Si le paramètre est
inexistant ou vide, le développement du mot (ou un message
approprié si aucun mot n’est fourni) est affiché sur la sortie
d’erreur standard et l’interpréteur termine, s’il n’est pas
interactif. Sinon, la valeur du paramètre est substituée.
${paramètre:+mot}
Utilisation d’une valeur différente. Si le paramètre est vide ou
inexistant, rien n’est substitué. Sinon le développement du mot
est substitué.
${paramètre:début}
${paramètre:début:longueur}
Substring Expansion. Expands to up to length characters of
parameter starting at the character specified by offset. If
length is omitted, expands to the substring of parameter
starting at the character specified by offset. length and
offset are arithmetic expressions (see ARITHMETIC EVALUATION
below). length must evaluate to a number greater than or equal
to zero. If offset evaluates to a number less than zero, the
value is used as an offset from the end of the value of
parameter. Arithmetic expressions starting with a - must be
separated by whitespace from the preceding : to be distinguished
from the Use Default Values expansion. If parameter is @, the
result is length positional parameters beginning at offset. If
parameter is an indexed array name subscripted by @ or *, the
result is the length members of the array beginning with
${parameter[offset]}. A negative offset is taken relative to
one greater than the maximum index of the specified array.
Substring expansion applied to an associative array produces
undefined results. Note that a negative offset must be
separated from the colon by at least one space to avoid being
confused with the :- expansion. Substring indexing is
zero-based unless the positional parameters are used, in which
case the indexing starts at 1 by default. If offset is 0, and
the positional parameters are used, $0 is prefixed to the list.
${!préfixe*}
${!préfixe@}
Names matching prefix. Expands to the names of variables whose
names begin with prefix, separated by the first character of the
IFS special variable. When @ is used and the expansion appears
within double quotes, each variable name expands to a separate
word.
${!nom[@]}
${!nom[*]}
List of array keys. If name is an array variable, expands to the
list of array indices (keys) assigned in name. If name is not
an array, expands to 0 if name is set and null otherwise. When
@ is used and the expansion appears within double quotes, each
key expands to a separate word.
${#paramètre}
Parameter length. The length in characters of the value of
parameter is substituted. If parameter is * or @, the value
substituted is the number of positional parameters. If
parameter is an array name subscripted by * or @, the value
substituted is the number of elements in the array.
${paramètre#mot}
${paramètre##mot}
Remove matching prefix pattern. The word is expanded to produce
a pattern just as in pathname expansion. If the pattern matches
the beginning of the value of parameter, then the result of the
expansion is the expanded value of parameter with the shortest
matching pattern (the “#” case) or the longest matching pattern
(the “##” case) deleted. If parameter is @ or *, the pattern
removal operation is applied to each positional parameter in
turn, and the expansion is the resultant list. If parameter is
an array variable subscripted with @ or *, the pattern removal
operation is applied to each member of the array in turn, and
the expansion is the resultant list.
${paramètre%mot}
${paramètre%%mot}
Remove matching suffix pattern. The word is expanded to produce
a pattern just as in pathname expansion. If the pattern matches
a trailing portion of the expanded value of parameter, then the
result of the expansion is the expanded value of parameter with
the shortest matching pattern (the “%” case) or the longest
matching pattern (the “%%” case) deleted. If parameter is @ or
*, the pattern removal operation is applied to each positional
parameter in turn, and the expansion is the resultant list. If
parameter is an array variable subscripted with @ or *, the
pattern removal operation is applied to each member of the array
in turn, and the expansion is the resultant list.
${paramètre/motif/chaîne}
Pattern substitution. The pattern is expanded to produce a
pattern just as in pathname expansion. Parameter is expanded
and the longest match of pattern against its value is replaced
with string. If pattern begins with /, all matches of pattern
are replaced with string. Normally only the first match is
replaced. If pattern begins with #, it must match at the
beginning of the expanded value of parameter. If pattern begins
with %, it must match at the end of the expanded value of
parameter. If string is null, matches of pattern are deleted
and the / following pattern may be omitted. If parameter is @
or *, the substitution operation is applied to each positional
parameter in turn, and the expansion is the resultant list. If
parameter is an array variable subscripted with @ or *, the
substitution operation is applied to each member of the array in
turn, and the expansion is the resultant list.
${parameter^pattern}
${parameter^^pattern}
${parameter,pattern}
${parameter,,pattern}
Case modification. This expansion modifies the case of
alphabetic characters in parameter. The pattern is expanded to
produce a pattern just as in pathname expansion. The ^ operator
converts lowercase letters matching pattern to uppercase; the ,
operator converts matching uppercase letters to lowercase. The
^^ and ,, expansions convert each matched character in the
expanded value; the ^ and , expansions match and convert only
the first character in the expanded value.. If pattern is
omitted, it is treated like a ?, which matches every character.
If parameter is @ or *, the case modification operation is
applied to each positional parameter in turn, and the expansion
is the resultant list. If parameter is an array variable
subscripted with @ or *, the case modification operation is
applied to each member of the array in turn, and the expansion
is the resultant list.
Substitution de commande
La substitution de commande permet de remplacer le nom d’une commande
par son résultat. Il en existe deux formes :
$(commande)
ou
`command`
Bash effectue la substitution en exécutant la commande et en la
remplaçant par sa sortie standard, dont les éventuels sauts de lignes
finaux sont supprimés. Les sauts de lignes internes ne sont pas
supprimés mais peuvent disparaître lors du découpage en mots. La
substitution de commande $(cat fichier) peut être remplacée par
l’équivalent plus rapide $(< fichier).
When the old-style backquote form of substitution is used, backslash
retains its literal meaning except when followed by $, `, or \. The
first backquote not preceded by a backslash terminates the command
substitution. When using the $(command) form, all characters between
the parentheses make up the command; none are treated specially.
Les substitutions de commande peuvent être imbriquées. Pour imbriquer
en utilisant la forme à accents graves, il faut protéger les accents
graves internes avec des contre-obliques.
Si la substitution apparaît entre guillemets doubles, le découpage en
mots et le développement des chemins ne sont pas effectués sur ses
résultats.
Développement arithmétique
Le développement arithmétique permet de remplacer une expression
arithmétique par le résultat de son évaluation. Le format du
développement arithmétique est :
$((expression))
L’ancien format $[expression] est obsolète et sera supprimé dans les
prochaines versions de bash.
L’expression est traitée comme si elle était entre guillemets doubles,
mais un guillemet double à l’intérieur de parenthèses n’est pas traité
spécifiquement. Tous les lexèmes dans l’expression sont sujet au
développement des paramètres, à la substitution de commande et à la
suppression des protections. Les développements arithmétiques peuvent
être imbriqués.
L’évaluation est effectuée en suivant les règles décrites plus bas dans
ÉVALUATION ARITHMÉTIQUE. Si l’expression est incorrecte, bash affiche
un message indiquant l’échec et aucune substitution n’a lieu.
Substitution de processus
La substitution de processus n’est disponible que sur les systèmes
acceptant le mécanisme des tubes nommés (FIFO) ou la méthode /dev/fd de
noms de fichiers. Elle prend la forme <(liste) ou >(liste). La liste de
processus est exécutée avec son entrée ou sa sortie connectée à une
FIFO ou à un fichier dans /dev/fd. Le nom de ce fichier est passé en
argument à la commande qui sera exécutée comme résultat de cette
substitution. Si on utilise la forme >(liste), l’écriture dans le
fichier fournira des entrées pour la liste. Si la forme <(liste) est
utilisée, le fichier passe en argument devra être lu pour obtenir la
sortie de la liste.
Sur les systèmes qui le permettent, la substitution de processus est
effectuée simultanément au développement des paramètres et variables, à
la substitution de commande et au développement arithmétique.
Découpage en mots
Les résultats du développement des paramètres, de la substitution de
commande et du développement arithmétique qui ne se trouvent pas entre
guillemets doubles sont analysés par l’interpréteur afin d’appliquer le
découpage en mots.
The shell treats each character of IFS as a delimiter, and splits the
results of the other expansions into words on these characters. If IFS
is unset, or its value is exactly <space><tab><newline>, the default,
then sequences of <space>, <tab>, and <newline> at the beginning and
end of the results of the previous expansions are ignored, and any
sequence of IFS characters not at the beginning or end serves to
delimit words. If IFS has a value other than the default, then
sequences of the whitespace characters space and tab are ignored at the
beginning and end of the word, as long as the whitespace character is
in the value of IFS (an IFS whitespace character). Any character in
IFS that is not IFS whitespace, along with any adjacent IFS whitespace
characters, delimits a field. A sequence of IFS whitespace characters
is also treated as a delimiter. If the value of IFS is null, no word
splitting occurs.
Les arguments vides explicites ("" ou '') sont conservés. Les arguments
vides implicites non protégés, résultant du développement des
paramètres qui n’ont pas de valeurs, sont supprimés. Si un paramètre
sans valeur est développé entre guillemets doubles, le résultat est un
argument vide qui est conservé.
Remarquez que si aucun développement n’a lieu, le découpage en mots
n’est pas effectué.
Développement des chemins
After word splitting, unless the -f option has been set, bash scans
each word for the characters *, ?, and [. If one of these characters
appears, then the word is regarded as a pattern, and replaced with an
alphabetically sorted list of file names matching the pattern. If no
matching file names are found, and the shell option nullglob is not
enabled, the word is left unchanged. If the nullglob option is set,
and no matches are found, the word is removed. If the failglob shell
option is set, and no matches are found, an error message is printed
and the command is not executed. If the shell option nocaseglob is
enabled, the match is performed without regard to the case of
alphabetic characters. Note that when using range expressions like
[a-z] (see below), letters of the other case may be included, depending
on the setting of LC_COLLATE. When a pattern is used for pathname
expansion, the character “.” at the start of a name or immediately
following a slash must be matched explicitly, unless the shell option
dotglob is set. When matching a pathname, the slash character must
always be matched explicitly. In other cases, the “.” character is not
treated specially. See the description of shopt below under SHELL
BUILTIN COMMANDS for a description of the nocaseglob, nullglob,
failglob, and dotglob shell options.
La variable de l’interpréteur GLOBIGNORE peut servir à restreindre
l’ensemble des noms de fichiers correspondant à un motif. Si GLOBIGNORE
existe, chaque nom de fichier qui correspond aussi à un motif de
GLOBIGNORE est supprimé de la liste des correspondances. Les noms de
fichiers « . » et « .. » sont toujours ignorés quand GLOBIGNORE existe
et n’est pas vide. Toutefois, configurer GLOBIGNORE avec une valeur non
vide a pour effet d’activer l’option d’interpréteur dotglob, ainsi tous
les autres noms de fichiers commençant par « . » correspondront. Pour
obtenir l’ancien comportement ignorant les noms commençant par « . »,
placez « .* » dans l’un des motifs de GLOBIGNORE. L’option dotglob est
désactivée si la variable GLOBIGNORE est inexistante.
Motifs génériques
Tout caractère apparaissant dans un motif, hormis les caractères
spéciaux décrits plus bas correspond avec lui-même. Le caractère NUL ne
peut pas se trouver dans un motif. Une contre-oblique protège le
caractère qui la suit ; la contre-oblique de protection est supprimée
lors de la recherche de correspondance. Les caractères spéciaux de
motifs doivent être protégés s’ils sont destinés à une correspondance
littérale.
Les caractères spéciaux ont les significations suivantes :
* Matches any string, including the null string. When the
globstar shell option is enabled, and * is used in a filename
expansion context, two adjacent *s used as a single pattern will
match all files and zero or more directories and subdirectories.
If followed by a /, two adjacent *s will match only directories
and subdirectories.
? Correspond à n’importe quel caractère.
[...] Correspond à tout caractère entre les crochets. Un couple de
caractères séparés par un trait d’union indique une expression
de plage ; tout caractère qui correspond à n’importe quel
caractère situé entre les deux bornes incluses, en utilisant les
suites de collations des paramètres linguistiques régionaux
courants et le jeu de caractères. Si le premier caractère
suivant le [ est un ! ou un ^ alors la correspondance se fait
sur tous les caractères hors plage. L’ordre de tri des
caractères dans les expressions de plage est déterminé par les
paramètres linguistiques régionaux courants et par la valeur de
la variable de l’interpréteur LC_COLLATE si existante. Un - peut
être mis en correspondance en l’incluant en premier ou dernier
caractère de l’ensemble. Un ] peut être mis en correspondance en
l’incluant en premier caractère de l’ensemble.
Entre [ et ], on peut indiquer une classe de caractère en
utilisant la syntaxe [:classe:], où classe est l’une des classes
suivantes, définies dans le standard POSIX :
alnum alpha ascii blank cntrl digit graph lower print punct
space upper word xdigit
Une classe correspond à un caractère quelconque qui s’y trouve.
La classe de caractères word correspond aux lettres, aux
chiffres et au caractère souligné « _ ».
Entre [ et ], on peut indiquer une classe d'équivalence en
utilisant la syntaxe [=c=], qui correspond à n’importe quel
caractère ayant le même poids de collation (comme indiqué par
les paramètres linguistiques régionaux courants) que le
caractère c.
Entre [ et ], la syntaxe [.symbole.] correspond au symbole de
collation symbole.
Si l’option extglob d’interpréteur est activée par la commande interne
shopt plusieurs opérateurs de correspondance étendue sont reconnus.
Dans la description suivante, une liste-motif est une liste d’un ou
plusieurs motifs séparés par des |. Les motifs composés sont formés en
utilisant un ou plusieurs sous-motifs comme suit :
?(liste-motif)
Correspond à zéro ou une occurrence des motifs indiqués
*(liste-motif)
Correspond à zéro ou plusieurs occurrences des motifs
indiqués
+(liste-motif)
Correspond à une ou plusieurs occurrences des motifs
indiqués
@(liste-motif)
Correspond à une occurrence exactement des motifs
indiqués
!(liste-motif)
Correspond à tout sauf l’un des motifs indiqués
Suppression des protections
Après les développements précédents, toutes les occurrences non
protégées des caractères \, ' et " qui ne résultent pas d’un des
développements ci-dessus sont supprimées.
REDIRECTIONS
Avant qu’une commande ne soit exécutée, il est possible de rediriger
son entrée et sa sortie en utilisant une notation spéciale interprétée
par l’interpréteur. Les redirections peuvent également servir à ouvrir
ou fermer des fichiers dans l’environnement courant de l’interpréteur.
Les opérateurs de redirection suivants peuvent précéder ou apparaître
n’importe où dans une commande simple ou suivre une commande. Les
redirections sont traitées dans leur ordre d’apparition, de gauche à
droite.
Dans les descriptions suivantes, si le numéro de descripteur de fichier
est omis et si le premier caractère de l’opérateur de redirection est
<, la redirection se rapporte à l’entrée standard (descripteur de
fichier 0). Si le premier caractère de l’opérateur de redirection est
>, la redirection se rapporte à la sortie standard (descripteur de
fichier 1).
Le mot qui suit l’opérateur de redirection dans les descriptions
suivantes, à moins qu’il en soit fait état autrement, est soumis au
développement des accolades, du tilde, des paramètres, à la
substitution de commande, au développement arithmétique, à la
suppression des protections, au développement des chemins et au
découpage en mots. S’il se développe en plusieurs mots, bash signale
une erreur.
Remarquez que l’ordre des redirections est important. Par exemple, la
commande
ls > liste_répertoires 2>&1
redirige à la fois la sortie standard et la sortie d’erreur standard
vers le fichier liste_répertoires, alors que la commande
ls 2>&1 > liste_répertoires
directs only the standard output to file dirlist, because the standard
error was duplicated from the standard output before the standard
output was redirected to dirlist.
Bash gère plusieurs noms de fichiers de façon particulière, lorsqu’ils
sont utilisés dans des redirections, comme décrit dans la table
suivante :
/dev/fd/fd
Si fd est un entier correct, le descripteur de fichier fd
est dupliqué.
/dev/stdin
Le descripteur de fichier 0 est dupliqué.
/dev/stdout
Le descripteur de fichier 1 est dupliqué.
/dev/stderr
Le descripteur de fichier 2 est dupliqué.
/dev/tcp/host/port
Si host est une adresse Internet ou un nom de machine
correct et si port est un numéro de « port » entier ou un
nom de service, bash tentera d’ouvrir une connexion TCP
sur la « socket » correspondante.
/dev/udp/host/port
Si host est un nom de machine correct ou une adresse
Internet et si port est un numéro de port entier ou un
nom de service, bash tentera d’ouvrir une connexion UDP
sur la « socket » correspondante.
Un échec à l’ouverture ou à la création d’un fichier conduit à l’échec
de la redirection.
Les redirections qui utilisent des descripteurs de fichiers supérieurs
à 9 doivent être utilisés avec précaution car il peut y avoir des
conflits avec les descripteurs de fichiers que l’interpréteur utilise
en interne.
Notez que la commande interne exec peut faire appliquer les
redirections à l’interpréteur de commande en cours.
Redirection d’entrée
Une redirection d’entrée conduit à l’ouverture en lecture avec le
descripteur de fichier numéro n du fichier dont le nom résulte du
développement du mot ou en tant qu’entrée standard (descripteur de
fichier 0) si n n’est pas spécifié.
Le format général des redirections d’entrée est :
[n]<mot
Redirection de sortie
Une redirection de sortie conduit à l’ouverture en écriture du fichier
dont le nom résulte du développement du mot avec comme descripteur de
fichier n ou en tant que sortie standard (descripteur de fichier 1) si
n n’est pas spécifié. Si le fichier n’existe pas, il est créé. S’il
existait déjà, sa taille est ramenée à 0.
Le format général des redirections de sortie est le suivant :
[n]>mot
Si l’opérateur de redirection est > et si l’option noclobber de la
commande interne set est activée, la redirection échouera si le fichier
dont le nom résulte du développement du mot existe et est un fichier
normal. Si l’opérateur de redirection est >| ou l’opérateur > avec
l’option noclobber de la commande interne set n’est pas activée, la
redirection sera tentée même si le fichier dont le nom résulte du
développement du mot existe.
Ajout d’une sortie redirigée
La redirection de la sortie de cette façon conduit à l’ouverture du
fichier dont le nom résulte du développement du mot pour ajouter au
descripteur de fichier n ou à la sortie standard (descripteur de
fichier 1) si n n’est pas spécifié. Si le fichier n’existe pas, il est
créé.
Le format général pour les sorties avec ajout est :
[n]>>mot
Redirection de la sortie standard et de la sortie d’erreur standard
This construct allows both the standard output (file descriptor 1) and
the standard error output (file descriptor 2) to be redirected to the
file whose name is the expansion of word.
Il y a deux formes pour rediriger les sortie standard et sortie
d’erreur standard :
&>mot
et
>&mot
La première des deux formes est préférée. Ceci est sémantiquement
équivalent à
>mot 2>&1
Appending Standard Output and Standard Error
This construct allows both the standard output (file descriptor 1) and
the standard error output (file descriptor 2) to be appended to the
file whose name is the expansion of word.
The format for appending standard output and standard error is:
&>>word
This is semantically equivalent to
>>word 2>&1
Document en ligne
This type of redirection instructs the shell to read input from the
current source until a line containing only delimiter (with no trailing
blanks) is seen. All of the lines read up to that point are then used
as the standard input for a command.
Le format des documents en ligne est le suivant :
<<[-]mot
document_en_ligne
délimiteur
No parameter expansion, command substitution, arithmetic expansion, or
pathname expansion is performed on word. If any characters in word are
quoted, the delimiter is the result of quote removal on word, and the
lines in the here-document are not expanded. If word is unquoted, all
lines of the here-document are subjected to parameter expansion,
command substitution, and arithmetic expansion. In the latter case,
the character sequence \<newline> is ignored, and \ must be used to
quote the characters \, $, and `.
Si l’opérateur de redirection est <<-, alors les tabulations en tête de
chaque ligne sont supprimées de l’entrée, y compris dans la ligne
contenant délimiteur. Ceci permet d’indenter de façon naturelle les
documents en ligne au sein des scripts.
Chaînes en ligne
Une variante aux documents en ligne, le format est :
<<<mot
Le mot est développé et fourni à la commande sur son entrée standard.
Dédoublement de descripteur de fichier
L’opérateur de redirection
[n]<&mot
permet de dupliquer les descripteurs de fichiers en entrée. Si le mot
se transforme en un ou plusieurs chiffres, le descripteur de fichier
noté par n devient une copie de ce descripteur. Si les chiffres du mot
ne correspondent pas à un descripteur ouvert en lecture, une erreur de
redirection se produit. Si le mot prend la forme -, le descripteur n
est fermé. Si n n’est pas mentionné, l’entrée standard (descripteur 0)
est utilisée.
L’opérateur
[n]>&mot
est utilisé de façon similaire pour dupliquer les descripteurs de
sortie. Si n n’est pas explicité, la sortie standard (descripteur 1)
est utilisée. Si les chiffres du mot ne correspondent pas à un
descripteur en écriture, une erreur de redirection se produit. Dans le
cas particulier où n est omis et où mot ne se développe pas en un ou
plusieurs chiffres, les sorties standard et d’erreur standard sont
toutes deux redirigées comme décrit précédemment.
Déplacement de descripteurs de fichiers
L’opérateur de redirection
[n]<&chiffre-
déplace le descripteur de fichier chiffre vers le descripteur de
fichier n ou sur l’entrée standard (descripteur de fichier 0) si n
n’est pas spécifié. chiffre est fermé après avoir été dupliqué en n.
De la même façon, l’opérateur de redirection
[n]>&chiffre-
déplace le descripteur de fichier chiffre vers le descripteur de
fichier n ou sur la sortie standard (descripteur de fichier 1) si n
n’est pas spécifié.
Ouverture en Lecture/Écriture d’un descripteur de fichier
L’opérateur de redirection
[n]<>mot
conduit à l’ouverture du fichier dont le nom résulte du développement
du mot, à la fois en lecture et en écriture et lui affecte le
descripteur de fichier n ou bien le descripteur 0 si n n’est pas
mentionné. Si le fichier n’existe pas, il est créé.
ALIAS
Aliases allow a string to be substituted for a word when it is used as
the first word of a simple command. The shell maintains a list of
aliases that may be set and unset with the alias and unalias builtin
commands (see SHELL BUILTIN COMMANDS below). The first word of each
simple command, if unquoted, is checked to see if it has an alias. If
so, that word is replaced by the text of the alias. The characters /,
$, `, and = and any of the shell metacharacters or quoting characters
listed above may not appear in an alias name. The replacement text may
contain any valid shell input, including shell metacharacters. The
first word of the replacement text is tested for aliases, but a word
that is identical to an alias being expanded is not expanded a second
time. This means that one may alias ls to ls -F, for instance, and
bash does not try to recursively expand the replacement text. If the
last character of the alias value is a blank, then the next command
word following the alias is also checked for alias expansion.
Les alias sont créés et affichés avec la commande alias et supprimés
avec la commande unalias.
Il n’existe pas de mécanisme permettant d’utiliser des arguments dans
le texte de remplacement. S’ils sont nécessaires, une fonction de
l’interpréteur devrait être utilisée (voir FONCTIONS plus bas).
Les alias ne sont pas développés quand l’interpréteur n’est pas
interactif sauf si l’option expand_aliases de l’interpréteur est créée
par la commande shopt (voir plus bas la description de shopt dans
COMMANDES INTERNES DE L’INTERPRÉTEUR ).
Les règles concernant la définition et l’utilisation des alias sont un
peu confuses. Bash lit toujours au moins une ligne d’entrée
complètement avant d’exécuter une quelconque commande de cette ligne.
Les alias sont traités lorsque la commande est lue et non pas
lorsqu’elle est exécutée. Ainsi, une définition d’alias apparaissant
sur la même ligne qu’une autre commande ne prend pas effet avant la
lecture de la prochaine ligne d’entrée. Autrement dit, une commande
placée à la suite d’une définition d’alias, sur la même ligne ne sera
pas affectée par cet alias. Ce comportement est également important
lors de l’exécution des fonctions. Les alias sont traités lorsque la
définition de la fonction est lue et non pas lors de l’exécution de
cette fonction. Ainsi des alias définis dans une fonction ne sont pas
disponibles avant la fin de l’exécution de la fonction. Pour plus de
tranquillité, placez toujours les définitions d’alias sur des lignes
isolées et n’utilisez jamais la commande alias dans les commandes
composées.
Pour quasiment chaque usage, les alias sont surpassés par les fonctions
de l’interpréteur.
FONCTIONS
Une fonction de l’interpréteur, définie comme décrit plus haut, dans
GRAMMAIRE DE L’INTERPRÉTEUR, conserve une suite de commandes pour
exécution ultérieure. Lorsque le nom d’une fonction de l’interpréteur
est utilisée comme un simple nom de commande, la liste des commandes
associées à ce nom de fonction est exécutée. Les fonctions sont
exécutées dans le contexte de l’interpréteur courant ; aucun nouveau
processus n’est créé pour les interpréter (à la différence d’un
script). Lorsqu’une fonction est exécutée, les arguments de la fonction
deviennent les paramètres positionnels pendant son exécution. Le
paramètre spécial # est mis à jour en conséquence. Le paramètre spécial
0 reste inchangé. Le premier élément de la variable FUNCNAME est mis au
nom de la fonction pendant son exécution. Tous les autres aspects de
l’environnement d’exécution de l’interpréteur sont identiques entre la
fonction et le contexte d’appel, à l’exception que les captures de
DEBUG et RETURN (voir plus bas la description de la commande interne
trap dans COMMANDES INTERNES DE L’INTERPRÉTEUR ) ne sont pas héritées,
à moins que la fonction ait l’attribut trace de positionné (voir plus
bas la description de la commande interne declare) ou que l’option
d’interpréteur -o functrace ait été activée avec la commande interne
set (auquel cas toutes les fonctions hériteront des captures de DEBUG
et RETURN).
Les variables locales d’une fonction peuvent être déclarées avec la
commande interne local. Autrement, les variables et leurs valeurs sont
partagées entre la fonction et son appelant.
Si la commande interne return est exécutée dans une fonction, celle-ci
se termine et l’exécution reprend avec la commande suivant l’appel de
fonction. Toute commande associée à la capture de RETURN est exécutée
avant que l’exécution reprenne. Quand une fonction se termine, les
paramètres positionnels et le paramètre spécial # reprennent les
valeurs qu’ils avaient avant l’appel de fonction.
Les noms des fonctions et leurs définitions peuvent être affichés avec
l’option -f des commandes internes declare ou typeset. Les options -F
de declare ou typeset n’afficheront que les noms des fonctions (et
facultativement le fichier source et le numéro de ligne, si l’option
d’interpréteur extdebug est activée). Les fonctions peuvent être
exportées avec l’option -f de la commande interne export, afin d’être
automatiquement définies dans les sous-interpréteurs. Une définition de
fonction peut être supprimée avec l’option -f de la commande interne
unset. Remarquez que les fonctions et variables de l’interpréteur de
même nom pourront induire à plusieurs éléments de mêmes noms dans
l’environnement passé aux enfants de l’interpréteur. Un soin
particulier doit être pris dans les cas où cela peut conduire à un
problème.
Les fonctions peuvent être récursives. Aucune limite n’est imposée
quant au nombre d’appels récursifs.
ÉVALUATION ARITHMÉTIQUE
L’interpréteur permet, dans certaines circonstances, l’évaluation
d’expressions arithmétiques (voir les commandes internes let et declare
ainsi que Développement arithmétique). L’évaluation est effectuée en
utilisant des entiers de longueur fixe, sans vérification du
débordement. Néanmoins, la division par 0 est capturée et marquée comme
une erreur. Les opérateurs, leur priorité, associativité et leur valeur
sont identiques à ceux du langage C. La liste suivante d’opérateurs est
entre opérateurs de niveaux de priorité identiques. Les niveaux sont
décrits par ordre de priorité décroissante.
id++ id--
post-incrément et post-décrément de variables
++id --id
pré-incrément et pré-décrément de variables
- + plus et moins unaires
! ~ négations logique et binaire
** exponentiation
* / % multiplication, division, reste
+ - addition, soustraction
<< >> décalage arithmétique à gauche et à droite
<= >= < >
comparaisons
== != égalité et différence
& ET binaire
^ OU exclusif binaire
| OU binaire
&& ET logique
|| OU logique
expr?expr:expr
opérateur conditionnel
= *= /= %= += -= <<= >>= &= ^= |=
affectations
expr1 , expr2
virgule
On peut utiliser les variables de l’interpréteur comme opérandes, le
développement des paramètres étant effectué avant l’évaluation
arithmétique. Dans une expression, les variables de l’interpréteur
peuvent également être référencées par leur nom, sans utiliser la
syntaxe de développement des paramètres. Une variable d’interpréteur
qui est vide ou inexistante est évaluée à 0 lorsqu’on y accède par son
nom sans utiliser la syntaxe de développement des paramètres. La valeur
d’une variable est évaluée comme une expression arithmétique lorsqu’on
y accède ou lorsqu’une variable, qui a vu son attribut integer (entier)
positionné en utilisant declare -i, se voit affecter une valeur. Une
valeur vide est évaluée à 0. Une variable d’interpréteur n’a donc pas
besoin d’avoir son attribut integer de positionné pour être utilisable
dans un calcul.
Les constantes commençant par un 0 sont interprétées comme des nombres
octaux. Un entête 0x ou 0X indique une valeur hexadécimale. Sinon, les
nombres ont la forme [base#]n ou la base est un nombre décimal entre 2
et 64 représentant la base arithmétique et n est un nombre exprimé dans
cette base. Si la base# est omise, la base 10 est utilisée. Les
chiffres supérieurs à 9 sont représentés par les lettres minuscules,
les lettres majuscules, le @ et le _, dans cet ordre. Si la base est
inférieure ou égale à 36 les minuscules et les majuscules peuvent être
utilisées de façon interchangeable pour représenter les nombres entre
10 et 35.
Les opérateurs sont évalués par ordre de priorité. Les sous-expressions
entre parenthèses sont évaluées en premier, ce qui permet de surpasser
les règles de priorité ci-dessus.
CONDITIONS
Les conditions sont utilisées par la commande composée [[ et les
commandes internes test et [ pour vérifier l’état d’un fichier et
effectuer des comparaisons arithmétiques ou sur des chaînes. Les
conditions se forment à partir des primitives unaires ou binaires
suivantes. Si un quelconque argument fichier de l’une des primitives
est de la forme /dev/fd/n, alors le descripteur de fichier n est
examiné. Si l’argument fichier de l’une des primitives est parmi
/dev/stdin, /dev/stdout ou /dev/stderr, le descripteur de fichier 0, 1
ou 2, respectivement, est examiné.
Sauf indication contraire, les primitives relatives aux fichiers
suivent les liens symboliques et opèrent sur la cible du lien plutôt
que sur le lien lui-même.
Voir la description de la commande interne test (paragraphe COMMANDES
INTERNES DE L’INTERPRÉTEUR plus bas) pour la gestion des paramètres
(c’est-à-dire des paramètres manquants).
-a fichier
Vrai si le fichier existe.
-b fichier
Vrai si le fichier existe et est un fichier spécial bloc.
-c fichier
Vrai si le fichier existe et est un fichier spécial caractère.
-d fichier
Vrai si le fichier existe et est un répertoire.
-e fichier
Vrai si le fichier existe.
-f fichier
Vrai si le fichier existe et est un fichier normal.
-g fichier
Vrai si le fichier existe et a son bit Set-GID de mis.
-h fichier
Vrai si le fichier existe et est un lien symbolique.
-k fichier
Vrai si le fichier existe et a son bit « sticky » de mis.
-p fichier
Vrai si le fichier existe et est un tube nommé (FIFO).
-r fichier
Vrai si le fichier existe et est accessible en lecture.
-s fichier
Vrai si le fichier existe et a une taille strictement positive.
-t fd Vrai si le descripteur de fichier fd est ouvert et se rapporte à
un terminal.
-u fichier
Vrai si le fichier existe et a son bit Set-UID de mis.
-w fichier
Vrai si le fichier existe et est accessible en écriture.
-x fichier
Vrai si le fichier existe et est exécutable.
-O fichier
Vrai si le fichier existe et appartient à l’UID effectif de
l’utilisateur.
-G fichier
Vrai si le fichier existe et appartient au GID effectif du
groupe.
-L fichier
Vrai si le fichier existe et est un lien symbolique.
-S fichier
Vrai si le fichier existe et est une « socket ».
-N fichier
Vrai si le fichier existe et a été modifié depuis sa dernière
lecture.
fichier_1 -nt fichier_2
Vrai si le fichier_1 est plus récent que le fichier_2 (selon les
dates de dernière modification) ou si fichier_1 existe et non
fichier_2.
fichier_1 -ot fichier_2
Vrai si le fichier_1 est plus vieux que le fichier_2 ou si
fichier_2 existe et non pas fichier_1.
fichier_1 -ef fichier_2
Vrai si le fichier_1 et le fichier_2 se rapportent au même
périphérique et ont les mêmes numéros d’i-noeuds.
-o nom_opt
Vrai si l’option d’interpréteur nom_opt est activée. Consulter
la liste des options plus bas dans la description de l’option -o
de la commande interne set.
-z chaîne
Vrai si la longueur de la chaîne est nulle.
chaîne
-n chaîne
Vrai si la longueur de la chaîne est non nulle.
chaîne_1 == chaîne_2
Vrai si les deux chaînes sont égales. Le symbole = peut servir à
remplacer == pour une stricte conformité POSIX.
chaîne_1 != chaîne_2
Vrai si les deux chaînes sont différentes.
chaîne_1 < chaîne_2
Vrai si chaîne_1 se trouve avant chaîne_2 dans l’ordre
lexicographique des paramètres linguistiques régionaux courants.
chaîne_1 > chaîne_2
Vrai si chaîne_1 se trouve après chaîne_2 dans l’ordre
lexicographique des paramètres linguistiques régionaux courants.
arg1 OP arg2
OP est l’un des opérateurs suivants -eq, -ne, -lt, -le, -gt ou
-ge. Ces opérateurs arithmétiques binaires renvoient vrai si
arg1 est respectivement égal, différent, inférieur, inférieur ou
égal, supérieur, supérieur ou égal à arg2. arg1 et arg2 peuvent
être des entiers positifs ou négatifs.
DÉVELOPPEMENT DES COMMANDES SIMPLES
Lors de l’exécution d’une commande simple, l’interpréteur effectue les
développements, affectations et redirections suivants de gauche à
droite.
1. Les mots que l’analyseur a repéré comme affectations de
variables (ceux qui précèdent le nom de la commande) et les
redirections sont conservées pour un traitement ultérieur.
2. Les mots qui ne sont ni des affectations de variables ni des
redirections sont développés. S’il reste des mots après le
développement, le premier mot est considéré comme le nom d’une
commande et les suivants comme ses arguments.
3. Les redirections sont effectuées comme décrit plus haut dans
REDIRECTIONS.
4. Le texte suivant le = dans chaque affectation de variable est
sujet au développement du tilde, des paramètres, à la
substitution de commande, au développement arithmétique et à la
suppression des protections avant d’être affecté à la variable.
Si aucun nom de commande ne résulte des précédentes opérations, les
affectations de variables modifient l’environnement courant de
l’interpréteur. Sinon les variables sont ajoutées à l’environnement de
la commande exécutée et n’affectent pas l’environnement de
l’interpréteur courant. Si une quelconque des tentatives d’affectation
concerne une variable en lecture seule, une erreur se produit et la
commande termine avec un état différent de zéro.
Si aucun nom de commande n’est obtenu, les redirections sont effectuées
mais ne modifient pas l’environnement de l’interpréteur courant. Une
erreur de redirection conduit à la terminaison de la commande avec un
état différent de zéro.
S’il reste un nom de commande après le développement, l’exécution a
lieu comme décrit plus bas. Sinon la commande termine. Si l’un des
développements contient une substitution de commande, l’état final de
la commande est l’état final de la dernière substitution de commande
effectuée. S’il n’y avait aucune substitution de commande, la commande
termine avec un état de zéro.
EXÉCUTION DES COMMANDES
Après le découpage de la ligne de commande en mots, si le résultat est
une commande simple suivie d’une liste facultative d’arguments, les
actions suivantes sont effectuées.
Si le nom de la commande ne contient aucune barre oblique,
l’interpréteur tente de la localiser. S’il existe une fonction de
l’interpréteur de ce nom, elle est appelée comme nous l’avons vu plus
haut dans FONCTIONS. Si le nom n’est pas celui d’une fonction,
l’interpréteur le recherche dans la liste des commandes internes. Si
une correspondance est trouvée, cette commande interne est appelée.
If the name is neither a shell function nor a builtin, and contains no
slashes, bash searches each element of the PATH for a directory
containing an executable file by that name. Bash uses a hash table to
remember the full pathnames of executable files (see hash under SHELL
BUILTIN COMMANDS below). A full search of the directories in PATH is
performed only if the command is not found in the hash table. If the
search is unsuccessful, the shell searches for a defined shell function
named command_not_found_handle. If that function exists, it is invoked
with the original command and the original command’s arguments as its
arguments, and the function’s exit status becomes the exit status of
the shell. If that function is not defined, the shell prints an error
message and returns an exit status of 127.
Si la recherche réussit ou si le nom de la commande contient une ou
plusieurs barres obliques, l’interpréteur exécute le programme demandé
dans un environnement d’exécution distinct. L’argument 0 est mis au nom
indiqué et les éventuels arguments restants de la commande sont mis aux
arguments indiqués.
Si cette exécution échoue parce que le programme n’est pas un
exécutable et si le fichier n’est pas un répertoire, il est pris pour
un script, un fichier contenant des commandes d’interpréteur. Un
sous-interpréteur est alors créé pour exécuter ce script. Ce
sous-interpréteur se réinitialisera lui-même, comme si un nouvel
interpréteur avait été appelé pour exécuter le script, à la différence
qu’il continuera à mémoriser l’emplacement des commandes connues de son
parent (voir hash plus bas dans COMMANDES INTERNES DE L’INTERPRÉTEUR ).
Si le programme est un fichier commençant par #!, le reste de la
première ligne indique un interprète pour ce programme. L’interpréteur
se chargera d’exécuter cet interprète spécifié sur les systèmes
d’exploitation qui ne gèrent pas eux-mêmes ce format d’exécutable. Les
arguments de l’interprète consistent en un seul argument facultatif
fourni sur la première ligne du fichier à la suite du nom de
l’interprète, suivi du nom du programme, suivi des arguments de la
commande s’il y en a.
ENVIRONNEMENT D’EXÉCUTION DES COMMANDES
L’interpréteur fournit un environnement d'exécution consistant en
l’ensemble des éléments suivants :
· les fichiers ouverts hérités par l’interpréteur à son appel et
modifiés par les redirections fournies à la commande interne
exec
· le répertoire de travail courant comme mis par cd, pushd ou popd
ou hérité par l’interpréteur à son appel
· le masque de création de fichier comme mis par umask ou hérité
du parent de l’interpréteur
· captures courantes mises par trap
· les paramètres de l’interpréteur sont mis par des affectations
de variables ou avec la commande interne set ou hérités de
l’environnement du parent de l’interpréteur
· les fonctions de l’interpréteur définies lors de l’exécution ou
héritées de l’environnement du parent de l’interpréteur ;
· les options activées à l’appel (par défaut ou avec les arguments
de ligne de commande) ou par set ;
· options activées par shopt ;
· les alias de l’interpréteur définies par la commande alias ;
· les ID des divers processus, y compris ceux des tâches en
arrière-plan, la valeur de $$ et la valeur de $PPID
Lorsqu’une commande autre qu’une commande interne ou une fonction de
l’interpréteur doit être exécutée, elle est appelée dans un
environnement d’exécution séparé constitué de ce qui suit. Sauf
indication contraire, les valeurs sont héritées de l’environnement de
l’interpréteur.
· les fichiers ouverts de l’interpréteur, ainsi que toutes
modifications et ajouts spécifiés par les redirections de la
commande ;
· le répertoire de travail courant ;
· le masque de création de fichiers ;
· les variables et les fonctions de l’interpréteur marquées pour
l’exportation, ainsi que les variables exportées spécialement
pour la commande ;
· les captures interceptées par l’interpréteur sont réinitialisées
aux valeurs héritées de l’interpréteur parent et les captures
ignorées par l’interpréteur restent ignorées
Une commande appelée dans un environnement distinct ne peut pas
affecter l’environnement d’exécution de l’interpréteur.
Les substitutions de commande, les commandes groupées entre parenthèses
et les commandes asynchrones sont appelées dans un environnement de
sous-interpréteur qui est une copie de celui de l’interpréteur, sauf
que les captures interceptées par l’interpréteur sont réinitialisées
aux valeurs que l’interpréteur avait héritées de son parent à son
appel. Les commandes internes appelées dans une conduite sont aussi
exécutées dans un environnement de sous-interpréteur. Les modifications
apportées à l’environnement d’une sous-interpréteur n’affectent
aucunement l’environnement d’exécution de l’interpréteur.
Subshells spawned to execute command substitutions inherit the value of
the -e option from the parent shell. When not in posix mode, Bash
clears the -e option in such subshells.
Si une commande est suivie par un & et que le contrôle des tâches n’est
pas actif, l’entrée standard par défaut de la commande est le fichier
vide /dev/null. Sinon, la commande appelée hérite des descripteurs de
fichiers de l’interpréteur appelant comme modifiés par les
redirections.
ENVIRONNEMENT
Quand un programme est appelé, il reçoit un tableau de chaînes que l’on
appelle environnement. Il s’agit d’une liste de couples nom-valeur, de
la forme nom=valeur.
L’interpréteur fournit plusieurs façons de gérer l’environnement. Au
démarrage, l’interpréteur analyse son propre environnement et crée un
paramètre pour chaque nom trouvé, en le marquant comme exportable vers
les processus enfants. Les commandes exécutées héritent de cet
environnement. Les commandes export et declare -x permettent d’ajouter
ou de supprimer des paramètres ou des fonctions de l’environnement. Si
la valeur d’un paramètre de l’environnement est modifiée, la nouvelle
valeur devient une partie de l’environnement et elle remplace
l’ancienne. L’environnement hérité par toute commande exécutée est
l’environnement initial de l’interpréteur, dont les valeurs peuvent
être modifiées dans l’interpréteur, moins les éléments supprimés par la
commande unset, plus les éléments ajoutés par les commandes export et
declare -x.
L’environnement d’une commande simple ou d’une fonction peut être
augmenté temporairement, en la faisant précéder des affectations de
paramètres, comme nous l’avons vu plus haut dans PARAMÈTRES. Ces
affectations ne concernent que l’environnement vu par cette commande.
Si l’option -k est mise (voir plus bas la commande interne set), alors
toutes les affectations de paramètres sont placées dans l’environnement
d’une commande exécutée et non seulement celles qui précèdent son nom.
Quand bash appelle une commande externe, la variable _ est mise au
chemin d’accès complet à cette commande et elle est transmise dans
l’environnement.
ÉTAT FINAL
The exit status of an executed command is the value returned by the
waitpid system call or equivalent function. Exit statuses fall between
0 and 255, though, as explained below, the shell may use values above
125 specially. Exit statuses from shell builtins and compound commands
are also limited to this range. Under certain circumstances, the shell
will use special values to indicate specific failure modes.
Du point de vue de l’interpréteur, une commande qui termine avec état
final de zéro a réussi. Un état final de zéro indique le succès. Un
état final différent de zéro indique un échec. Quand une commande
termine par un signal mortel N, bash utilise la valeur 128+N comme état
final.
Si une commande n’est pas trouvée, le processus enfant créé pour
l’exécuter renvoie un état de 127. Si une commande est trouvée mais pas
exécutable, la valeur renvoyée est 126.
Si une commande échoue à cause d’une erreur survenue lors d’un
développement ou des redirections, l’état final est strictement plus
grand que zéro.
Les commandes internes renvoient un état de 0 (vrai) si réussies et une
valeur différente de zéro (faux) si une erreur se produit pendant leur
exécution. Toutes les commandes internes renvoient un état final de 2
pour indiquer un usage incorrect.
Bash lui-même renvoie l’état final de la dernière commande exécutée, à
moins qu’une erreur de syntaxe se produise, auquel cas il termine avec
une valeur différente de zéro. Voir aussi plus bas la commande interne
exit.
SIGNAUX
Quand bash fonctionne de façon interactive, en l’absence de toute
capture, il ignore SIGTERM (c’est ainsi que kill 0 ne tue pas un
interpréteur interactif) et SIGINT est intercepté et géré (c’est ainsi
que la commande interne wait est interruptible). Dans tous les cas,
bash ignore SIGQUIT. Si le contrôle des tâches est actif, bash ignore
SIGTTIN, SIGTTOU et SIGTSTP.
Les commandes externes lancées par bash ont les gestionnaires de
signaux mis aux valeurs héritées par l’interpréteur de son parent.
Quand le contrôle des tâches n’est pas actif, les tâches en
arrière-plan ignorent les signaux SIGINT et SIGQUIT en plus des
gestionnaires hérités. Les commandes exécutées en tant que résultat
d’une substitution de commande ignorent les signaux de contrôle de
tâches émis par le clavier SIGTTIN, SIGTTOU et SIGTSTP.
Par défaut, l’interpréteur termine à la réception de SIGHUP. Avant de
terminer, un interpréteur interactif renvoie le SIGHUP à toutes les
tâches en cours ou suspendues. Les tâches suspendues reçoivent aussi
SIGCONT pour s’assurer qu’elles reçoivent bien le SIGHUP. Pour
empêcher l’interpréteur d’envoyer le signal à une tâche particulière,
elle devrait être supprimée de la table des tâches avec la commande
interne disown (voir plus bas COMMANDES INTERNES DE L’INTERPRÉTEUR ) ou
marquée comme exemptée de SIGHUP en utilisant disown -h.
Si l’option d’interpréteur huponexit a été mise avec la fonction shopt,
bash envoie un signal SIGHUP à toutes les tâches lorsqu’un interpréteur
de commandes de connexion interactif termine.
Lorsque bash attend qu’une commande se termine et qu’il reçoit un
signal pour lequel une capture a été mise, la capture ne sera pas
exécutée tant que la commande n’est pas terminée. Lorsque bash attend
la fin d’une commande asynchrone par la commande interne wait, la
réception d’un signal pour lequel une capture a été mise conduira à un
retour immédiat de la commande interne wait avec un état final
supérieur à 128, à la suite de quoi la capture est immédiatement
exécutée.
CONTRÔLE DES TÂCHES
Le contrôle des tâches se réfère à la capacité de suspendre (suspend)
sélectivement l’exécution d’un processus et de la reprendre (resume)
ultérieurement. L’utilisateur bénéficie généralement de cette
possibilité grâce à l’action conjointe du pilote de terminal du système
et de bash.
L’interpréteur associe une tâche à chaque conduite. Il maintient une
table des tâches en cours d’exécution, cette table pouvant être
affichée avec la commande jobs. Quand bash lance une tâche de façon
asynchrone (en arrière-plan), il affiche une ligne qui ressemble à :
[1] 25647
Cette ligne indique que la tâche est la tâche numéro 1 et que le PID du
dernier processus dans la conduite associée à cette tâche est 25647.
Tous les processus d’une même conduite font partie de la même tâche.
Bash utilise la notion de tâche comme base du contrôle des tâches.
Pour faciliter l’implémentation d’une interface utilisateur pour le
contrôle de tâches, le système introduit la notion d’ID de groupe de
processus associés à un terminal. Les membres de ce groupe de processus
(processus dont le GID est égal au Process Group ID du terminal
courant) reçoivent les signaux émis par le clavier comme SIGINT. Ces
processus sont dits être au premier plan. Les processus en arrière-plan
sont ceux dont le Process-GID diffère de celui du terminal ; ils sont
indifférents aux signaux émis par le clavier. Seuls les processus au
premier plan peuvent lire depuis le terminal ou y écrire. Les processus
en arrière-plan qui tentent une lecture (ou une écriture) dans le
terminal reçoivent un signal SIGTTIN (SIGTTOU) émis par le pilote du
terminal, qui, sauf interception, suspend le processus.
Si le système d’exploitation sur lequel bash fonctionne permet le
contrôle des tâches, bash fournit des outils pour l’utiliser. La frappe
d’un caractère de suspension (généralement ^Z, Contrôle-Z) pendant
l’exécution d’un processus conduit à la suspension de celui-ci et
redonne la main à bash. La frappe d’un caractère de suspension différée
(généralement ^Y, Contrôle-Y) conduira à la suspension du processus au
moment où il tentera de lire des saisies depuis le terminal et la main
reviendra à bash. L’utilisateur peut alors manipuler l’état de cette
tâche en utilisant la commande bg (background = arrière-plan) pour en
continuer l’exécution en arrière-plan, la commande fg (foreground =
premier plan) pour la continuer au premier plan ou encore la commande
kill pour la tuer. Un ^Z s’applique immédiatement et a pour effet de
bord d’éliminer les sorties et saisies en attente.
There are a number of ways to refer to a job in the shell. The
character % introduces a job specification (jobspec). Job number n may
be referred to as %n. A job may also be referred to using a prefix of
the name used to start it, or using a substring that appears in its
command line. For example, %ce refers to a stopped ce job. If a
prefix matches more than one job, bash reports an error. Using %?ce,
on the other hand, refers to any job containing the string ce in its
command line. If the substring matches more than one job, bash reports
an error. The symbols %% and %+ refer to the shell’s notion of the
current job, which is the last job stopped while it was in the
foreground or started in the background. The previous job may be
referenced using %-. If there is only a single job, %+ and %- can both
be used to refer to that job. In output pertaining to jobs (e.g., the
output of the jobs command), the current job is always flagged with a
+, and the previous job with a -. A single % (with no accompanying job
specification) also refers to the current job.
Il suffit de nommer une tâche pour la ramener au premier plan : %1 est
synonyme de « fg %1 » et ramène la tâche 1 de l’arrière-plan vers le
premier plan. De même, « %1 & » reprend la tâche 1 en arrière-plan, de
façon équivalente à « bg %1 ».
L’interpréteur est immédiatement prévenu lorsqu’une tâche change
d’état. Normalement bash attend d’être prêt à afficher son interpréteur
avant de signaler des changements dans l’état des tâches, afin de ne
pas interrompre toute autre sortie. Si l’option -b de la commande
interne set est activée, bash signalera de telles modifications
immédiatement. Toute capture sur SIGCHLD est exécutée pour chaque
enfant qui termine.
If an attempt to exit bash is made while jobs are stopped (or, if the
checkjobs shell option has been enabled using the shopt builtin,
running), the shell prints a warning message, and, if the checkjobs
option is enabled, lists the jobs and their statuses. The jobs command
may then be used to inspect their status. If a second attempt to exit
is made without an intervening command, the shell does not print
another warning, and any stopped jobs are terminated.
INVITES
Quand il est exécuté de façon interactive, bash affiche l’invite de
base PS1 dès qu’il est prêt à lire une commande et l’invite secondaire
PS2 quand il a besoin de plus de saisies pour exécuter une commande.
Bash permet de personnaliser ces chaînes d’invite, en insérant un
certain nombre de suites de caractères spéciaux d’échappement par des
contre-obliques qui sont décodés comme suit :
\a un caractère ASCII d’alarme (07)
\d la date au format « Jour_de_la_semaine Mois Quantième »
(par exemple : « Tue May 26 »)
\D{format}
le format est passé à strftime(3) et le résultat est
inséré dans la chaîne de l’invite ; un format vide
implique une représentation du temps spécifique aux
paramètres linguistiques régionaux. Les accolades sont
nécessaires.
\e un caractère d’échappement ASCII (033)
\h le nom de la machine, jusqu’au premier point « . »
\H le nom de la machine
\j le nombre de tâches actuellement gérées par
l’interpréteur
\l le nom de base du nom de périphérique de terminal de
l’interpréteur
\n saut de ligne
\r retour chariot (carriage return)
\s le nom de l’interpréteur, c’est-à-dire le nom de base de
$0 (la portion suivant là dernière barre oblique)
\t l’heure actuelle au format HH:MM:SS sur 24 heures
\T l’heure actuelle au format HH:MM:SS sur 12 heures
\@ l’heure actuelle sur 12 heures au format HH:MM am/pm
\A l’heure actuelle au format HH:MM sur 24 heures
\u le nom de l’utilisateur
\v la version de bash (par exemple, 2.00)
\V le numéro de version complet (avec niveau de correctifs)
de bash, (par exemple, 2.00.0)
\w the current working directory, with $HOME abbreviated
with a tilde (uses the $PROMPT_DIRTRIM variable)
\W le nom de base du répertoire de travail courant, avec
$HOME abrégé en tilde (« ~ »)
\! le numéro d’historique de la commande
\# le numéro de la commande
\$ # si l’UID effectif est 0, $ sinon
\nnn le caractère de code octal nnn
\\ une contre-oblique
\[ débute une suite de caractères non imprimables, qui
peuvent être utilisés pour inclure une suite de
caractères de contrôle du terminal dans l’interpréteur
\] fin d’une suite de caractères non imprimables
Le numéro de commande et le numéro d’historique sont généralement
différents : le numéro d’historique d’une commande correspond à sa
position dans la file d’historique qui peut contenir des commandes
relues depuis cette liste (voir HISTORIQUE plus bas), alors que le
numéro de commande est simplement une position dans la suite de
commandes exécutées depuis le début de la session d’interpréteur
courante. Après que la chaîne a été décodée, elle est soumise au
développement des paramètres, à la substitution de commande, au
développement arithmétique au découpage des mots et à la suppression
des protections, selon la valeur de l’option d’interpréteur promptvars
(voir plus bas la description de shopt dans COMMANDES INTERNES DE
L’INTERPRÉTEUR ).
READLINE
This is the library that handles reading input when using an
interactive shell, unless the --noediting option is given at shell
invocation. Line editing is also used when using the -e option to the
read builtin. By default, the line editing commands are similar to
those of emacs. A vi-style line editing interface is also available.
Line editing can be enabled at any time using the -o emacs or -o vi
options to the set builtin (see SHELL BUILTIN COMMANDS below). To turn
off line editing after the shell is running, use the +o emacs or +o vi
options to the set builtin.
Notation readline
Dans ce paragraphe on utilisera la notation « à la emacs » pour
indiquer les frappes de touches. Les touches Contrôle sont notées
C-touche, par exemple C-n signifie Contrôle-N. De même, les touches
Méta sont notées par M-touche, ainsi M-x signifie Méta-X. (Sur les
claviers sans touches Méta, M-x signifie ESC x, c’est-à-dire presser la
touche d’Échappement puis la touche x. Cela fait de ESC le préfixe
méta. La combinaison M-C-x signifie ESC-Contrôle-x ou encore presser la
touche d’Échappement puis maintenez la touche Contrôle enfoncée tout en
pressant la touche x.)
Les commandes readline peuvent recevoir des arguments numériques, qui
fonctionnent en règle générale comme compteurs de répétitions. Parfois,
cependant, c’est le signe de l’argument qui est significatif.
L’utilisation d’un argument négatif pour une commande agissant dans un
sens donné (par ex. kill-line) conduit cette commande à agir dans la
direction opposée. Les commandes dont le comportement avec les
arguments diffère de ceci sont indiquées plus bas.
Lorsqu’une commande est indiquée comme détruisant du texte, le texte
effacé est en fait sauvegardé pour une éventuelle récupération
ultérieure (yanking). Il est conservé dans un tampon circulaire. Les
suppressions successives conduisent à l’accumulation du texte en un
seul bloc qui peut être récupéré en une fois. Les commandes non
destructrices séparent les blocs de textes dans le tampon circulaire.
Initialisation de readline
Readline est personnalisé en mettant des commandes dans un fichier
d’initialisation (le fichier inputrc). Le nom de ce fichier est pris
dans la variable de l’interpréteur INPUTRC. Si cette variable est
inexistante, le nom par défaut est ~/.inputrc. Lorsqu’un programme
utilisant la bibliothèque readline démarre, le fichier d’initialisation
est lu et les raccourcis clavier et les variables sont mis en place. Il
n’y a que quelques constructions élémentaires de possibles dans le
fichier d’initialisation de readline. Les lignes blanches sont
ignorées. Les lignes commençant par # sont des commentaires. Les lignes
commençant par $ indiquent des constructions conditionnelles. Les
autres lignes indiquent des raccourcis clavier et des paramétrages de
variables.
Les raccourcis clavier par défaut peuvent être modifiés par un fichier
inputrc. D’autres programmes qui utilisent cette bibliothèque peuvent
ajouter leurs propres commandes et raccourcis.
Par exemple, en plaçant
M-Control-u: universal-argument
ou
C-Meta-u: universal-argument
dans le fichier inputrc, on associera la suite de touches M-C-u à la
commande readline universal-argument.
Les caractères symboliques suivants sont acceptés : RUBOUT, DEL, ESC,
LFD, NEWLINE, RET, RETURN, SPC, SPACE et TAB.
En plus des noms de commandes, readline permet d’associer à une touche
une chaîne de caractères qui sera insérée lorsque la touche est pressée
(une macro).
Raccourcis clavier readline
La syntaxe de définition des raccourcis clavier dans le fichier inputrc
est simple. Tout ce qui est nécessaire est le nom de la commande ou le
texte d’une macro et la suite de touches à laquelle il faut l’associer.
Les noms de touches peuvent être spécifiés de l’une des deux façons :
comme un nom de touche symbolique, éventuellement précédé des préfixes
Meta- ou Control- ou sous forme d’une suite de touches.
En utilisant la forme touche:nom_de_fonction ou macro, touche est le
nom de la touche en anglais. Par exemple :
Control-u: universal-argument
Meta-Rubout: backward-kill-word
Control-o: "> output"
Dans l’exemple ci-dessus, C-u est associé à la fonction
universal-argument, M-DEL à la fonction backward-kill-word et C-o à
l’exécution de la macro exprimée dans la partie gauche (c’est-à-dire,
insérer le texte ‘‘> output’’ sur la ligne).
Avec la seconde forme, "touches":nom_de_fonction ou macro, touches
diffère de touche ci-dessus en ce que les chaînes notant une suite
complète de touches peut être spécifiée en plaçant la suite entre
guillemets doubles. Certaines suites de touches d’échappement dans le
style GNU Emacs peuvent être utilisées, comme dans l’exemple suivant,
mais les noms de caractères symboliques ne sont pas reconnus.
"\C-u": universal-argument
"\C-x\C-r": re-read-init-file
"\e[11~": "Function Key 1"
Dans cet exemple, C-u est à nouveau associé à la fonction
universal-argument, C-x C-r à la fonction re-read-init-file et ESC [ 1
1 ~ à l’insertion du texte ‘‘Function Key 1’’.
Le jeu complet des suites de caractères d’échappements du style GNU
Emacs est
\C- préfixe Contrôle
\M- préfixe Méta
\e caractère d’échappement
\\ contre-oblique
\" un guillemet " littéral
\' un guillemet ' littéral
En plus des suites de caractères d’échappement dans le style GNU Emacs,
un second jeu de suites de caractères d’échappement par contre-obliques
est disponible :
\a alerte (alarme)
\b effacement arrière (backspace)
\d effacement
\f saut de page (form feed)
\n saut de ligne
\r retour chariot (carriage return)
\t tabulation horizontale
\v tabulation verticale
\nnn le caractère 8 bits dont la valeur octale est nnn (de un
à trois chiffres)
\xHH le caractère 8 bits dont la valeur hexadécimale est HH
(un à deux symboles hexadécimaux)
Lorsqu’on saisit le texte d’une macro, il faut utiliser des guillemets
simples ou des doubles pour indiquer la définition de la macro. Les
textes non protégés sont considérés comme des noms de fonctions. Dans
le corps de la macro, les protections par contre-oblique décrites plus
haut sont développées. La contre-oblique protégera tout autre caractère
dans le texte de la macro, y compris " et '.
Bash permet d’afficher ou de modifier les raccourcis clavier readline
avec la commande interne bind. On peut basculer d’un mode d’édition à
l’autre en mode interactif en utilisant l’option -o de la commande
interne set (voir plus bas COMMANDES INTERNES DE L’INTERPRÉTEUR ).
Variables de readline
Readline dispose de variables permettant de personnaliser encore plus
son comportement. Une variable peut être mise dans le fichier inputrc
avec une affectation de la forme
set nom_de_variable valeur
Sauf indication contraire, les variables de readline prennent les
valeurs On ou Off (la casse étant sans importance). Les noms de
variables non reconnues sont ignorés. Lorsqu’une valeur de variable est
lue, les variables vides ou de valeur nulle, « on » (insensible à la
casse) et « 1 » sont équivalent à On. Toutes les autres valeurs sont
équivalentes à Off. Les variables et leurs valeurs par défaut, sont :
bell-style (audible)
Cette variable commande readline lorsqu’il faut déclencher
l’alarme du terminal. Si mise à none, readline n’émet jamais
d’alarme. Si mise à visible, readline utilise une alarme
visuelle s’il en est une de disponible. Si mise à audible,
readline essaie de faire sonner l’alarme du terminal.
bind-tty-special-chars (On)
Si mise à On, readline tente d’associer les caractères de
contrôle traités spécialement par le pilote de terminal du noyau
à leurs équivalents readline.
comment-begin (« # »)
Cette chaîne est insérée quand la commande readline
insert-comment est exécutée. Cette commande est associée à M-#
en mode emacs et à # en mode de commande vi.
completion-ignore-case (Off)
Si mise à On, readline effectue les correspondances et
complètements de noms de fichiers sans tenir compte de la casse.
completion-prefix-display-length (0)
The length in characters of the common prefix of a list of
possible completions that is displayed without modification.
When set to a value greater than zero, common prefixes longer
than this value are replaced with an ellipsis when displaying
possible completions.
completion-query-items (100)
Ceci détermine quand l’utilisateur est interrogé pour voir le
nombre de complètements possibles produits par la commande
possible-completions. Elle peut être mise à toute valeur entière
positive. Si le nombre de complètements possibles est supérieur
ou égal à la valeur de cette variable, il est demandé à
l’utilisateur s’il veut ou non les voir ; sinon, ils sont
simplement affichés sur le terminal.
convert-meta (On)
Si mise à On, readline transformera les caractères avec leur
huitième bit à 1 en suite de caractères ASCII en supprimant le
huitième bit et en insérant comme préfixe un caractère
d’échappement (en fait, en utilisant le caractère d’échappement
comme préfixe méta).
disable-completion (Off)
Si mise à On, readline empêchera le complètement des mots. Les
caractères de complètement seront insérés sur la ligne comme
s’ils avaient été associés à self-insert.
editing-mode (emacs)
Commande si readline doit démarrer avec des raccourcis clavier
similaires à emacs ou à vi. editing-mode peut être mis soit à
emacs ou soit à vi.
enable-keypad (Off)
Quand mise à On, readline essayera d’activer le clavier de
l’application lorsqu’elle sera appelée. Sur certains systèmes,
cela est nécessaire pour utiliser les flêches.
expand-tilde (Off)
Si mise à on, le développement du tilde est effectué lorsque
readline tente un complètement de commandes.
history-preserve-point (Off)
Si mise à on, le programme d’historique tente de placer le
curseur au même endroit sur chaque ligne de l’historique avec
previous-history ou next-history.
history-size (0)
Set the maximum number of history entries saved in the history
list. If set to zero, the number of entries in the history list
is not limited.
horizontal-scroll-mode (Off)
Quand mise à On, readline utilisera une seule ligne d’affichage
et fera défiler la saisie horizontalement sur une seule ligne
d’écran quand elle devient plus longue que la largeur de
l’écran, plutôt que de faire un retour à la ligne.
input-meta (Off)
Si mise à On, readline acceptera des saisies sur huit bits
(autrement dit il ne supprimera pas le huitième bit), quel que
soit le terminal utilisé. Le nom meta-flag est un synonyme pour
cette variable.
isearch-terminators (« C-[C-J »)
La chaîne des caractères qui doivent terminer une recherche
incrémentale sans que le caractère ne soit exécuté comme une
commande. Si cette variable n’a pas reçu de valeur, les
caractères ESC et C-J termineront une recherche incrémentale.
keymap (emacs)
Configure le jeu de raccourcis readline courant. L’ensemble des
noms corrects de jeux de raccourcis est emacs, emacs-standard,
emacs-meta, emacs-ctlx, vi, vi-command et vi-insert. vi est
équivalent à vi-command ; emacs est équivalent à emacs-standard.
La valeur par défaut est emacs ; la valeur de editing-mode
modifie aussi le jeu de raccourcis par défaut.
mark-directories (On)
Si mise à On, les noms de répertoires ont une barre oblique
d’ajoutée.
mark-modified-lines (Off)
Si mise à On, les lignes d’historique qui ont été modifiées
seront précédées à l’affichage d’un astérisque (*).
mark-symlinked-directories (Off)
Si mise à On, les noms complétés qui sont des liens symboliques
vers des répertoires ont une barre oblique d’ajoutée (selon la
valeur de mark-directories).
match-hidden-files (On)
Cette variable, quand mise à On, conduit readline à faire
correspondre des fichiers dont le nom commence par un « . »
(fichiers cachés) lors du complètement de noms de fichiers, à
moins que le « . » de tête soit fourni par l’utilisateur dans le
nom de fichier à compléter.
output-meta (Off)
Si mise à On, readline affichera directement les caractères
ayant leur huitième bit à 1, plutôt que d’utiliser une suite de
caractères d’échappement avec préfixe méta.
page-completions (On)
Si mise à On, readline utilise un visualisateur interne du type
more pour afficher un plein écran à la fois des complètements.
print-completions-horizontally (Off)
Si mise à On, readline affichera les complètements
correspondants triés horizontalement dans l’ordre alphabétique
plutôt que verticalement.
revert-all-at-newline (Off)
If set to on, readline will undo all changes to history lines
before returning when accept-line is executed. By default,
history lines may be modified and retain individual undo lists
across calls to readline.
show-all-if-ambiguous (Off)
Ceci modifie le comportement par défaut des fonctions de
complètement. Si mise à on, les mots qui ont plus d’un
complètement possibles conduisent à l’affichage immédiat des
correspondances plutôt qu’à l’émission d’une alarme.
show-all-if-unmodified (Off)
Ceci modifie le comportement par défaut des fonctions de
complètement de façon similaire à show-all-if-ambiguous. Si mise
à on, les mots qui ont plus d’un complètement possible sans
aucun complètement partiel possible (les complètements possibles
ne partagent pas de préfixe commun) conduisent à l’affichage
immédiat des correspondances plutôt qu’à l’émission d’une
alarme.
visible-stats (Off)
Si mise à On, un caractère indiquant le type de fichier, comme
signalé par stat(2) est ajouté aux noms de fichiers en affichant
les complètements possibles.
Constructions conditionnelles de readline
Readline implémente un mécanisme inspiré des fonctionnalités de
compilation conditionnelle du pré-processeur C qui permet d’effectuer
le paramétrage des raccourcis clavier et des variables selon les
résultats de tests. Il y a quatre directives d’analyse utilisées.
$if La structure $if permet de choisir les raccourcis selon le mode
d’édition, le terminal utilisé ou l’application utilisant
readline. Le texte du test va jusqu’à la fin de la ligne ; aucun
caractère n’est nécessaire pour le délimiter.
mode La forme mode= de la directive $if est utilisée pour
vérifier si readline est en mode emacs ou vi. Ceci peut
être utilisé conjointement à la commande set keymap, par
exemple pour ne mettre les raccourcis des jeux de
raccourcis emacs-standard et emacs-ctlx que si readline
démarre en mode emacs.
term La forme term= peut être utilisée pour ajouter des
raccourcis clavier spécifiques au terminal, comme
associer des suites de touches produites par des touches
de fonction du terminal. Le mot à droite du signe = est
comparé à la fois au nom complet du terminal et à la
portion de nom du terminal qui précède le premier signe
-. Ceci permet, par exemple, de faire correspondre sun
avec à la fois sun et sun-cmd.
application
La structure application est utilisée pour inclure des
paramétrages spécifiques à chaque application. Chaque
programme utilisant la bibliothèque readline configure un
nom d'application et un fichier d’initialisation peut
tester une valeur particulière. Ceci peut être utilisé
pour associer des suites de touches à des fonctions
utiles pour un certain programme. Par exemple, les
commandes suivantes ajoutent une suite de touches qui
protège le mot courant ou précédant dans Bash :
$if Bash
# Protéger le mot courant ou le précédant
"\C-xq": "\eb\"\ef\""
$endif
$endif Cette commande, comme on l’a vu dans l’exemple ci-dessus,
termine une commande $if.
$else Permet d’ajouter des commandes qui seront exécutées si un $if
échoue.
$include
Cette directive prend un seul nom de fichier comme argument et y
lit les commandes et les raccourcis. Par exemple, la directive
suivante lirait le fichier /etc/inputrc :
$include /etc/inputrc
Recherche
Readline fournit des commandes de recherche au sein de l’historique de
commandes (voir HISTORIQUE plus bas) des lignes contenant une chaîne
donnée. Il y a deux modes de recherche : incrémental et non
incrémental.
Les recherches incrémentales commencent avant même que l’utilisateur
ait terminé de saisir la chaîne recherchée. À chaque caractère saisi,
readline affiche l’élément suivant de l’historique qui correspond à la
chaîne déjà entrée. Une recherche incrémentale nécessite seulement le
nombre de caractères indispensable pour retrouver l’élément
d’historique désiré. Les caractères se trouvant dans la variable
isearch-terminators servent à terminer une recherche incrémentale. Si
aucune valeur n’a été affectée à cette variable les caractères
Échappement (Escape) et Contrôle-J terminent une recherche
incrémentale. Contrôle-G permet d’interrompre une recherche
incrémentale et de restaurer la ligne originale. Lorsque la recherche
est finie, l’élément d’historique contenant la chaîne désirée devient
la ligne courante.
Pour trouver les autres éléments correspondant dans la file
d’historique, saisissez selon Contrôle-S ou Contrôle-R. Ceci
recherchera en avant ou en arrière dans l’historique l’élément suivant
correspondant à la chaîne saisie jusque-là. Toute autre suite de
touches associée à une commande readline interrompra la recherche et
exécutera la commande. Par exemple, un saut de ligne interrompra la
recherche et acceptera la ligne, exécutant ainsi la commande de la file
d’historique.
Readline se souvient de la dernière chaîne de recherche incrémentale.
Si deux Contrôle-R sont tapés sans caractère pour définir une nouvelle
recherche de chaîne, toute chaîne mémorisée sera utilisée.
Les recherches non incrémentales lisent la chaîne désirée en entier
avant de démarrer la recherche de correspondance dans la liste
d’historique. La chaîne peut être saisie par l’utilisateur ou faire
partie du contenu de la ligne courante.
Noms des commandes readline
Ce qui suit est une liste des noms de commandes et les suites de
touches auxquelles elles sont associées par défaut. Les noms de
commandes sans suite de touche les accompagnant ne sont pas associées
par défaut. Dans les descriptions suivantes, le curseur (point) se
rapporte à la position courante du curseur et la marque se rapporte à
une position de curseur sauvegardée par la commande set-mark. Le texte
entre le curseur et la marque est désigné comme la zone.
Commandes de déplacement
beginning-of-line (C-a)
Saut au début de la ligne courante.
end-of-line (C-e)
Saut à la fin de la ligne.
forward-char (C-f)
Avancer d’un caractère.
backward-char (C-b)
Reculer d’un caractère.
forward-word (M-f)
Avancer jusqu’à la fin du mot suivant. Les mots sont composés de
caractères alphanumériques (lettres et chiffres).
backward-word (M-b)
Reculer jusqu’au début du mot courant ou du précédent. Les mots
sont composés de caractères alphanumériques (lettres et
chiffres).
shell-forward-word
Move forward to the end of the next word. Words are delimited
by non-quoted shell metacharacters.
shell-backward-word
Move back to the start of the current or previous word. Words
are delimited by non-quoted shell metacharacters.
clear-screen (C-l)
Effacer l’écran, en laissant la ligne courante au sommet de
l’écran. S’il y a un argument, rafraîchir la ligne courante sans
effacer l’écran.
redraw-current-line
Rafraîchir la ligne courante.
Commandes de manipulation de l’historique
accept-line (Saut de ligne, Retour-Chariot)
Valider la ligne, sans se soucier de l’emplacement du curseur.
Si la ligne n’est pas vide, l’ajouter à la file d’historique,
sous contrôle de la variable HISTCONTROL. Si cette ligne est
une modification d’une ligne de l’historique, restaurer cette
dernière.
previous-history (C-p)
Récupérer la commande précédente de la file d’historique, en
remontant dans la file.
next-history (C-n)
Récupérer la commande suivante dans la file d’historique, en
descendant dans la file.
beginning-of-history (M-<)
Récupérer la première ligne de l’historique.
end-of-history (M->)
Retourner à la fin de l’historique de saisie, c’est-à-dire à la
ligne en cours de saisie.
reverse-search-history (C-r)
Rechercher en arrière dans l’historique, en remontant. C’est une
recherche incrémentale.
forward-search-history (C-s)
Rechercher en avant dans l’historique, en descendant. C’est une
recherche incrémentale.
non-incremental-reverse-search-history (M-p)
Rechercher une chaîne en arrière dans l’historique, en remontant
depuis la ligne actuelle, utiliser une recherche non
incrémentale pour une chaîne fournie par l’utilisateur.
non-incremental-forward-search-history (M-n)
Rechercher une chaîne en avant dans l’historique, utiliser une
recherche non incrémentale pour une chaîne fournie par
l’utilisateur.
history-search-forward
Rechercher en avant dans l’historique la chaîne comprise entre
le début de la ligne actuelle et la position du curseur. C’est
une recherche non incrémentale.
history-search-backward
Rechercher en arrière dans l’historique la chaîne comprise entre
le début de la ligne actuelle et la position du curseur. C’est
une recherche non incrémentale.
yank-nth-arg (M-C-y)
Insérer, à l’emplacement du curseur, le premier argument de la
commande précédente. Généralement, il s’agit du second mot de la
ligne précédente. Avec un argument n, insérer le n-ième mot de
la commande précédente (les mots sont numérotés à partir de 0).
Un argument négatif insère le n-ième mot en partant de la fin de
la commande précédente. Une fois que l’argument n est traité,
l’argument est extrait comme si le développement d’historique
« !n » avait été spécifié.
yank-last-arg (M-., M-_)
Insérer à la position du curseur le dernier argument de la
commande précédente (le dernier mot de l’élément précédent de la
file d’historique). Avec un argument, se comporte exactement
comme yank-nth-arg. Les appels successifs à yank-last-arg
remontent dans la file d’historique en insérant le dernier
argument de chaque ligne tour à tour. Les outils de
développement d’historique sont utilisés pour extraire le
dernier argument, comme si le développement d’historique « !$ »
avait été spécifié.
shell-expand-line (M-C-e)
Développer, comme le fait l’interpréteur, la ligne courante.
Ceci effectue le développement des alias et de l’historique,
aussi bien que l’ensemble des développements effectués par
l’interpréteur. Voir plus bas DÉVELOPPEMENT DE L’HISTORIQUE,
pour une description détaillée du développement de l’historique.
history-expand-line (M-^)
Effectuer le développement d’historique sur la ligne courante.
Voir plus bas DÉVELOPPEMENT DE L’HISTORIQUE, pour une
description détaillée.
magic-space
Effectuer le développement de l’historique sur la ligne courante
et insérer une espace. Voir plus bas DÉVELOPPEMENT DE
L’HISTORIQUE, pour une description détaillée.
alias-expand-line
Effectuer le développement des alias sur la ligne courante. Voir
ALIAS plus haut pour une description des développements d’alias.
history-and-alias-expand-line
Effectuer le développement de l’historique et des alias sur la
ligne courante.
insert-last-argument (M-., M-_)
un synonyme de yank-last-arg.
operate-and-get-next (C-o)
Valider la ligne courante et récupérer la ligne suivante de
l’historique pour édition. Tout argument est ignoré.
edit-and-execute-command (C-xC-e)
Invoke an editor on the current command line, and execute the
result as shell commands. Bash attempts to invoke $VISUAL,
$EDITOR, and emacs as the editor, in that order.
Commande d’édition de texte
delete-char (C-d)
Effacer le caractère sous le curseur. Si le curseur est au début
de la ligne, si celle-ci est vide et si le dernier caractère
saisi n’était pas associé à delete-char, alors renvoyer EOF.
backward-delete-char (« Rubout » : Effacement)
Effacer le caractère avant le curseur. Lorsque un argument
numérique est indiqué, le texte effacé est sauvegardé dans le
tampon circulaire.
forward-backward-delete-char
Effacer le caractère sous le curseur, sauf s’il est en fin de
ligne, auquel cas le caractère avant le curseur est effacé.
quoted-insert (C-q, C-v)
Ajouter littéralement sur la ligne le caractère saisi suivant.
Ceci permet d’insérer des caractères comme C-q, par exemple.
tab-insert (C-v TAB)
Insérer un caractère de tabulation.
self-insert (a, b, A, 1, !, ...)
Insérer le caractère mentionné.
transpose-chars (C-t)
Échanger les caractères se trouvant devant et sous le curseur.
Le curseur est avancé d’un caractère. À la fin d’une ligne, les
caractères échangés sont les deux précédents. Les arguments
négatifs n’ont aucun effet.
transpose-words (M-t)
Déplace le mot avant le curseur au-delà du mot après le curseur
et déplace aussi le curseur sur ce mot. Si le curseur est à la
fin de la ligne, cela échange les deux derniers mots de la
ligne.
upcase-word (M-u)
Transformer le mot courant (ou le suivant) en majuscules. Avec
un argument négatif, agir sur le mot précédent mais ne pas
déplacer le curseur.
downcase-word (M-l)
Transformer le mot courant (ou le suivant) en minuscules. Avec
un argument négatif, agir sur le mot précédent mais ne pas
déplacer le curseur.
capitalize-word (M-c)
Passer en majuscule l’initiale du mot courant (ou du suivant).
Avec un argument négatif, agir sur le mot précédent mais ne pas
déplacer le curseur.
overwrite-mode
Basculer en mode d’écrasement. Avec un argument numérique
explicite strictement positif, bascule en mode d’écrasement.
Avec un argument numérique explicite négatif ou nul, bascule en
mode d’insertion. Cette commande n’affecte que le mode emacs ;
le mode vi écrase de façon différente. Chaque appel à readline()
démarre en mode d’insertion. En mode d’écrasement, les
caractères associés à self-insert remplacent le texte sous le
curseur plutôt que de déplacer le texte vers la droite. Les
caractères associés à backward-delete-char remplacent le
caractère avant le curseur par une espace. Par défaut, cette
commande n’est pas associée.
Effacement et récupération
kill-line (C-k)
Effacer le texte depuis la position du curseur jusqu’à la fin de
la ligne.
backward-kill-line (C-x Effacement)
Effacer en arrière jusqu’au début de ligne.
unix-line-discard (C-u)
Effacer le texte entre le début de la ligne et la position du
curseur. Le texte est sauvegardé dans le tampon circulaire.
kill-whole-line
Effacer toute la ligne sans tenir compte de la position du
curseur.
kill-word (M-d)
Effacer le texte entre le curseur et la fin du mot courant ou,
si entre des mots, jusqu’à la fin du mot suivant. Les limites
des mots sont identiques à celles utilisées par forward-word.
backward-kill-word (M-Effacement)
Effacer le mot sous le curseur. Les limites de mots sont
identiques à celles utilisées par backward-word.
shell-kill-word (M-d)
Kill from point to the end of the current word, or if between
words, to the end of the next word. Word boundaries are the
same as those used by shell-forward-word.
shell-backward-kill-word (M-Rubout)
Kill the word behind point. Word boundaries are the same as
those used by shell-backward-word.
unix-word-rubout (C-w)
Effacer le mot sous le curseur, en utilisant une espace blanche
comme limite de mot. Le texte effacé est sauvegardé dans le
tampon circulaire.
unix-filename-rubout
Effacer le mot sous le curseur, en utilisant l’espace blanche et
la barre oblique comme limites de mot. Le texte supprimé est
sauvegardé dans le tampon circulaire.
delete-horizontal-space (M-\)
Effacer toutes les espaces blanches et les tabulations autour du
curseur.
kill-region
Détruire le texte dans la zone courante.
copy-region-as-kill
Copier le texte de la zone vers le tampon circulaire.
copy-backward-word
Copier le mot précédant le curseur dans le tampon circulaire.
Les limites de mots sont identiques à celles de backward-word.
copy-forward-word
Copier le mot suivant le curseur dans le tampon circulaire. Les
limites de mots sont identiques à celles de forward-word.
yank (C-y)
Récupérer le texte au sommet du tampon circulaire à la position
du curseur dans le tampon.
yank-pop (M-y)
Exécuter une rotation du tampon circulaire et récupérer le texte
situé à son nouveau sommet. Ceci ne fonctionne qu’après yank ou
yank-pop.
Arguments numériques
digit-argument (M-0, M-1, ..., M--)
Ajouter ce chiffre à l’argument en cours de rédaction ou créer
un nouvel argument. M-- crée un argument négatif.
universal-argument
Il s’agit d’une autre façon de spécifier un argument. Si cette
commande est suivie d’un ou plusieurs chiffres facultativement
précédés d’un signe moins, ces chiffres définissent l’argument.
Si la commande est suivie de chiffres, une nouvelle exécution de
universal-argument termine l’argument numérique, mais est
ignorée dans les autres cas. Par exception, si cette commande
est suivie immédiatement par un caractère qui n’est ni un
chiffre ni le signe moins, le compteur d’arguments de la
commande suivante est multiplié par 4. Le compteur d’arguments
est initialement à un, donc la première exécution de cette
commande amène le compteur d’arguments à quatre, une seconde
fois porte le compteur d’arguments à seize et ainsi de suite.
Complètement
complete (TAB)
Essayer d’effectuer un complètement du texte situé avant le
curseur. Bash effectue le complètement en considérant tour à
tour le texte comme une variable (s’il commence par $), un nom
d’utilisateur (s’il commence par ~), un nom de machine (s’il
commence par @) ou une commande (y compris les alias et les
fonctions). Si aucun ne correspond, un complètement de nom de
fichier est essayé.
possible-completions (M-?)
Affiche les complètements possibles pour le texte situé avant le
curseur.
insert-completions (M-*)
Insérer avant le curseur l’ensemble des complètements qui
auraient été produits par possible-completions.
menu-complete
Analogue à complete, mais en remplaçant le mot à compléter par
une seule correspondance de la liste des complètements
possibles. Des exécutions répétées de menu-complete parcourent
la liste des complètements possibles, en insérant chaque
correspondance tour à tour. À la fin de la liste des
complètements, une alarme est émise (selon la configuration de
bell-style) et le texte original est restauré. Un argument de n
déplace de n positions dans la liste des correspondances. Un
argument négatif peut être utilisé pour revenir en arrière dans
la liste. Cette commande est destinée à être associée à la
touche TAB, mais ne l’est pas par défaut.
delete-char-or-list
Effacer le caractère sous le curseur sauf au début ou en fin de
ligne (comme delete-char). En fin de ligne, se comporte comme
possible-completions. Cette commande n’est associée à aucune
touche par défaut.
complete-filename (M-/)
Essayer le complètement des noms de fichiers sur le texte situé
avant le curseur.
possible-filename-completions (C-x /)
Afficher les complètements possibles du texte situé avant le
curseur, traité comme un nom de fichier.
complete-username (M-~)
Essayer le complètement sur le texte situé avant le curseur, en
le traitant comme un nom d’utilisateur.
possible-username-completions (C-x ~)
Afficher les complètements possibles du texte situé avant le
curseur, en le traitant comme un nom d’utilisateur.
complete-variable (M-$)
Essayer le complètement sur le texte situé avant le curseur, en
le traitant comme une variable de l’interpréteur.
possible-variable-completions (C-x $)
Afficher les complètements possibles du texte situé avant le
curseur, en le traitant comme une variable de l’interpréteur.
complete-hostname (M-@)
Essayer le complètement sur le texte situé avant le curseur, en
le traitant comme un nom de machine.
possible-hostname-completions (C-x @)
Afficher les complètements possibles du texte situé avant le
curseur, en le traitant comme un nom de machine.
complete-command (M-!)
Essayer le complètement sur le texte situé avant le curseur, en
le traitant comme un nom de commande. Le complètement des
commandes essaie de faire correspondre le texte, dans cet ordre,
aux alias, mots réservés, fonctions de l’interpréteur, commandes
internes de l’interpréteur et finalement les noms de fichiers
exécutables.
possible-command-completions (C-x !)
Afficher les complètements possibles du texte situé avant le
curseur, en le traitant comme un nom de commande.
dynamic-complete-history (M-TAB)
Essayer le complètement du texte situé avant le curseur, en le
comparant aux lignes de la file d’historique lui correspondant
pour les complètements possibles.
dabbrev-expand
Attempt menu completion on the text before point, comparing the
text against lines from the history list for possible completion
matches.
complete-into-braces (M-{)
Effectuer un complètement en noms de fichiers et insérer la
liste des complètements possibles entre accolades afin que la
liste soit exploitable par l’interpréteur (voir Développement
des accolades plus haut).
Macros clavier
start-kbd-macro (C-x ()
Démarre la mémorisation dans la macro en cours des caractères
tapés.
end-kbd-macro (C-x ))
Arrête la mémorisation dans la macro en cours des caractères
saisis et conserve la définition.
call-last-kbd-macro (C-x e)
Ré-exécute la dernière macro définie, en agissant comme si les
caractères contenus dans cette macro étaient saisis au clavier.
Divers
re-read-init-file (C-x C-r)
Lire le contenu du fichier inputrc et prendre en compte tous
raccourcis ou affectations de variables qui s’y trouvent.
abort (C-g)
Abandonner l’édition en cours et émettre une alarme de terminal
(selon la configuration de la variable bell-style).
do-uppercase-version (M-a, M-b, M-x, ...)
Si le caractère x précédé de Méta est en minuscule, exécuter la
commande qui est associée aux caractères majuscules
correspondants.
prefix-meta (ESC)
Considérer le prochain caractère saisi comme un Méta. ESC f est
équivalent à Meta-f.
undo (C-_, C-x C-u)
Fonction d’annulation incrémentale, chaque ligne étant mémorisée
séparément.
revert-line (M-r)
Annuler toutes les modifications sur cette ligne. Ceci est
équivalent à répéter undo en nombre suffisant pour ramener la
ligne à son état initial.
tilde-expand (M-&)
Effectuer le développement du tilde sur le mot courant.
set-mark (C-@, M-<space>)
Placer la marque à la position actuelle du curseur. Si un
argument numérique est fourni, la marque est posée à la position
correspondante.
exchange-point-and-mark (C-x C-x)
Échanger le curseur et la marque. Le position courante du
curseur est mise à la position sauvegardée précédemment et
l’ancienne position du curseur est mémorisée comme la marque.
character-search (C-])
Un caractère est lu et le curseur déplacé à l’occurrence
suivante de ce caractère. Un argument négatif recherche les
occurrences précédentes.
character-search-backward (M-C-])
Un caractère est lu et le curseur déplacé à l’occurrence
précédente de ce caractère. Un argument négatif recherche les
occurrences suivantes.
insert-comment (M-#)
Sans argument numérique, la valeur de la variable comment-begin
de readline est insérée au début de la ligne courante. Si un
argument numérique est fourni, cette commande agit comme une
bascule : si les caractères du début de ligne ne correspondent
pas à la valeur de comment-begin, la valeur est insérée, sinon,
les caractères dans comment-begin sont effacés du début de la
ligne. Dans les deux cas, la ligne est acceptée comme si un saut
de ligne avait été saisi. La valeur par défaut de comment-begin
conduit cette commande à transformer la ligne courante de
l’interpréteur en commentaire. Si un argument numérique conduit
à l’effacement du caractère de commentaire, la ligne sera
exécutée par l’interpréteur.
glob-complete-word (M-g)
Le mot avant le curseur est traité comme un motif pour un
développement de chemin, avec un astérisque implicitement
ajouté. Ce motif est utilisé pour produire une liste de noms de
fichiers correspondants pour de possibles complètements.
glob-expand-word (C-x *)
Le mot précédant le curseur est considéré comme un motif de
développement de chemin et la liste des fichiers correspondants
est insérée à sa place. Si un argument numérique est fourni, un
astérisque est ajouté avant le développement du chemin.
glob-list-expansions (C-x g)
La liste des développements qui aurait été produite par
glob-expand-word est affichée et la ligne est rafraîchie. Si un
argument numérique est fourni, un astérisque est ajouté devant
le développement du chemin.
dump-functions
Afficher toutes les fonctions et leurs raccourcis clavier sur le
flot de sortie de readline. Si un argument numérique est fourni,
la sortie est mise en forme de façon à être incorporée dans un
fichier inputrc.
dump-variables
Afficher toutes les variables readline modifiables et leurs
valeurs sur le flot de sortie. Si un argument numérique est
fourni, la sortie est mise en forme de façon qu’elle puisse être
incorporée dans un fichier inputrc.
dump-macros
Afficher toutes les suites de touches readline associées à des
macros et les chaînes auxquelles elles correspondent. Si un
argument numérique est fourni, la sortie est mise en forme d’une
façon lui permettant d’être incorporée dans un fichier inputrc.
display-shell-version (C-x C-v)
Afficher des informations sur la version courante de bash.
Complètement programmable
Lorsqu’un complètement de mot est tenté pour un argument d’une commande
pour laquelle une spécification de complètement a été définie en
utilisant la commande interne complete (voir plus bas COMMANDES
INTERNES DE L’INTERPRÉTEUR ), les outils de complètement programmables
sont appelés.
En premier lieu, le nom de la commande est identifié. Si une
spécification de complètement a été définie pour cette commande, elle
est utilisée pour produire la liste des complètements possibles pour le
mot. Si le mot de commande est un chemin d’accès complet, on cherche en
premier lieu une spécification de complètement pour le chemin d’accès
complet. Si aucune spécification de complètement n’est trouvée pour le
chemin d’accès complet, une tentative est effectuée pour trouver une
spécification de complètement pour la portion suivant la barre oblique
finale.
Une fois qu’une spécification de complètement a été trouvée, elle est
utilisée pour produire la liste des mots correspondants. Si aucune
spécification de complètement n’est trouvée, le complètement par défaut
de bash, tel que décrit plus haut dans Complètement est effectué.
Tout d’abord, les actions définies par la spécification de complètement
sont utilisées. Seules les correspondances qui sont préfixées par le
mot à compléter sont renvoyées. Lorsque l’option -f ou -d est utilisée
pour le complètement des noms de fichiers ou de répertoire, la variable
de l’interpréteur FIGNORE est utilisée pour filtrer les
correspondances.
Tous les complètements spécifiés par le motif de développement de nom
de fichier de l’option -G sont ensuite produits. Il n’est pas
nécessaire que les mots produits par le motif correspondent au mot à
compléter. La variable de l’interpréteur GLOBIGNORE n’est pas utilisée
pour filtrer les correspondances, mais la variable FIGNORE est
utilisée.
Ensuite, la chaîne spécifiée comme argument à l’option -W est prise en
compte. Cette chaîne est tout d’abord découpée en utilisant les
caractères de la variable spéciale IFS comme délimiteurs. La protection
de l’interprétation est prise en compte. Chaque mot est ensuite
développé en utilisant les développements d’accolades, du tilde, des
paramètres et des variables, de même que la substitution de commande et
le développement arithmétique comme décrit plus haut dans
DÉVELOPPEMENTS. Les résultats sont découpés en utilisant les règles
décrites plus haut dans Découpage en mots. Les résultats du
développement sont comparés au mot à compléter en considérant ce
dernier comme préfixe et les mots correspondants deviennent les
complètements possibles.
After these matches have been generated, any shell function or command
specified with the -F and -C options is invoked. When the command or
function is invoked, the COMP_LINE, COMP_POINT, COMP_KEY, and COMP_TYPE
variables are assigned values as described above under Shell Variables.
If a shell function is being invoked, the COMP_WORDS and COMP_CWORD
variables are also set. When the function or command is invoked, the
first argument is the name of the command whose arguments are being
completed, the second argument is the word being completed, and the
third argument is the word preceding the word being completed on the
current command line. No filtering of the generated completions
against the word being completed is performed; the function or command
has complete freedom in generating the matches.
Toute fonction spécifiée avec -F est appelée en premier. La fonction
peut utiliser tous les outils de l’interpréteur, incluant la commande
interne compgen décrite plus bas, pour produire les correspondances.
Elle doit mettre les complètements possibles dans la variable tableau
COMPREPLY.
Ensuite, toute commande spécifiée avec l’option -C est appelée dans un
environnement équivalent à la substitution de commande. Elle devrait
afficher une liste des complètements possibles, une par ligne, sur la
sortie standard. Si nécessaire, une contre-oblique peut être utilisée
pour protéger un caractère de saut de ligne.
Après que tous les complètements possibles ont été produits, tout
filtre, spécifié avec l’option -X, est appliqué à la liste. Ce filtre
est un motif comme utilisé dans le développement des chemins ; un &
dans le motif est remplacé par le texte du mot en cours de
complètement. Un & littéral peut être protégé par une contre-oblique ;
la contre-oblique est supprimée avant la tentative de mise en
correspondance. Tout complètement qui correspond au motif sera supprimé
de la liste. Un ! au début du motif provoque la négation de ce motif ;
dans ce cas, tout complètement ne correspondant pas au motif sera
supprimé de la liste.
Finalement, tous préfixe et suffixe spécifiés avec les options -P et -S
sont ajoutés à chacun des éléments de la liste de complètement et le
résultat est renvoyé au programme de complètement de readline comme
étant la liste des complètements possibles.
Si les opérations précédemment appliquées ne produisent aucune
correspondance et si l’option -o dirnames a été fournie à complete
lorsque la spécification de complètement a été définie, le complètement
des noms de répertoire est tenté.
Si l’option -o plusdirs a été fournie à complete lors de la définition
de la spécification de complètement, le complètement des noms de
répertoires est tenté et toute correspondance est ajoutée aux résultats
des autres actions.
Par défaut, si une spécification de complètement est trouvée, tout ce
qu’elle produit est renvoyé au programme de complètement comme un jeu
complet des complètements possibles. Les complètements par défaut de
bash ne sont pas tentés et le complètement par défaut de readline ou le
complètement de fichiers est déactivé. Si l’option -o bashdefault a été
fournie à complete lors de la définition de la spécification de
complètement, les complètements par défaut de bash sont tentés si la
spécification de complètement ne produit aucune correspondance. Si
l’option -o default a été fournie à complete lors de la définition de
la spécification de complètement, le complètement par défaut de
readline sera effectué si la spécification de complètement (et, si
tentés, les complètements par défaut de bash) ne produise(nt) aucune
correspondance.
Lorsqu’une spécification de complètement indique qu’un complètement de
nom de répertoire est souhaité, les fonctions de complètement
programmable forcent readline à ajouter une barre oblique pour
compléter les noms qui sont des liens symboliques vers des répertoires,
selon la valeur de la variable mark-directories de readline,
indépendamment du paramétrage de la variable mark-symlinked-directories
de readline.
HISTORIQUE
Quand l’option -o history de la commande interne set est activée,
l’interpréteur donne accès à un historique des commandes, c’est-à-dire
la liste des commandes précédemment utilisées. La valeur de la variable
HISTSIZE est utilisée comme le nombre de commandes à sauvegarder dans
la file d’historique. Le texte des HISTSIZE dernières commandes (par
défaut 500) est sauvegardé. L’interpréteur conserve chaque commande
dans la file d’historique avant le développement des paramètres et des
variables (voir DÉVELOPPEMENTS plus haut) mais après avoir effectué le
développement de l’historique, selon les valeurs des variables de
l’interpréteur HISTIGNORE et HISTCONTROL.
On startup, the history is initialized from the file named by the
variable HISTFILE (default ~/.bash_history). The file named by the
value of HISTFILE is truncated, if necessary, to contain no more than
the number of lines specified by the value of HISTFILESIZE. When the
history file is read, lines beginning with the history comment
character followed immediately by a digit are interpreted as timestamps
for the preceding history line. These timestamps are optionally
displayed depending on the value of the HISTTIMEFORMAT variable. When
an interactive shell exits, the last $HISTSIZE lines are copied from
the history list to $HISTFILE. If the histappend shell option is
enabled (see the description of shopt under SHELL BUILTIN COMMANDS
below), the lines are appended to the history file, otherwise the
history file is overwritten. If HISTFILE is unset, or if the history
file is unwritable, the history is not saved. If the HISTTIMEFORMAT
variable is set, time stamps are written to the history file, marked
with the history comment character, so they may be preserved across
shell sessions. This uses the history comment character to distinguish
timestamps from other history lines. After saving the history, the
history file is truncated to contain no more than HISTFILESIZE lines.
If HISTFILESIZE is not set, no truncation is performed.
La commande interne fc (voir plus bas COMMANDES INTERNES DE
L’INTERPRÉTEUR ) permet d’afficher, d’éditer ou de ré-exécuter une
partie de la file d’historique. La commande interne history permet
d’afficher la file d’historique et de manipuler le fichier
d’historique. Quelque soit le mode d’édition en ligne de commande, des
commandes de recherche donnent accès à la file d’historique.
L’interpréteur permet de configurer quelles commandes seront
sauvegardées dans la file d’historique. Les variables HISTCONTROL et
HISTIGNORE peuvent être configurées pour conduire l’interpréteur à ne
sauvegarder qu’un sous-ensemble des commandes saisies. L’option
d’interpréteur cmdhist, si activée, conduit l’interpréteur à essayer de
sauvegarder chaque ligne d’une commande multiligne dans le même élément
de l’historique, en ajoutant des points-virgules si nécessaire pour
préserver l’exactitude de la syntaxe. L’option d’interpréteur lithist
conduit l’interpréteur à sauvegarder les commandes avec des sauts de
lignes incorporés plutôt que des points-virgules. Voir plus bas la
description de la commande interne shopt dans COMMANDES INTERNES DE
L’INTERPRÉTEUR pour des détails sur la création et la destruction des
options d’interpréteur.
DÉVELOPPEMENT DE L’HISTORIQUE
L’interpréteur propose des possibilités de développement de
l’historique qui sont semblables à celles de csh. Ce paragraphe décrit
quelles syntaxes sont disponibles. Cette fonctionnalité est activée par
défaut dans les interpréteurs interactifs et peut être désactivée en
utilisant l’option +H de la commande interne set (voir plus bas
COMMANDES INTERNES DE L’INTERPRÉTEUR ). Les interpréteurs non
interactifs n’effectuent pas de développement d’historique par défaut.
Le développement de l’historique permet d’insérer des mots de la file
d’historique dans le flot de saisie, facilitant la répétition de
commandes, l’insertion des arguments d’une ligne antérieure dans la
saisie en cours ou la correction rapide d’erreurs dans les commandes
précédentes.
Le développement de l’historique est effectué immédiatement après la
lecture d’une ligne complète, avant que l’interpréteur ne la décompose
en mots. Il se déroule en deux parties. La première consiste à
déterminer la ligne de la file d’historique à utiliser pour les
substitutions, la seconde permet de sélectionner les parties de la
ligne à inclure dans la nouvelle ligne. La ligne sélectionnée dans
l’historique est l’évènement et les parties de cette ligne à réutiliser
sont des mots. Plusieurs modificateurs permettent de manipuler les mots
sélectionnés. La ligne est découpée en mots de la même façon que lors
de la lecture d’une saisie, ainsi plusieurs mots séparés par des
métacaractères et encadrés par des guillemets simples sont considérés
comme un unique mot. Le développement de l’historique est introduit par
l’apparition du caractère de développement, qui est ! par défaut. Seule
la contre-oblique (\) et les guillemets simples permettent de protéger
le caractère de développement de l’historique.
Plusieurs caractères empêchent le développement de l’historique s’ils
se trouvent immédiatement après le caractère de développement de
l’historique, même s’il n’est pas protégé : espace, tabulation, saut de
ligne, retour-chariot et =. Si l’option d’interpréteur extglob est
activée, ( empêchera aussi le développement.
Plusieurs options d’interpréteur, configurables avec la commande
interne shopt permettent d’ajuster le comportement de le développement
de l’historique. Si l’option d’interpréteur histverify est activée
(voir la description de la commande interne shopt) et si readline est
utilisée, les substitutions d’historiques ne sont pas transmises tout
de suite à l’analyseur de l’interpréteur. À la place, la ligne
développée est rechargée dans la mémoire tampon de readline pour
permettre des modifications ultérieures. Si readline est utilisée et si
l’option histreedit est activée, une substitution d’historique qui
échoue est rechargée dans la mémoire tampon de readline pour
correction. L’option -p de la commande interne history peut servir à
examiner ce qu’une substitution donnera avant de l’employer réellement.
L’option -s de la commande interne history permet d’ajouter des
commandes à la fin de la file d’historique sans les avoir effectivement
exécutées, afin qu’elles soient disponibles pour des rappels
ultérieurs.
The shell allows control of the various characters used by the history
expansion mechanism (see the description of histchars above under Shell
Variables). The shell uses the history comment character to mark
history timestamps when writing the history file.
Indicateur d’événement
Un indicateur d’événement est une référence à un élément ligne de
commande dans la file d’historique.
! Débute une substitution d’historique, sauf s’il est suivi par un
blanc, saut de ligne, retour-chariot, = ou ( (lorsque l’option
d’interpréteur extglob est activée en utilisant la commande
interne shopt).
!n Se rapporte à la ligne de commande n.
!-n Se rapporte à la ligne de commande courante moins n.
!! Se rapporte à la commande précédente. C’est un synonyme de
« !-1 ».
!chaîne
Se rapporte à la plus récente commande commençant par chaîne.
!?chaîne[?]
Se rapporte à la plus récente commande contenant chaîne. Le ?
final peut être omis si chaîne est immédiatement suivie d’un
saut de ligne.
^chaîne_1^chaîne_2^
Substitution rapide. Répéter la dernière commande en remplaçant
chaîne_1 par chaîne_2. Équivalent à « !!:s/chaîne_1/chaîne_2/ »
(voir Modificateurs plus bas).
!# La ligne entière tapée jusqu’à présent.
Indicateurs de mots
Ces indicateurs servent à sélectionner les mots désirés dans un
événement. Un : sépare l’indicateur d’événements de l’indicateur de
mot. On peut l’omettre si l’indicateur de mot commence par ^, $, *, -
ou %. Les mots sont numérotés depuis le début de la ligne, le premier
étant noté 0 (zéro). Les mots sont insérés dans la ligne courante,
séparés par des espaces.
0 (zéro)
Le zéro-ième mot. Pour l’interpréteur, c’est le nom de la
commande.
n Le n-ième mot.
^ Le premier argument, c’est-à-dire le mot 1.
$ Le dernier argument.
% Le mot correspondant à la recherche « ?chaîne? » la plus
récente.
x-y Une plage de mots, « -y » permet d’abréger « 0-y ».
* Tous les mots sauf le zéro-ième. C’est un synonyme pour « 1-$ ».
Il n’est pas erroné d’utiliser * s’il n’y a qu’un mot dans
l’événement ; la chaîne vide est renvoyée dans ce cas.
x* Abréviation de x-$.
x- Abréviation de x-$ comme x*, mais sans le dernier mot.
Si un indicateur de mot est fourni sans indication d’événement, la
dernière commande est utilisée.
Modificateurs
Après un indicateur de mot facultatif, une suite d’un ou plusieurs des
modificateurs suivants peut apparaître, chacun précédé par un « : ».
h Élimine la fin du chemin d’accès, ne laissant que son début.
t Supprimer tout le début d’un chemin d’accès, en ne laissant que
la fin.
r Supprime un suffixe final de la forme .xxx, en ne laissant que
le nom de base.
e Tout supprimer sauf le suffixe final.
p Afficher la nouvelle commande sans l’exécuter.
q Protéger les mots substitués, pour éviter des substitutions
futures.
x Protéger les mots substitués comme avec q, mais en séparant des
mots aux blancs et aux sauts de ligne.
s/ancien/nouveau/
Remplacer par nouveau la première occurrence de ancien sur la
ligne d’événement. Tout délimiteur peut être utilisé à la place
de /. Le dernier délimiteur est facultatif si c’est le dernier
caractère de la ligne d’événement. Le délimiteur peut être
protégé dans ancien et nouveau avec une seule contre-oblique. Si
& apparaît dans nouveau, il est remplacé par ancien. Une seule
contre-oblique protégera le &. Si ancien est vide, il est mis au
dernier ancien substitué ou si aucune substitution n’a eu lieu
précédemment, la dernière chaîne dans une recherche !?chaîne[?].
& Répéter la substitution précédente.
g Conduit à l’application des changements sur la ligne d’événement
entière. Ceci est utilisé conjointement à « :s » (par exemple
« :gs/ancien/nouveau/ ») ou « :& ». Si utilisé avec « :s », tout
délimiteur peut être utilisé à la place de / et le dernier
délimiteur est facultatif si c’est le dernier caractère de la
ligne d’événement. Un a peut être utilisé en tant que synonyme
de g.
G Appliquer le modificateur « s » suivant une fois à chacun des
mots dans la ligne d’événements.
COMMANDES INTERNES DE L’INTERPRÉTEUR
Sauf indication contraire, chaque commande interne décrite dans ce
paragraphe comme acceptant des options précédées de - accepte également
la notation -- pour signifier la fin des options. Par exemple, les
commandes internes :, true, false et test n’acceptent aucune option.
: [arguments]
Sans effet ; cette commande ne fait rien d’autre que développer
les arguments et effectuer toute redirection spécifiée. Un code
final de zéro est renvoyé.
. fichier [arguments]
source fichier [arguments]
Lire et exécuter les commandes contenues dans fichier avec
l’environnement de l’interpréteur courant, puis renvoyer l’état
final de la dernière commande exécutée dans fichier. Si le nom
du fichier ne contient pas de barre oblique, les chemins d’accès
contenus dans PATH sont parcourus pour rechercher le répertoire
contenant le fichier. Lorsqu’il est recherché dans PATH le
fichier n’a pas besoin d’être exécutable. Lorsque bash n’est pas
en mode posix, le répertoire de travail courant est finalement
examiné si aucun fichier n’est trouvé dans PATH. Si l’option
sourcepath de la commande interne shopt est désactivée, le PATH
n’est pas parcouru. Si des arguments sont fournis, ils sont
transmis dans les paramètres positionnels lorsque le fichier est
exécuté. Sinon les paramètres positionnels ne sont pas modifiés.
L’état renvoyé est l’état de la dernière commande terminée au
sein du script (0 si aucune commande n’a été exécutée) et faux
si le fichier n’est pas trouvé ou ne peut être lu.
alias [-p] [nom[=valeur] ...]
La commande alias sans argument ou avec l’option -p affiche sur
la sortie standard la liste des alias actuellement définis, sous
la forme nom=valeur. Lorsque des arguments sont fournis, un
alias est créé pour chaque nom auquel on a donné une valeur. Une
espace finale dans une valeur conduira à la recherche d’alias
dans le mot suivant lors du développement de l’alias. Pour
chacun des noms pour lesquels aucune valeur n’est fournie dans
la liste d’arguments, le nom et la valeur de l’alias sont
affichés. La commande alias renvoie vrai, à moins qu’ait été
indiqué un nom pour lequel aucun alias n’a été défini.
bg [tâche ...]
Reprend en arrière-plan chaque tâche suspendue, comme si elle
avait été lancée avec &. Si aucune tâche n’est précisée, la
notion d’interpréteur de tâche courante est utilisée. bg tâche
renvoie 0 à moins que le contrôle des tâches soit désactivé, ou,
quand le contrôle des tâches est activé, qu’une tâche spécifiée
n’ait pas été trouvée ou ait été lancée sans contrôle de tâches.
bind [-m jeu_de_raccourcis] [-lpsvPSV]
bind [-m jeu_de_raccourcis] [-q fonction] [-u fonction] [-r
suite_de_touches]
bind [-m jeu_de_raccourcis] -f fichier
bind [-m jeu_de_raccourcis] -x
suite_de_touches:commande_de_linterpréteur
bind [-m jeu_de_raccourcis] suite_de_touches:nom_de_fonction
bind commande_readline
Affiche les associations de touches readline courantes et les
raccourcis de fonctions, associe une suite de touches à une
fonction ou une macro readline ou crée une variable readline.
Chaque argument qui n’est pas une option est une commande comme
elle devrait apparaître dans .inputrc, mais chaque raccourci ou
commande doit être fourni comme un argument indépendant ; par
exemple « "\C-x\C-r": re-read-init-file ». Les options, si
fournies, ont les significations suivantes :
-m jeu_de_raccourcis
Utiliser le jeu_de_raccourcis comme jeu de raccourcis
devant être concerné par les raccourcis ultérieurs. Les
noms de jeux_de_raccourcis possibles sont emacs,
emacs-standard, emacs-meta, emacs-ctlx, vi, vi-move,
vi-command et vi-insert. vi est équivalent à vi-command ;
emacs est équivalent à emacs-standard.
-l Afficher la liste des noms de toutes les fonctions
readline.
-p Affiche les noms des fonctions readline et leurs
raccourcis de façon à pouvoir les relire.
-P Affiche les noms des fonctions readline et leurs
raccourcis.
-s Afficher les suites de touches readline associées aux
macros et les chaînes correspondantes, de façon à pouvoir
les relire.
-S Afficher les suites de touches readline associées aux
macros et les chaînes correspondantes.
-v Affiche les noms des variables readline et leurs valeurs
de façon à pouvoir les relire.
-V Affiche les noms des variables readline et leurs valeurs.
-f fichier
Lire les raccourcis clavier dans fichier.
-q fonction
Rechercher les touches permettant d’appeler la fonction
indiquée.
-u fonction
Dissocier toutes les touches associées à fonction.
-r suite_de_touches
Supprimer tout raccourci courant pour la
suite_de_touches.
-x suite_de_touches:commande_de_linterpréteur
Cause shell-command to be executed whenever keyseq is
entered. When shell-command is executed, the shell sets
the READLINE_LINE variable to the contents of the
readline line buffer and the READLINE_POINT variable to
the current location of the insertion point. If the
executed command changes the value of READLINE_LINE or
READLINE_POINT, those new values will be reflected in the
editing state.
La valeur renvoyée est 0, à moins qu’une option inconnue soit
indiquée ou qu’une erreur se soit produite.
break [n]
Exit from within a for, while, until, or select loop. If n is
specified, break n levels. n must be ≥ 1. If n is greater than
the number of enclosing loops, all enclosing loops are exited.
The return value is 0 unless n is not greater than or equal to
1.
builtin commande_interne [arguments]
Exécuter la commande interne de l’interpréteur indiquée, en lui
passant les arguments, puis renvoyer son état final. Ceci est
utile lorsqu’on définit une fonction ayant le même nom qu’une
commande interne, mais qu’on a besoin d’appeler cette commande
depuis l’intérieur de la fonction. On redéfinit souvent la
commande interne cd de cette façon. L’état renvoyé est faux si
la commande_interne n’est pas une commande interne de
l’interpréteur.
caller [expr]
Renvoie le contexte de tout appel de sous-programme actif (une
fonction de l’interpréteur ou un script lancé avec les commandes
internes . ou source). Sans expr, caller affiche le numéro de
ligne et le nom de fichier du sous-programme courant. Si un
entier positif est fourni comme expr, caller affiche le numéro
de ligne, le nom du sous-programme et le nom de fichier source
correspondant à la position dans la pile d’appels d’exécution
courante. Cette information supplémentaire peut être utilisée,
par exemple, pour afficher une trace de la pile. La trame
courante est la trame 0. La valeur renvoyée est 0, à moins que
l’interpréteur ne soit pas en train d’exécuter un sous-programme
ou que expr ne corresponde pas à une position correcte dans la
pile d’appels.
cd [-L|-P] [rep]
Remplacer le répertoire de travail courant par rep. La variable
HOME est la valeur par défaut de rep. La variable CDPATH définit
des chemins de recherche pour trouver le répertoire contenant
rep. Les répertoires possibles y sont fournis dans une liste
séparées par des deux-points « : ». Un nom de répertoire vide
dans CDPATH est équivalent au répertoire courant, c’est-à-dire
« . ». Si rep commence par une barre oblique (/), alors CDPATH
n’est pas utilisé. L’option -P dit de n’employer que la
structure de répertoires physiques au lieu de suivre les liens
symboliques (voir aussi l’option -P de la commande interne set)
l’option -L force à suivre les liens symboliques. Un argument -
est équivalent à $OLDPWD. Si un nom de répertoire non vide de
CDPATH est utilisé ou si - est le premier argument et si le
changement de répertoire réussit, le chemin absolu du nouveau
répertoire de travail est écrit sur la sortie standard. La
valeur renvoyée est vrai si le changement de répertoire a
réussi ; faux sinon.
command [-pVv] commande [arguments ...]
Lancer la commande avec les arguments indiqués, mais en
simplifiant le processus habituel de recherche des commandes.
Seules les commandes internes et les commandes trouvées dans
PATH seront exécutées. Si l’option -p est indiquée, la recherche
de la commande est effectuée en utilisant une valeur par défaut
pour PATH garantissant de trouver tous les utilitaires
standards. Si soit l’option -V soit l’option -v est fournie, une
description de la commande est affichée. L’option -v conduit à
n’afficher qu’un seul mot indiquant la commande ou le nom de
fichier utilisé pour appeler la commande. L’option -V fournit
une description plus prolixe. Si l’option -V ou -v est fournie,
l’état final est 0 si la commande a été trouvée et 1 sinon. Si
aucune option n’est fournie et si une erreur s’est produite ou
si la commande ne peut être trouvée, l’état final est 127.
Sinon, l’état final de la commande interne est l’état final de
commande.
compgen [option] [mot]
Produit les correspondances des complètements possibles pour mot
selon les options, qui peuvent être toute option acceptée par la
commande interne complete à l’exception de -p et -r et écrit le
résultat sur la sortie standard. Lorsqu’on utilise les options
-F ou -C, les diverses variables de l’interpréteur créées par
les outils de complètement programmables, lorsque disponibles,
n’auront pas de valeurs utilisables.
Les correspondances seront produites de la même façon que si le
programme de complètement programmable les avait produites
directement à partir d’une spécification de complètement avec
les mêmes attributs. Si mot est spécifié, seules les
complètements qui correspondent à mot sont affichés.
La valeur renvoyée est vrai, à moins qu’une option incorrecte
ait été fournie ou qu’aucune correspondance n’ait été produite.
complete [-abcdefgjksuv] [-o comp-option] [-E] [-A action] [-G globpat]
[-W wordlist] [-F function] [-C command]
[-X filterpat] [-P prefix] [-S suffix] name [name ...]
complete -pr [-E] [name ...]
Specify how arguments to each name should be completed. If the
-p option is supplied, or if no options are supplied, existing
completion specifications are printed in a way that allows them
to be reused as input. The -r option removes a completion
specification for each name, or, if no names are supplied, all
completion specifications. The -E option indicates that the
remaining options and actions should apply to “empty” command
completion; that is, completion attempted on a blank line.
Le processus d’application de ces spécifications de complètement
lorsqu’un complètement de mot est tenté est décrit plus haut
dans Complètement programmable.
Les autres options, si spécifiées, ont les significations
suivantes. Les arguments des options -G, -W et -X (et, si
nécessaire, les options -P et -S) devraient être protégées pour
leur éviter le développement avant que la commande interne
complete soit appelée.
-o option-complètement
L’option-complètement commande plusieurs aspects du
comportement des spécifications de complètement au-delà
de la simple production de complètement.
option-complètement peut être l’une des suivantes :
bashdefault
Effectuer le reste des complètements par défaut
de bash si la spécification de complètement ne
produit aucune correspondance.
default Utiliser le complètement de nom de fichier par
défaut de readline si la spécification de
complètement ne produit aucune correspondance.
dirnames
Effectuer le complètement de nom de répertoire
si la spécification de complètement ne produit
aucune correspondance.
filenames
Tell readline that the compspec generates
filenames, so it can perform any
filename-specific processing (like adding a
slash to directory names, quoting special
characters, or suppressing trailing spaces).
Intended to be used with shell functions.
nospace Indiquer à readline de ne pas ajouter une espace
(comportement par défaut) aux mots complétés en
fin de ligne.
plusdirs
Après que toutes les correspondances définies
par la spécification de complètement ont été
produites, une tentative de complètement de nom
de répertoire est effectuée et toutes les
correspondances sont ajoutées aux résultats des
autres actions.
-A action
L’action peut être l’une des suivantes pour produire une
liste des complètements possibles :
alias Noms d’alias. Peut également être spécifiée avec
-a.
arrayvar
Noms des variables de type tableau.
binding Noms des raccourcis clavier readline.
builtin Noms des commandes internes de l’interpréteur.
Peut également être spécifiée avec -b.
command Nom des commandes. Peut également être spécifiée
avec -c.
directory
Noms des répertoires. Peut également être
spécifiée avec -d.
disabled
Noms des commandes internes de l’interpréteur
désactivées.
enabled Noms des commandes internes de l’interpréteur
activées.
export Noms des variables de l’interpréteur exportées.
Peut également être spécifiée avec -e.
file Noms des fichiers. Peut également être spécifiée
avec -f.
function
Noms des fonctions de l’interpréteur.
group Noms des groupes. Peut également être spécifiée
avec -g.
helptopic
Sujets de l’aide acceptés par la commande
interne help.
hostname
Noms de machines tels qu’ils sont extraits du
fichier spécifié par la variable de
l’interpréteur HOSTFILE.
job Noms des tâches si le contrôle des tâches est
actif. Peut également être spécifiée avec -j.
keyword Mots réservés de l’interpréteur. Peut également
être spécifiée avec -k.
running Noms des tâches en cours d’exécution si le
contrôle des tâches est actif.
service Noms des services. Peut également être spécifiée
avec -s.
setopt Arguments corrects de l’option -o de la commande
interne set.
shopt Noms des options d’interpréteur acceptées par la
commande interne shopt.
signal Noms des signaux.
stopped Noms des tâches suspendues si le contrôle des
tâches est actif.
user Noms des utilisateurs. Peut également être
spécifiée avec -u.
variable
Noms de toutes les variables de l’interpréteur.
Peut également être spécifiée avec -v.
-G globpat
Le motif de développement des noms de fichiers globpat
est développé pour produire les complètements possibles.
-W liste_de_mots
La liste_de_mots est découpée en utilisant les
caractères de la variable spéciale IFS comme délimiteurs
et chaque mot résultant est développé. Les complètements
possibles sont les éléments de la liste résultante qui
correspondent au mot en cours de complètement.
-C commande
La commande est exécutée dans un environnement de
sous-interpréteur et sa sortie est utilisée comme
complètements possibles.
-F fonction
La fonction de l’interpréteur est exécutée dans
l’interpréteur courant. Lorsqu’elle finit, les
complètements possibles sont récupérés à partir de la
valeur de la variable de type tableau COMPREPLY.
-X motif_filtre
motif_filtre est un motif utilisé pour le développement
des noms de fichiers. Il est appliqué à la liste des
complètements possibles produite par les options et
arguments précédents et chaque complètement
correspondant à motif_filtre est supprimé de la liste.
Un ! au début du motif_filtre inverse le motif ; dans ce
cas, tout complètement qui ne correspond pas à
motif_filtre est supprimé.
-P prefix
prefix est ajouté au début de chaque complètement
possible après que toutes les autres options ont été
appliquées.
-S suffix
suffix est ajouté à chaque complètement possible après
que toutes les autres options ont été appliquées.
La valeur renvoyée est vrai, à moins qu’une option incorrecte
ait été fournie, qu’une option comme -p ou -r ait été fournie
sans un nom d’argument, qu’une tentative ait été faite pour
supprimer une spécification de complètement pour un nom pour
lequel il n’existe pas de spécification, ou bien qu’une erreur
soit survenue lors de l’ajout d’une spécification de
complètement.
compopt [-o option] [+o option] [name]
Modify completion options for each name according to the
options, or for the currently-execution completion if no names
are supplied. If no options are given, display the completion
options for each name or the current completion. The possible
values of option are those valid for the complete builtin
described above.
The return value is true unless an invalid option is supplied, an
attempt is made to modify the options for a name for which no
completion specification exists, or an output error occurs.
continue [n]
Resume the next iteration of the enclosing for, while, until, or
select loop. If n is specified, resume at the nth enclosing
loop. n must be ≥ 1. If n is greater than the number of
enclosing loops, the last enclosing loop (the “top-level” loop)
is resumed. The return value is 0 unless n is not greater than
or equal to 1.
declare [-aAfFilrtux] [-p] [name[=value] ...]
typeset [-aAfFilrtux] [-p] [name[=value] ...]
Declare variables and/or give them attributes. If no names are
given then display the values of variables. The -p option will
display the attributes and values of each name. When -p is used
with name arguments, additional options are ignored. When -p is
supplied without name arguments, it will display the attributes
and values of all variables having the attributes specified by
the additional options. If no other options are supplied with
-p, declare will display the attributes and values of all shell
variables. The -f option will restrict the display to shell
functions. The -F option inhibits the display of function
definitions; only the function name and attributes are printed.
If the extdebug shell option is enabled using shopt, the source
file name and line number where the function is defined are
displayed as well. The -F option implies -f. The following
options can be used to restrict output to variables with the
specified attribute or to give variables attributes:
-a Each name is an indexed array variable (see Arrays
above).
-A Each name is an associative array variable (see Arrays
above).
-f Utiliser seulement les noms de fonctions.
-i La variable est traitée comme un entier ; l’évaluation
arithmétique (voir ÉVALUATION ARITHMÉTIQUE) est effectuée
lorsqu’une valeur est affectée à la variable.
-l When the variable is assigned a value, all upper-case
characters are converted to lower-case. The upper-case
attribute is disabled.
-r Rend les noms accessibles en lecture seule. Des valeurs
ne pourront alors plus être affectées à ces noms par des
affectations ultérieures. Ils ne pourront pas non plus
être détruits.
-t Donne à chaque nom l’attribut trace. Les fonctions
tracées héritent des captures de DEBUG et RETURN de
l’interpréteur appelant. L’attribut trace n’a pas de
signification spéciale pour les variables.
-u When the variable is assigned a value, all lower-case
characters are converted to upper-case. The lower-case
attribute is disabled.
-x Marque les noms pour qu’ils soit exportés dans
l’environnement des commandes ultérieures.
Using ‘+’ instead of ‘-’ turns off the attribute instead, with
the exceptions that +a may not be used to destroy an array
variable and +r will not remove the readonly attribute. When
used in a function, makes each name local, as with the local
command. If a variable name is followed by =value, the value of
the variable is set to value. The return value is 0 unless an
invalid option is encountered, an attempt is made to define a
function using ‘‘-f foo=bar’’, qu’une tentative soit faite
d’affecter une valeur à une variable en lecture seule, qu’une
tentative soit faite d’affecter une valeur à une variable
tableau sans employer la syntaxe d’affectation composée (voir
Tableaux plus haut), qu’un des noms ne soit pas un nom correct
pour une variable de l’interpréteur, qu’une tentative soit faite
de supprimer l’attribut lecture-seule d’une variable en lecture
seule, ou qu’une tentative soit faite de supprimer l’attribut
tableau d’une variable tableau, ou qu’une tentative soit faite
avec -f d’afficher une fonction inexistante.
dirs [+n] [-n] [-cplv]
Affiche la liste des répertoires actuellement mémorisés.
L’affichage par défaut se fait sur une seule ligne, les noms de
répertoires étant séparés par des espaces. On ajoute des
répertoires dans cette liste avec la commande pushd et on peut
en supprimer avec la commande popd.
+n Affiche le n-ième élément de la liste fournie par dirs,
lorsqu’appelé sans options, en comptant à partir de la
gauche en commençant à zéro.
-n Affiche le n-ième élément de la liste fournie par dirs,
lorsqu’appelé sans options, en comptant à partir de la
droite en commençant à zéro.
-c Effacer la liste des répertoires en les supprimant tous.
-l Produit une liste plus longue ; le format d’affichage par
défaut utilise le tilde pour représenter le répertoire
d’accueil.
-p Afficher la pile des répertoires avec un élément par
ligne.
-v Afficher la pile des répertoires avec un élément par
ligne, en préfixant chaque entrée avec son numéro
d’indice dans la pile.
La valeur renvoyée est 0, à moins qu’une option incorrecte ait
été fournie ou que l’indice n dépasse la longueur de la pile des
répertoires.
disown [-ar] [-h] [tâche ...]
Without options, each jobspec is removed from the table of
active jobs. If jobspec is not present, and neither -a nor -r
is supplied, the shell’s notion of the current job is used. If
the -h option is given, each jobspec is not removed from the
table, but is marked so that SIGHUP is not sent to the job if
the shell receives a SIGHUP. If no jobspec is present, and
neither the -a nor the -r option is supplied, the current job is
used. If no jobspec is supplied, the -a option means to remove
or mark all jobs; the -r option without a jobspec argument
restricts operation to running jobs. The return value is 0
unless a jobspec does not specify a valid job.
echo [-neE] [arguments ...]
Affiche les arguments, séparés par des espaces, suivis par un
saut de ligne. La valeur renvoyée est toujours 0. Si -n est
spécifié, le saut de ligne final est supprimé. Si l’option -e
est indiquée, l’interprétation des caractères suivants
d’échappement par une contre-oblique est activée. L’option -E
désactive l’interprétation de ces caractères d’échappement, même
sur les systèmes où ils sont interprétés par défaut. L’option
d’interpréteur xpg_echo peut être utilisée dynamiquement pour
déterminer si echo développe ou non par défaut ces caractères
d’échappement. echo n’interprète pas -- comme signifiant la fin
des options. echo reconnaît les suites de caractères
d’échappement suivantes :
\a alerte (alarme)
\b effacement arrière (backspace)
\c suppress further output
\e caractère d’échappement
\f saut de page (form feed)
\n saut de ligne (new line)
\r retour chariot (carriage return)
\t tabulation horizontale
\v tabulation verticale
\\ contre-oblique
\0nnn le caractère 8 bits dont la valeur en octal vaut nnn
(zéro à trois chiffres octaux)
\xHH le caractère 8 bits dont la valeur hexadécimale est HH
(un à deux symboles hexadécimaux)
enable [-a] [-dnps] [-f filename] [name ...]
Active ou désactive les commandes internes de l’interpréteur.
Désactiver une commande interne permet d’exécuter une commande
disque ayant le même nom qu’une commande interne de
l’interpréteur, sans avoir à spécifier un chemin d’accès
complet, même quand l’interpréteur recherche normalement les
commandes internes avant les commandes du disque. Si -n est
utilisé, chaque nom indiqué est désactivé, sinon ils sont
activés. Par exemple, pour utiliser le programme binaire test
qui se trouve dans PATH plutôt que la commande interne, utilisez
‘‘enable -n test’’. L’option -f demande de charger la nouvelle
commande interne avec le nom indiqué depuis le fichier objet
partagé sur les systèmes qui le permettent. L’option -d permet
de supprimer une commande interne chargée précédemment avec -f.
Si aucun argument nom n’est indiqué ou si l’option -p est
fournie, une liste des commandes internes de l’interpréteur est
affichée. Sans autre option, la liste est celle des commandes
internes actives de l’interpréteur. Si -n est fournie, seules
les commandes désactivées sont affichées. Si -a est fournie, la
liste de toutes les commandes est affichée, avec une indication
des activations et inactivations. Si -s est fournie, la sortie
est limitée aux commandes internes spéciales POSIX. La valeur
renvoyée est 0, à moins que nom ne soit pas une commande interne
ou qu’il y ait une erreur au chargement d’une nouvelle commande
interne d’un objet partagé.
eval [arguments ...]
Les arguments sont lus et regroupés en une seule commande
simple. Cette commande est alors lue et exécutée par
l’interpréteur et son état final est renvoyé comme valeur de la
commande eval. S’il n’y a pas d’arguments ou uniquement des
arguments vides, eval renvoie 0.
exec [-cl] [-a nom] [commande [arguments]]
If command is specified, it replaces the shell. No new process
is created. The arguments become the arguments to command. If
the -l option is supplied, the shell places a dash at the
beginning of the zeroth argument passed to command. This is
what login(1) does. The -c option causes command to be
executed with an empty environment. If -a is supplied, the
shell passes name as the zeroth argument to the executed
command. If command cannot be executed for some reason, a
non-interactive shell exits, unless the shell option execfail is
enabled, in which case it returns failure. An interactive shell
returns failure if the file cannot be executed. If command is
not specified, any redirections take effect in the current
shell, and the return status is 0. If there is a redirection
error, the return status is 1.
exit [n]
Conduit à la terminaison de l’interpréteur avec un état de n. Si
n est omis, l’état final est celui de la dernière commande
exécutée. Une capture sur EXIT est exécutée avant que
l’interpréteur termine.
export [-fn] [nom[=mot]] ...
export -p
Les noms fournis sont marqués pour être exportés automatiquement
dans l’environnement des commandes exécutées par la suite. Si
l’option -f est indiquée, les noms se rapportent à des
fonctions. Si aucun nom n’est donné ou si l’option -p est
fournie, une liste est affichée indiquant l’ensemble des noms
exportés dans cet interpréteur. L’option -n conduit à supprimer
l’attribut d’exportation de chacune des variables nommées. Si un
nom de variable est suivi par =mot, la valeur de la variable est
mise à mot. export renvoie un état final de 0, à moins qu’une
option incorrecte soit rencontrée ou qu’un des noms ne soit pas
un nom correct de variable de l’interpréteur ou que l’option -f
soit fournie avec un nom qui n’est pas une fonction.
fc [-e ename] [-lnr] [first] [last]
fc -s [motif=nouveau] [commande]
Commandes épinglées (Fix Command). Dans la première forme, une
plage de commandes, entre la première et la dernière, est
sélectionné dans la file d’historique. La première et la
dernière peuvent être spécifiées sous forme de chaînes (pour
trouver la dernière commande commençant par cette chaîne) ou
sous forme numérique (un indice dans la file d’historique où un
nombre négatif est utilisé comme décalage par rapport au numéro
de la commande courante). Si la dernière n’est pas spécifiée,
elle est mise à la commande courante si l’on veut afficher la
liste (ainsi ‘‘fc -l -10’’ affiche les 10 dernières commandes)
et qu’il s’agit de la même que la première sinon. Si la première
n’est pas spécifiée, elle est mise à la commande précédente pour
une édition et à -16 pour l’affichage de liste.
L’option -n supprime l’affichage des numéros dans la liste.
L’option -r inverse l’ordre des commandes. Si l’option -l est
indiquée, les commandes sont affichées sur la sortie standard.
Sinon, l’éditeur indiqué est appelé avec un fichier contenant
les commandes sélectionnées. Si aucun éditeur n’est indiqué, on
utilise la valeur de la variable FCEDIT ou la valeur de EDITOR
si FCEDIT n’existe pas. Si aucune variable n’existe, vi est
utilisé. Lorsque l’édition se termine, les commandes sont
affichées puis exécutées.
Dans la seconde forme, la commande est ré-exécutée après avoir
remplacé chaque instance du motif par nouveau. Un alias utile
pour ceci est ‘‘r="fc -s"’’, ainsi en tapant ‘‘r cc’’ on relance
la dernière commande commençant par ‘‘cc’’ et en tapant ‘‘r’’ on
ré-exécute la commande précédente.
Lorsque la première forme est utilisée, la valeur renvoyée est
0, à moins qu’une option incorrecte soit trouvée ou que première
ou dernière indiquent des lignes d’historique hors d’atteinte.
Si l’option -e est fournie, la valeur renvoyée est celle de la
dernière commande exécutée ou un échec si une erreur s’est
produite avec le fichier temporaire des commandes. Avec la
seconde forme, l’état renvoyé est celui de la commande
ré-exécutée, à moins que commande ne spécifie pas une ligne
correcte de l’historique, auquel cas fc renvoie un échec.
fg [tâche]
Reprendre la tâche au premier plan et en faire la tâche
courante. Si aucune tâche n’est précisée, l’interpréteur utilise
la notion de tâche courante. La valeur renvoyée est celle de la
commande placée au premier plan ou un échec si le contrôle des
tâches est désactivé ou lorsque le contrôle des tâches est
activé, si tâche ne spécifie pas une tâche correcte ou si tâche
spécifie une tâche qui a été lancée sans contrôle des tâches.
getopts chaîne_d_options nom [arguments]
getopts est utilisé par les scripts d’interpréteur pour analyser
les paramètres positionnels. La chaîne_d_options contient
l’ensemble des caractères d’options à reconnaître ; si un
caractère est suivi par deux-points (:), l’option est censée
comprendre un argument, qui devrait en être séparé par une
espace. Les caractères deux-points et le point d’interrogation
ne peuvent pas être utilisés comme caractères d’option. À chaque
appel, getopts place l’option suivante dans la variable de
l’interpréteur dont le nom est fourni, en la créant si elle
n’existe pas et l’indice de l’argument suivant à traiter dans la
variable OPTIND. OPTIND est initialisée à 1 à chaque appel d’un
interpréteur ou d’un script. Quand une option nécessite un
argument, getopts place cet argument dans la variable OPTARG.
L’interpréteur ne réinitialise pas OPTIND automatiquement ; il
faut le faire manuellement entre des appels multiples à getopts
au sein du même appel d’interpréteur si un nouveau jeu de
paramètres doit être utilisé.
Lorsque la fin des options est atteinte, getopts termine avec
une valeur renvoyée strictement supérieure à zéro. OPTIND est
mis à l’indice du premier argument non-option et nom est mis à
?.
getopts analyse en principe les paramètres positionnels, mais si
plus d’arguments sont indiqués, getopts analysera ces derniers à
la place.
getopts peut signaler des erreurs de deux façons. Si le premier
caractère de la chaîne_d_options est un deux-points, les erreurs
sont signalées de façon silencieuse. Lors d’un fonctionnement
normal, des messages de diagnostic sont affichés si une option
est incorrecte ou s’il manque un argument d’option. Si la
variable OPTERR est mise à 0, aucun message d’erreur ne sera
affiché, même si le premier caractère de la chaîne_d_options
n’est pas un deux-points.
Si une option incorrecte est rencontrée, getopts met un point
d’interrogation (?) dans la variable nom, affiche un message
d’erreur (s’il n’est pas en mode silencieux) et détruit la
variable OPTARG. Si getopts fonctionne en mode silencieux, le
caractère d’option est placé dans OPTARG et aucun message de
diagnostic n’est affiché.
Lorsqu’un argument d’option nécessaire est absent et si getopts
n’est pas silencieux, un point d’interrogation (?) est placé
dans la variable nom, OPTARG est détruite et un message de
diagnostic est affiché. Si getopts est silencieux, un
deux-points (:) est placé dans la variable nom et OPTARG est mis
à l’option monocaractère trouvée.
getopts renvoie vrai si une option, spécifiée ou non, est
trouvée. Il renvoie faux si la fin des options est atteinte ou
si une erreur se produit.
hash [-lr] [-p fichier] [-dt] [nom]
Pour chaque nom fourni, le chemin d’accès complet de la commande
est déterminé, en examinant les répertoires de $PATH et
mémorisé. Si l’option -p est fournie, aucune recherche de chemin
d’accès n’est effectuée et le fichier est utilisé comme chemin
d’accès complet pour la commande. L’option -r conduit
l’interpréteur à oublier tous les emplacements mémorisés.
L’option -d conduit l’interpréteur à oublier tous les
emplacements mémorisés de chaque nom. Si l’option -t est
fournie, le chemin d’accès complet de chaque nom correspondant
est affiché. Si plusieurs arguments nom sont fournis avec -t, le
nom est affiché avant chaque chemin d’accès complet haché.
L’option -l conduit à afficher la sortie dans un format
réutilisable en entrée. Si aucun argument n’est indiqué ou si
seulement -l est fournie, des informations sur les commandes
mémorisées sont affichées. La valeur renvoyée est vrai, à moins
que nom ne soit pas trouvé ou qu’une option incorrecte soit
fournie.
help [-dms] [pattern]
Display helpful information about builtin commands. If pattern
is specified, help gives detailed help on all commands matching
pattern; otherwise help for all the builtins and shell control
structures is printed.
-d Display a short description of each pattern
-m Display the description of each pattern in a manpage-like
format
-s Display only a short usage synopsis for each pattern
The return status is 0 unless no command matches pattern.
history [n]
history -c
history -d nombre
history -anrw [fichier]
history -p argument [argument ...]
history -s argument [argument ...]
Sans options, affiche la liste des commandes de la file
d’historique, avec les numéros de ligne. Les lignes marquées
avec un * ont été modifiées. Un argument n permet de n’afficher
que les n dernières lignes. Si la variable de l’interpréteur
HISTTIMEFORMAT existe et n’est pas vide, elle est utilisée comme
une chaîne de format pour strftime(3) afin d’afficher
l’horodatage associé à chaque élément de l’historique affiché.
Aucun blanc intercalaire n’est affiché entre l’horodatage ainsi
mis en forme et la ligne de l’historique. Si un argument fichier
est fourni, il est utilisé comme nom de fichier d’historique ;
sinon la valeur de HISTFILE est utilisée. Les options, si
fournies, ont les significations suivantes :
-c Effacer la file de l’historique en supprimant tous les
éléments.
-d nombre
Détruire l’élément de l’historique à la position nombre.
-a Ajouter les « nouvelles » lignes d’historiques (celles
créées depuis le début de la session courante de bash)
dans le fichier d’historique.
-n Lire dans le fichier d’historique les lignes non encore
lues et les ajouter à la file d’historique courante. Il
s’agit des lignes qui ont été ajoutées dans le fichier
d’historique depuis le début de la session bash.
-r Lire le contenu du fichier et l’utiliser comme historique
courant.
-w Écrire dans le fichier l’historique actuel, en écrasant
le contenu précédent.
-p Effectuer la substitution sur les arguments suivants et
afficher le résultat sur la sortie standard. Ne pas
mémoriser les résultats dans la file d’historique. Chaque
argument doit être protégé pour désactiver le
développement normal de l’historique.
-s Conserver les arguments dans la file d’historique comme
un unique élément. La dernière commande de la file
d’historique est supprimée avant que les arguments soient
ajoutés.
If the HISTTIMEFORMAT is set, the time stamp information
associated with each history entry is written to the history
file, marked with the history comment character. When the
history file is read, lines beginning with the history comment
character followed immediately by a digit are interpreted as
timestamps for the previous history line. The return value is 0
unless an invalid option is encountered, an error occurs while
reading or writing the history file, an invalid offset is
supplied as an argument to -d, or the history expansion supplied
as an argument to -p fails.
jobs [-lnprs] [ tâche ... ]
jobs -x commande [ arguments ... ]
La première forme affiche la liste des tâches actives. Les
options ont les significations suivantes :
-l Affiche les PID, en plus des informations normales.
-p N’affiche que le PID du meneur du groupe de processus de
la tâche.
-n N’affiche de l’information que sur les tâches dont l’état
a changé depuis la dernière notification de leur état à
l’utilisateur.
-r Restreint l’affichage aux tâches en cours d’exécution.
-s Restreint l’affichage aux tâches suspendues.
Si une tâche est indiquée, l’affichage est restreint aux
informations sur cette tâche. L’état renvoyé est 0, à moins
qu’une option incorrecte soit rencontrée ou qu’une tâche
incorrecte soit fournie.
Si l’option -x est fournie, jobs va remplacer toute tâche
trouvée dans la commande ou dans ses arguments avec les Process
Group ID correspondant, puis il exécutera la commande en lui
transmettant les arguments et en renvoyant son état final.
kill [-s signal | -n num-signal | -signal] [pid | tâche] ...
kill -l [signal | état_final]
Envoyer le signal indiqué par signal ou num-signal aux processus
spécifiés par pid ou par tâche. signal est soit sous la forme de
nom de signal (indifférent à la casse), comme SIGKILL (avec ou
sans le préfixe SIG ), soit sous forme numérique ; num-signal
est un numéro de signal. Si signal est absent, SIGTERM est
supposé par défaut. Un argument -l affiche la liste des noms de
signaux. Si des arguments sont fournis quand -l est indiqué, les
noms des signaux correspondant aux arguments sont affichés et
l’état renvoyé est 0. L’argument état_final de l’option -l est
un nombre spécifiant soit un numéro de signal, soit l’état final
d’un processus terminé par un signal. kill renvoie vrai si au
moins un signal a été envoyé avec succès ou faux si une erreur
s’est produite ou si une option incorrecte a été rencontrée.
let argument [argument ...]
Chaque argument est une expression arithmétique à évaluer (voir
ÉVALUATION ARITHMÉTIQUE ). Si l’évaluation du dernier argument
donne 0, let renvoie 1 ; sinon 0 est renvoyé.
local [option] [nom[=valeur] ...]
Pour chaque argument, une variable locale nommée nom est créée
et la valeur lui est affectée. L’option peut être toute option
acceptée par declare. Quand local est utilisé dans une fonction,
la variable nom possède une portée visible restreinte à cette
fonction et ses enfants. Sans opérandes, local affiche la liste
des variables locales sur la sortie standard. Une utilisation de
local en dehors des fonctions est erronée. La valeur renvoyée
est 0, à moins que local soit utilisé en dehors d’une fonction,
qu’un nom incorrect soit fourni ou que nom soit une variable en
lecture seule.
logout Termine un interpréteur de connexion.
mapfile [-n count] [-O origin] [-s count] [-t] [-u fd] [-C callback]
[-c quantum] [array]
readarray [-n count] [-O origin] [-s count] [-t] [-u fd] [-C callback]
[-c quantum] [array]
Read lines from the standard input into array variable array, or
from file descriptor fd if the -u option is supplied. The
variable MAPFILE is the default array. Options, if supplied,
have the following meanings:
-n Copy at most count lines. If count is 0, all lines are
copied.
-O Begin assigning to array at index origin. The default
index is 0.
-s Discard the first count lines read.
-t Remove a trailing line from each line read.
-u Read lines from file descriptor fd instead of the
standard input.
-C Evaluate callback each time quantum lines are read. The
-c option specifies quantum.
-c Specify the number of lines read between each call to
callback.
If -C is specified without -c, the default quantum is 5000.
When callback is evaluated, it is supplied the index of the next
array element to be assigned as an additional argument.
callback is evaluated after the line is read but before the
array element is assigned.
If not supplied with an explicit origin, mapfile will clear
array before assigning to it.
mapfile returns successfully unless an invalid option or option
argument is supplied, or array is invalid or unassignable.
popd [-n] [+n] [-n]
Enlève des éléments de la pile des répertoires. Sans arguments,
seul le répertoire du sommet de la pile est éliminé et un cd est
effectué en direction du nouveau répertoire au sommet. Les
argument, si fournis, ont les significations suivantes :
-n Empêche le changement normal de répertoire lors de la
suppression d’un répertoire de la pile. On ne fait que
manipuler la pile.
+n Supprime le n-ième élément de la liste affichée par dirs,
en comptant depuis la gauche à partir de zéro. Par
exemple : ‘‘popd +0’’ enlève le premier répertoire,
‘‘popd +1’’ le second.
-n Supprime le n-ième élément de la liste affichée par dirs,
en comptant depuis la droite à partir de zéro. Par
exemple : ‘‘popd -0’’ supprimer le dernier répertoire et
‘‘popd -1’’ l’avant-dernier.
Si la commande popd réussit, un dirs est effectué et l’état
renvoyé est 0. popd renvoie faux si une option incorrecte est
trouvée, si la pile de répertoires est vide, si on a indiqué un
répertoire absent de la pile ou si le changement de répertoire a
échoué.
printf [-v var] format [arguments]
Écrit les arguments mis en forme sur la sortie standard sous le
contrôle du format. Ce format est une chaîne contenant trois
types de caractères : normaux, qui sont simplement copiés sur la
sortie standard, les caractères d’échappement qui sont convertis
puis copiés sur la sortie standard et les spécifications de
format qui conduisent chacune à l’affichage des arguments
successifs. En plus des formats standards de printf(1), %b
conduit printf à développer les suites de caractères
d’échappement par contre-oblique se trouvant dans l’argument
correspondant (excepté que \c termine la sortie, que les
contre-obliques dans \', \" et \? ne sont pas supprimées et que
les suites de caractères d’échappement pour les nombres en octal
commençant par \0 peuvent contenir jusqu’à quatre chiffres) et
%q conduit printf à afficher l’argument correspondant dans un
format réutilisable en entrée de l’interpréteur.
L’option -v conduit à affecter la sortie à la variable var
plutôt que de l’afficher sur la sortie standard.
Le format est réutilisé jusqu’à consommer tous les arguments. Si
le format demande plus d’arguments que fournis, les
spécifications supplémentaires se comportent comme si des
valeurs zéro ou des chaînes vides, comme nécessaire, avaient été
fournies. La valeur renvoyée est zéro en cas de succès,
différente de zéro en cas d’échec.
pushd [-n] [+n] [-n]
pushd [-n] [rep]
Ajoute un répertoire au sommet de la pile des répertoires ou
effectue une rotation dans la pile, en ramenant le répertoire
courant au sommet. Sans argument, cette commande échange les
deux répertoires au sommet et renvoie 0, à moins que la pile
soit vide. Les arguments, si fournis, ont les significations
suivantes :
-n Empêche le changement normal de répertoire lors d’un
ajout dans la pile. Seule la pile est manipulée.
+n Effectue une rotation dans la pile, de façon à amener au
sommet le n-ième répertoire (de la liste affichée par
dirs en comptant à partir de la gauche et en commençant à
zéro).
-n Effectue une rotation dans la pile, de façon à amener au
sommet le n-ième répertoire (en comptant à partir de la
droite dans la liste affichée par dirs, en commençant à
zéro).
rép Ajoute le répertoire rep au sommet de la pile de
répertoires en en faisant le nouveau répertoire de
travail courant.
Si la commande pushd réussit, un dirs est aussi effectué. Si on
utilise la première forme, pushd renvoie 0 sauf si le
déplacement vers rep échoue. Avec la seconde forme, pushd
renvoie 0, à moins que la pile soit vide, que soit spécifié un
élément inexistant dans la pile ou que le changement de
répertoire vers le nouveau répertoire spécifié échoue.
pwd [-LP]
Affiche le chemin d’accès absolu au répertoire de travail
actuel. Le chemin ne contiendra pas de liens symboliques si
l’option -P est fournie, ou si l’option -o physical de la
commande interne set est activée. Si l’option -L est utilisée,
le chemin affiché peut contenir des liens symboliques. L’état
renvoyé est 0, à moins qu’une erreur se soit produite durant la
lecture du nom du répertoire courant ou qu’une option incorrecte
soit fournie.
read [-ers] [-a aname] [-d delim] [-i text] [-n nchars] [-p prompt] [-t
timeout] [-u fd] [name ...]
Une ligne est lue depuis l’entrée standard ou à partir du
descripteur de fichier fd fourni en argument à l’option -u, puis
le premier mot de cette ligne est affecté au premier nom, le
second mot au second nom, et ainsi de suite avec les mots
restants et leurs séparateurs affectés au dernier nom. S’il y a
moins de mots lus dans le flot d’entrée que de variables, des
valeurs vides sont affectées à celles restantes. Les caractères
contenus dans la variable IFS sont utilisés pour découper la
ligne en mots. Le caractère contre-oblique (\) permet de
supprimer toute signification spéciale pour le caractère suivant
et autorise la continuation de lignes. Les options, si fournies,
ont les significations suivantes :
-a nom_t
Les mots sont affectés aux indices successifs d’une
variable tableau de nom nom_t, en commençant à 0. nom_t
est détruit avant que de nouvelles valeurs soient
affectées. Les autres arguments nom sont ignorés.
-d délimiteur
Le premier caractère de délimiteur est utilisé pour
terminer la ligne de saisie, plutôt qu’un saut de ligne.
-e If the standard input is coming from a terminal, readline
(see READLINE above) is used to obtain the line.
Readline uses the current (or default, if line editing
was not previously active) editing settings.
-i text
If readline is being used to read the line, text is
placed into the editing buffer before editing begins.
-n nb_car
read renvoie après avoir lu nb_car caractères plutôt que
d’attendre une ligne complète en entrée.
-p invite
Affiche invite sur la sortie d’erreur standard, sans
caractère final de saut de ligne, avant d’essayer de lire
toute nouvelle saisie. L’invite est affichée seulement si
l’entrée vient d’un terminal.
-r La contre-oblique n’agit pas comme un caractère
d’échappement. La contre-oblique est considérée comme
faisant partie de la ligne. En particulier, le couple
contre-oblique-saut de ligne ne peut être utilisé comme
une continuation de ligne.
-s Mode silencieux. Si une entrée arrive à partir d’un
terminal, les caractères ne sont pas affichés.
-t délai
Cause read to time out and return failure if a complete
line of input is not read within timeout seconds.
timeout may be a decimal number with a fractional portion
following the decimal point. This option is only
effective if read is reading input from a terminal, pipe,
or other special file; it has no effect when reading from
regular files. If timeout is 0, read returns success if
input is available on the specified file descriptor,
failure otherwise. The exit status is greater than 128
if the timeout is exceeded.
-u fd Lire l’entrée à partir du descripteur de fichier fd.
If no names are supplied, the line read is assigned to the
variable REPLY. The return code is zero, unless end-of-file is
encountered, read times out (in which case the return code is
greater than 128), or an invalid file descriptor is supplied as
the argument to -u.
readonly [-aApf] [name[=word] ...]
The given names are marked readonly; the values of these names
may not be changed by subsequent assignment. If the -f option
is supplied, the functions corresponding to the names are so
marked. The -a option restricts the variables to indexed
arrays; the -A option restricts the variables to associative
arrays. If no name arguments are given, or if the -p option is
supplied, a list of all readonly names is printed. The -p
option causes output to be displayed in a format that may be
reused as input. If a variable name is followed by =word, the
value of the variable is set to word. The return status is 0
unless an invalid option is encountered, one of the names is not
a valid shell variable name, or -f is supplied with a name that
is not a function.
return [n]
Conduit à la terminaison d’une fonction en renvoyant la valeur
spécifiée par n. Si n est omis, la valeur renvoyée celle de la
dernière commande exécutée dans le corps de la fonction. Si
utilisée dehors d’une fonction, mais durant l’exécution d’un
script par la commande . (source) elle conduit à la suspension
de l’exécution du script par l’interpréteur et renvoie comme
état final du script soit n soit l’état final de la dernière
commande exécutée dans le script. Si utilisée en dehors d’une
fonction ni pendant un script exécuté par ., l’état renvoyé est
faux. Toute commande associée à la capture de RETURN est
exécutée avant que l’exécution reprenne après la fonction ou le
script.
set [--abefhkmnptuvxBCEHPT] [-o option] [arg ...]
set [+abefhkmnptuvxBCEHPT] [+o option] [arg ...]
Without options, the name and value of each shell variable are
displayed in a format that can be reused as input for setting or
resetting the currently-set variables. Read-only variables
cannot be reset. In posix mode, only shell variables are
listed. The output is sorted according to the current locale.
When options are specified, they set or unset shell attributes.
Any arguments remaining after option processing are treated as
values for the positional parameters and are assigned, in order,
to $1, $2, ... $n. Options, if specified, have the following
meanings:
-a Marquage automatique des variables et fonctions
modifiées ou créées pour qu’elles soient exportées dans
l’environnement des commandes exécutées ultérieurement.
-b Signaler l’état des tâches terminées en arrière-plan
immédiatement, plutôt que d’attendre l’affichage de la
prochaine invite de base. N’est effectif que si le
contrôle des tâches est activé.
-e Exit immediately if a pipeline (which may consist of a
single simple command), a subshell command enclosed in
parentheses, or one of the commands executed as part of
a command list enclosed by braces (see SHELL GRAMMAR
above) exits with a non-zero status. The shell does not
exit if the command that fails is part of the command
list immediately following a while or until keyword,
part of the test following the if or elif reserved
words, part of any command executed in a && or ││ list
except the command following the final && or ││, any
command in a pipeline but the last, or if the command’s
return value is being inverted with !. A trap on ERR,
if set, is executed before the shell exits. This option
applies to the shell environment and each subshell
environment separately (see COMMAND EXECUTION
ENVIRONMENT above), and may cause subshells to exit
before executing all the commands in the subshell.
-f Désactiver le développement des chemins.
-h Mémorisation de l’emplacement des commandes lors de leur
exécution. Activé par défaut.
-k Tous les arguments sous la forme d’affectations sont
placés dans l’environnement d’une commande, et non pas
seulement ceux qui précèdent le nom de la commande.
-m Mode supervision. Activation du contrôle des tâches.
Cette option est activée par défaut pour les
interpréteurs interactifs sur les systèmes qui le
permettent (voir CONTRÔLE DES TÂCHES plus haut). Les
processus en arrière-plan sont exécutés dans un groupe
de processus séparé et une ligne contenant leurs états
finaux est affichée lorsqu’ils terminent.
-n Lecture de commandes sans exécution. Ceci peut être
utilisé pour rechercher les erreurs de syntaxe dans un
script. Cette option est ignorée par les interpréteurs
interactifs.
-o nom_d_option
Le nom_d_option est l’un des suivants :
allexport
Identique à -a.
braceexpand
Identique à -B.
emacs Use an emacs-style command line editing
interface. This is enabled by default when the
shell is interactive, unless the shell is
started with the --noediting option. This also
affects the editing interface used for read -e.
errtrace
Identique à -E.
functrace
Identique à -T.
errexit Identique à -e.
hashall Identique à -h.
histexpand
Identique à -H.
history Activer l’historique des commandes, comme décrit
plus haut dans HISTORY. Cette option est activée
par défaut dans les interpréteurs interactifs.
ignoreeof
Identique à l’exécution de la commande
d’interpréteur ‘‘IGNOREEOF=10’’ (voir Variables
de l’interpréteur plus haut).
keyword Identique à -k.
monitor Identique à -m.
noclobber
Identique à -C.
noexec Identique à -n.
noglob Same as -f.
nolog Currently ignored.
notify Identique à -b.
nounset Identique à -u.
onecmd Identique à -t.
physical
Identique à -P.
pipefail
Si existante, la valeur renvoyée par une
conduite est la valeur de la dernière commande
(la plus à droite) à terminer avec un état final
différent de zéro ou zéro si toutes les
commandes de la conduite terminent avec succès.
Cette option est désactivée par défaut.
posix Aligner le comportement de bash sur le standard
POSIX, en ce qui concerne les options dont
l’action par défaut diffère de ce standard (mode
posix).
privileged
Identique à -p.
verbose Identique à -v.
vi Use a vi-style command line editing interface.
This also affects the editing interface used for
read -e.
xtrace Identique à -x.
Si -o est fournie sans nom_d_option, les valeurs
actuelles des options sont affichées. Si +o est fournie
sans nom_d_option, la série de commandes set permettant
de recréer la configuration courante d’options est
affichée sur la sortie standard.
-p Turn on privileged mode. In this mode, the $ENV and
$BASH_ENV files are not processed, shell functions are
not inherited from the environment, and the SHELLOPTS,
CDPATH, and GLOBIGNORE variables, if they appear in the
environment, are ignored. If the shell is started with
the effective user (group) id not equal to the real user
(group) id, and the -p option is not supplied, these
actions are taken and the effective user id is set to
the real user id. If the -p option is supplied at
startup, the effective user id is not reset. Turning
this option off causes the effective user and group ids
to be set to the real user and group ids.
-t Terminer après lecture et exécution d’une commande.
-u Treat unset variables and parameters other than the
special parameters "@" and "*" as an error when
performing parameter expansion. If expansion is
attempted on an unset variable or parameter, the shell
prints an error message, and, if not interactive, exits
with a non-zero status.
-v Affichage les lignes en entrée de l’interpréteur
lorsqu’elles sont lues.
-x Après le développement de chaque commande simple,
commande for, commande case, commande select ou commande
for arithmétique, bash affiche la valeur de PS4, suivie
par la commande et ses arguments développés ou la liste
de mots associés.
-B L’interpréteur effectue le développement des accolades
(voir Développement des accolades plus haut). Cette
option est active par défaut.
-C Si mise, bash n’écrasera pas un fichier existant avec
les opérateurs >, >& et <>. Ce comportement peut être
surpassé lors de la création d’un fichier de sortie en
utilisant l’opérateur de redirection >| à la place de >.
-E Si mise, toute capture sur ERR est héritée par les
fonctions d’interpréteur, les substitutions de commandes
et les commandes exécutées dans un sous-interpréteur. La
capture de ERR n’est normalement pas héritée dans de
tels cas.
-H Activer le style ! de substitution historique. C’est le
comportement par défaut lorsque l’interpréteur est
interactif.
-P Si mise, l’interpréteur ne doit pas suivre les liens
symboliques en exécutant des commandes comme cd qui
modifient le répertoire de travail. Utiliser à la place
le répertoire physique. Par défaut bash suit la chaîne
logique des répertoires lors des commandes qui modifient
le répertoire courant.
-T Si mise, toutes les captures de DEBUG et RETURN sont
héritées par les fonctions de l’interpréteur, les
substitutions de commande et les commandes exécutées
dans un sous-interpréteur. Les captures de DEBUG et
RETURN ne sont normalement pas héritées dans de tels
cas.
-- Si aucun argument ne suit cet option, alors les
paramètres positionnels sont détruits. Sinon, les
paramètres positionnels sont mis aux arguments, même si
certains d’entre eux commencent par un -.
- Marque la fin des options conduisant tous les arguments
restants à être affectés aux paramètres positionnels.
Les options -x et -v sont désactivées. S’il n’y a pas
d’arguments, les paramètres positionnels ne sont pas
modifiés.
Par défaut les attributs sont désactivés, sauf indication
contraire. En utilisant + à la place de - on désactive
explicitement un drapeau. Les attributs peuvent également être
fournis en argument lors de l’appel de l’interpréteur. Le jeu
courant des options peut être trouvé dans $-. La valeur renvoyée
est toujours vrai, à moins qu’une option incorrecte soit
rencontrée.
shift [n]
Les paramètres positionnels à partir de n+1 ... sont renommés en
$1 .... Les paramètres représentés par les nombres $# jusqu’à
$#-n+1 sont détruits. n doit être un entier positif inférieur ou
égal à $#. Si n vaut 0, aucun paramètres n’est modifié. Si n est
omis, on suppose qu’il vaut 1. Si n est supérieur à $#, les
paramètres positionnels ne sont pas modifiés. L’état renvoyé est
strictement plus grand que zéro si n est plus grand que $# ou
plus petit que zéro ; sinon 0.
shopt [-pqsu] [-o] [nom_opt ...]
Bascule la valeur des variables contrôlant le comportement
facultatif de l’interpréteur. Sans option ou avec l’option -p,
une liste de toutes les options configurables est affichée, avec
l’indication de l’état de chacune d’entre elles. L’option -p
conduit à un affichage de la sortie sous une forme susceptible
d’être réutilisée en entrée. Les autres options ont les
significations suivantes :
-s Activer (créer) chaque nom_opt.
-u Désactiver (détruire) chaque nom_opt.
-q Supprimer la sortie normale (mode silencieux) ; l’état
renvoyé indique si nom_opt est existante ou non. Si
plusieurs arguments nom_opt sont indiqués avec -q, l’état
renvoyé est zéro si tous les nom_opt sont activés ;
différent de zéro sinon.
-o Restreindre les valeurs des nom_opts à celles définies
pour l’option -o de la commande interne set.
Si l’option -s ou -u est utilisée sans argument nom_opt,
l’affichage est limité aux options qui sont respectivement
existantes ou non. Sauf indication contraire, les options shopt
sont désactivées (détruites) par défaut.
L’état renvoyé lors d’un affichage des options est zéro si tous
les nom_opt sont activés, différent de zéro sinon. Lors de la
création ou de la destruction d’options, l’état renvoyé est
zéro, à moins que nom_opt ne soit pas une option correcte de
l’interpréteur.
La liste des options shopt est :
autocd If set, a command name that is the name of a directory
is executed as if it were the argument to the cd
command. This option is only used by interactive
shells.
cdable_vars
Si existante, un argument de la commande interne cd qui
n’est pas un répertoire est supposé être un nom de
variable dont la valeur est le répertoire visé.
cdspell Si existante, les erreurs minimes de frappe dans un
composant du répertoire en argument de la commande cd
seront corrigées. Les erreurs corrigées sont les
inversions d’un caractère, un caractère manquant et un
caractère en trop. Si une correction est possible, le
nom de répertoire corrigé est affiché et la commande est
exécuté. Cette option n’est utilisée que par les
interpréteurs interactifs.
checkhash
Si existante, bash vérifie si une commande trouvée dans
la table de hachage existe avant d’essayer de
l’exécuter. Si une commande hachée n’existe plus, une
recherche normale de chemin est effectuée.
checkjobs
If set, bash lists the status of any stopped and running
jobs before exiting an interactive shell. If any jobs
are running, this causes the exit to be deferred until a
second exit is attempted without an intervening command
(see JOB CONTROL above). The shell always postpones
exiting if any jobs are stopped.
checkwinsize
Si existante, bash vérifie la taille de la fenêtre après
chaque commande et, au besoin, mettra à jour les valeurs
des variables LINES et COLUMNS.
cmdhist Si existante, bash essaie de sauvegarder les commandes
s’étendant sur plusieurs lignes en un seul élément
d’historique. Ceci facilite l’édition ultérieure de
commandes multilignes.
compat31
If set, bash changes its behavior to that of version 3.1
with respect to quoted arguments to the conditional
command’s =~ operator.
dirspell
If set, bash attempts spelling correction on directory
names during word completion if the directory name
initially supplied does not exist.
dotglob Si existante, bash inclut les noms de fichiers
commençant par un « . » dans les résultats des
développements de chemins.
execfail
Si existante, un interpréteur non interactif ne
terminera pas s’il ne peut exécuter un fichier spécifié
en argument de la commande interne exec. Un interpréteur
interactif ne termine pas si exec échoue.
expand_aliases
Si existante, les alias sont développés comme décrit
plus haut, dans ALIAS. Cette option est activée par
défaut pour les interpréteurs interactifs.
extdebug
Si existante, le comportement attendu par les traceurs
est activé :
1. L’option -F de la commande interne declare
affiche le nom du fichier source et le numéro de
ligne correspondant à chaque nom de fonction
fourni comme argument.
2. Si la commande lancée par la capture de DEBUG
renvoie une valeur différente de zéro, la
commande suivante est sautée et n’est pas
exécutée.
3. Si la commande lancée par la capture de DEBUG
renvoie la valeur 2 et si l’interpréteur
s’exécute dans un sous-programme (une fonction de
l’interpréteur ou un script exécuté par les
commandes internes . ou source), un appel à
return est simulé.
4. BASH_ARGC et BASH_ARGV sont mises à jour comme
expliqué dans leurs descriptions plus haut.
5. Le traçage des fonctions est activé : la
substitution de commande, les fonctions de
l’interpréteur et les sous-interpréteurs appelés
avec ( command ) héritent des captures de DEBUG
et RETURN.
6. Le traçage d’erreur est activé : la substitution
de commande, les fonctions de l’interpréteur et
les sous-interpréteurs appelés avec ( command )
héritent de la capture de ERROR.
extglob Si existante, les fonctionnalités étendues de mise en
correspondance décrites plus haut dans Développement des
chemins sont activées.
extquote
Si existante, la protection par $'chaîne' et $"chaîne"
est effectuée à l’intérieur des développements de
${paramètres} entre guillemets doubles. Cette option est
activée par défaut.
failglob
Si existante, les motifs qui échouent à faire
correspondre les noms de fichiers pendant le
développement des chemins font qu’ils provoqueront une
erreur de développement.
force_fignore
Si existante, les suffixes spécifiés par la variable de
l’interpréteur FIGNORE conduiront les mots à être
ignorés lors du complètement de mots, même si les mots
ignorés sont des complètements possibles. Voir VARIABLES
DE L’INTERPRÉTEUR plus haut pour une description de
FIGNORE. Cette option est activée par défaut.
globstar
If set, the pattern ** used in a filename expansion
context will match a files and zero or more directories
and subdirectories. If the pattern is followed by a /,
only directories and subdirectories match.
gnu_errfmt
Si existante, les messages d’erreur de l’interpréteur
seront écrits dans le format standard GNU des messages
d’erreurs.
histappend
Si existante, la file d’historique est ajoutée au
fichier désigné par la valeur de la variable HISTFILE
lorsque l’interpréteur termine, plutôt que d’écraser ce
fichier.
histreedit
Si existante et si readline est utilisée, un utilisateur
peut rééditer une substitution d’historique qui a
échoué.
histverify
Si existante et si readline est utilisée, le résultat de
la substitution d’historique n’est pas transmise
immédiatement à l’analyseur de l’interpréteur. À la
place, la ligne résultant est chargée dans le tampon
d’édition de readline permettant des modifications
ultérieures.
hostcomplete
Si existante et si readline est utilisée, bash essayera
d’effectuer le complètement des noms de machines
lorsqu’un mot contient un @ (voir Complètement dans
READLINE plus haut). Cette option est activée par
défaut.
huponexit
Si existante, bash enverra un signal SIGHUP à toutes les
tâches lorsqu’un interpréteur de connexion interactif
termine.
interactive_comments
Si existante, un mot commençant par un # conduira ce mot
et tous les autres caractères restants de la ligne à
être ignorés dans un interpréteur interactif (voir
COMMENTAIRES plus haut). Cette option est activée par
défaut.
lithist Si existante et si l’option cmdhist est activée, les
commandes multilignes sont sauvegardées dans
l’historique avec des sauts de ligne incorporés comme
séparateurs plutôt que des points-virgules là où c’est
possible.
login_shell
L’interpréteur crée cette option s’il est démarré en
tant qu’interpréteur de connexion (voir APPEL plus
haut). La valeur ne peut être modifiée.
mailwarn
Si existante et s’il a été accédé à un fichier que bash
surveille pour les courriels depuis sa dernière
vérification, le message « The mail in
fichier_de_courriel has been read » est affiché.
no_empty_cmd_completion
Si existante et si readline est utilisée, bash
n’essaiera pas d’utiliser le PATH pour de possibles
complètements quand le complètement est tenté sur une
ligne vide.
nocaseglob
Si existante, bash fait correspondre les noms de
fichiers d’une façon insensible à la casse lors du
développement des chemins (voir Développement des
chemins plus haut).
nocasematch
Si existante, bash fait correspondre les motifs d’une
façon insensible à la casse lors de la mise en
correspondance pendant l’exécution des commandes
conditionnelles case ou [[.
nullglob
Si existante, bash autorise les motifs ne correspondant
à aucun fichier (voir Développement des chemins plus
haut) à se développer en une chaîne vide plutôt qu’en
une valeur littérale.
progcomp
Si existante, les outils de complètement programmables
(voir Complètement programmable plus haut) sont activés.
Cette option est activée par défaut.
promptvars
Si existante, les chaînes d’invite sont sujettes au
développement des paramètres, à la substitution de
commande, au développement arithmétique et à la
suppression des protections après avoir été développée
comme décrit plus haut dans INVITES. Cette option est
activée par défaut.
restricted_shell
L’interpréteur crée cette option s’il est démarré en
mode restreint (voir plus bas INTERPRÉTEUR RESTREINT ).
Cette valeur ne peut pas être changée. Elle n’est pas
réinitialisée lorsque les fichiers de démarrage sont
exécutés, ce qui permet à ces fichiers de découvrir si
un interpréteur est restreint ou non.
shift_verbose
Si existante, la commande interne shift affiche un
message d’erreur lorsque le nombre de décalages dépasse
le nombre de paramètres positionnels.
sourcepath
Si existante, la commande interne source (.) utilise la
valeur de la variable PATH pour trouver le répertoire
contenant le fichier fourni en argument. Cette option
est activée par défaut.
xpg_echo
Si existante, la commande interne echo développe par
défaut les suites de caractères d’échappement par
contre-oblique.
suspend [-f]
Suspend the execution of this shell until it receives a SIGCONT
signal. A login shell cannot be suspended; the -f option can be
used to override this and force the suspension. The return
status is 0 unless the shell is a login shell and -f is not
supplied, or if job control is not enabled.
test expr
[ expr ]
Renvoie un état de 0 ou 1 selon l’évaluation de la condition
expr. Chaque opérateur et opérande doit être représenté par un
argument distinct. Les conditions sont composées des primitives
décrites plus haut dans CONDITIONS. test n’accepte aucune
option, n’accepte pas non plus et ignore l’argument --
signifiant la fin des options.
Expressions may be combined using the following operators,
listed in decreasing order of precedence. The evaluation
depends on the number of arguments; see below.
! expr Vrai si expr est fausse.
( expr )
Renvoie la valeur de expr. Peut servir à surpasser la
priorité normale des opérateurs.
expr1 -a expr2
Vrai si expr1 et expr2 sont toutes deux vraies.
expr1 -o expr2
Vrai si expr1 ou expr2 est vraie.
test et [ évaluent les conditions en fonction d’un jeu de règles
dépendant du nombre d’arguments.
0 argument
La condition est fausse.
1 argument
La condition est vraie si et seulement si l’argument
n’est pas vide.
2 arguments
Si le premier argument est !, la condition est vraie si
et seulement si le second argument est vide. Si le
premier argument est l’un des opérateurs conditionnel
unaires décrits plus haut dans CONDITIONS la condition
est vraie si le test unaire est vrai. Si le premier
argument n’est pas un opérateur conditionnel unaire
correct, la condition est fausse.
3 arguments
If the second argument is one of the binary conditional
operators listed above under CONDITIONAL EXPRESSIONS, the
result of the expression is the result of the binary test
using the first and third arguments as operands. The -a
and -o operators are considered binary operators when
there are three arguments. If the first argument is !,
the value is the negation of the two-argument test using
the second and third arguments. If the first argument is
exactly ( and the third argument is exactly ), the result
is the one-argument test of the second argument.
Otherwise, the expression is false.
4 arguments
Si le premier argument est !, le résultat est la négation
de la condition à trois arguments composée des arguments
restants. Sinon la condition est analysée et évaluée
selon les règles de priorité décrites ci-dessus.
5 arguments ou plus
La condition est analysée et évaluée selon les règles de
priorité décrites ci-dessus.
times Affiche les durées cumulées utilisateur et système pour
l’interpréteur et les processus lancés par cet interpréteur.
L’état renvoyé est 0.
trap [-lp] [[arg] sigspec ...]
The command arg is to be read and executed when the shell
receives signal(s) sigspec. If arg is absent (and there is a
single sigspec) or -, each specified signal is reset to its
original disposition (the value it had upon entrance to the
shell). If arg is the null string the signal specified by each
sigspec is ignored by the shell and by the commands it invokes.
If arg is not present and -p has been supplied, then the trap
commands associated with each sigspec are displayed. If no
arguments are supplied or if only -p is given, trap prints the
list of commands associated with each signal. The -l option
causes the shell to print a list of signal names and their
corresponding numbers. Each sigspec is either a signal name
defined in <signal.h>, or a signal number. Signal names are
case insensitive and the SIG prefix is optional. If a sigspec
is EXIT (0) the command arg is executed on exit from the shell.
If a sigspec is DEBUG, the command arg is executed before every
simple command, for command, case command, select command, every
arithmetic for command, and before the first command executes in
a shell function (see SHELL GRAMMAR above). Refer to the
description of the extdebug option to the shopt builtin for
details of its effect on the DEBUG trap. If a sigspec is ERR,
the command arg is executed whenever a simple command has a
non-zero exit status, subject to the following conditions. The
ERR trap is not executed if the failed command is part of the
command list immediately following a while or until keyword,
part of the test in an if statement, part of a command executed
in a && or ││ list, or if the command’s return value is being
inverted via !. These are the same conditions obeyed by the
errexit option. If a sigspec is RETURN, the command arg is
executed each time a shell function or a script executed with
the . or source builtins finishes executing. Signals ignored
upon entry to the shell cannot be trapped or reset. Trapped
signals that are not being ignored are reset to their original
values in a child process when it is created. The return status
is false if any sigspec is invalid; otherwise trap returns true.
type [-aftpP] nom [nom ...]
Sans option, indique comment chaque nom doit être interprété si
on l’utilise en nom de commande. Si l’attribut -t est utilisé,
type affiche une des phrases suivantes alias, keyword, function,
builtin ou file selon que le nom est un alias, un mot-clé
réservé de l’interpréteur, une fonction, une commande interne ou
un fichier sur le disque. Si le nom n’est pas trouvé, rien n’est
affiché et un état final à faux est renvoyé. Si l’option -p est
utilisée, type renvoie le nom du fichier qui sera exécuté si
l’on tape le nom en guise de commande ou rien si ‘‘type -t
name’’ ne renvoyait pas file. L’option -P force une recherche
dans PATH pour chaque nom, même si ‘‘type -t name’’ would not
return file. If a command is hashed, -p and -P print the hashed
value, not necessarily the file that appears first in PATH. If
the -a option is used, type prints all of the places that
contain an executable named name. This includes aliases and
functions, if and only if the -p option is not also used. The
table of hashed commands is not consulted when using -a. The -f
option suppresses shell function lookup, as with the command
builtin. type returns true if all of the arguments are found,
false if any are not found.
ulimit [-HSTabcdefilmnpqrstuvx [limit]]
Provides control over the resources available to the shell and
to processes started by it, on systems that allow such control.
The -H and -S options specify that the hard or soft limit is set
for the given resource. A hard limit cannot be increased by a
non-root user once it is set; a soft limit may be increased up
to the value of the hard limit. If neither -H nor -S is
specified, both the soft and hard limits are set. The value of
limit can be a number in the unit specified for the resource or
one of the special values hard, soft, or unlimited, which stand
for the current hard limit, the current soft limit, and no
limit, respectively. If limit is omitted, the current value of
the soft limit of the resource is printed, unless the -H option
is given. When more than one resource is specified, the limit
name and unit are printed before the value. Other options are
interpreted as follows:
-a Toutes les limitations courantes sont signalées
-b The maximum socket buffer size
-c La taille maximum des fichiers core créés
-d La taille maximum du segment de données d’un processus
-e La priorité d’ordonnancement maximum (« nice »)
-f La taille maximum d’un fichier écrit par l’interpréteur
et ses fils
-i Le nombre maximum de signaux en attente
-l La taille maximum qui peut être verrouillée en mémoire
-m The maximum resident set size (many systems do not honor
this limit)
-n Le nombre maximum de descripteurs de fichiers ouverts (la
plupart des systèmes ne permettent pas de modifier cette
valeur)
-p La taille d’un tube en blocs de 512 octets (parfois
inexistante)
-q Le nombre maximum d’octets dans les files de messages
POSIX
-r La priorité d’ordonnancement temps-réel maximale
-s La taille maximum de la pile
-t La durée maximum, en seconde, de temps CPU accordé à un
processus
-u Le nombre maximum de processus autorisés pour un seul
utilisateur
-v La quantité de mémoire virtuelle disponible pour
l’interpréteur
-x Le nombre maximum de verrous de fichiers
-T The maximum number of threads
If limit is given, it is the new value of the specified resource
(the -a option is display only). If no option is given, then -f
is assumed. Values are in 1024-byte increments, except for -t,
which is in seconds, -p, which is in units of 512-byte blocks,
and -T, -b, -n, and -u, which are unscaled values. The return
status is 0 unless an invalid option or argument is supplied, or
an error occurs while setting a new limit.
umask [-p] [-S] [mode]
Le masque de création de fichier de l’utilisateur est mis à
mode. Si mode commence par un chiffre, il est interprété comme
un nombre octal, sinon il est considéré comme un masque
symbolique, semblable à ceux acceptés par chmod(1). Si mode est
omis ou si l’option -S est fournie, la valeur courante du masque
est affichée. L’option -S conduit à l’affichage du masque sous
forme symbolique, l’affichage par défaut étant en octal. Si
l’option -p est fournie et si le mode est omis, la sortie a lieu
dans un format réutilisable en entrée. L’état renvoyé est 0 si
le mode a pu être changé correctement ou si aucun argument mode
n’a été fourni, et faux sinon.
unalias [-a] [nom ...]
Supprime le nom de la liste des alias définis. Si l’option -a
est fournie, toutes les définitions d’alias sont supprimées. La
valeur renvoyée est vrai, à moins qu’un nom fourni ne soit pas
un alias défini.
unset [-fv] [nom ...]
Pour chaque nom indiqué, supprimer la variable ou la fonction
correspondante. Si aucune option n’est fournie ou si l’option -v
est indiquée, chaque nom se rapporte à une variable de
l’interpréteur. Les variables en lecture-seule ne peuvent pas
être détruites. Si l’option -f est spécifiée, chaque nom se
rapporte à une fonction de l’interpréteur et la définition de la
fonction est supprimée. Chaque variable ou fonction détruite est
supprimée de l’environnement transmis aux commandes ultérieures.
Si une quelconque des variables RANDOM, SECONDS, LINENO,
HISTCMD, FUNCNAME, GROUPS ou DIRSTACK est détruite, elle perd
ses propriétés spécifiques, même s’il elle est recréée
ultérieurement. L’état final est vrai, à moins qu’un des noms ne
soit en lecture seule.
wait [n ...]
Attend que chaque processus spécifié termine et renvoie son état
final. Chaque n peut être un PID ou une spécification de tâche ;
si une spécification de tâche est indiquée, la fin de tous les
processus de la conduite de cette tâche sera attendue. Si n est
omis, la fin de tous les processus enfants actuellement actifs
sera attendue et l’état renvoyé est zéro. Si n spécifie un
processus ou une tâche inexistants, l’état renvoyé est 127.
Sinon, l’état renvoyé est l’état final du dernier processus ou
tâche attendu.
INTERPRÉTEUR RESTREINT
Si bash démarre sous le nom rbash ou si l’option -r est fournie lors de
son appel, l’interpréteur devient restreint. Un interpréteur restreint
permet de créer un environnement plus contrôlé qu’un interpréteur
standard. Il se comporte de même façon que bash à la différence des
actions suivantes qui sont interdites ou non effectuées :
· changer de répertoire avec cd
· créer ou détruire les valeurs de SHELL, PATH, ENV ou BASH_ENV
· indiquer des noms de commandes contenant un /
· indiquer un nom de fichier contenant un / comme argument de la
commande interne . ;
· Spécifier un nom de fichier contenant une barre oblique comme
argument de l’option -p de la commande interne hash
· importer une définition de fonction dans l’environnement au
démarrage ;
· analyser les valeurs de SHELLOPTS au démarrage ;
· rediriger la sortie en utilisant les opérateurs de redirection
>, >|, <>, >&, &> et >>
· utiliser la commande interne exec pour remplacer l’interpréteur
par une autre commande
· ajouter ou supprimer des commandes internes avec les options -f
et -d de la commande interne enable ;
· utiliser la commande interne enable pour activer les commandes
internes de l’interpréteur désactivées ;
· indiquer l’option -p à la commande interne commande
· supprimer le mode restreint avec set +r ou set +o restricted.
Ces restrictions sont mises en place après la lecture d’un quelconque
des fichiers de démarrage.
Quand une commande s'avère être un script shell et est exécutée (cf.
EXECUTION DES COMMANDES plus haut), rbash supprime toute restriction
dans l’interpréteur créé pour exécuter le script.
VOIR AUSSI
Manuel de référence de Bash, Brian Fox et Chet Ramey
The GNU Readline Library, Brian Fox et Chet Ramey
The GNU History Library, Brian Fox et Chet Ramey
Portable Operating System Interface (POSIX) Part 2: Shell and
Utilities, IEEE
sh(1), ksh(1), csh(1), emacs(1), vi(1), readline(3)
FICHIERS
/bin/bash
L’exécutable bash
/etc/profile
Le fichier d’initialisation commun à tout le système, exécuté
pour les interpréteurs de commandes de connexion.
/etc/bash.bashrc
Le fichier de démarrage commun à tout le système pour chacun des
interpréteurs interactifs.
/etc/bash.logout
Le fichier de nettoyage des interpréteurs de connexion commun à
tout le système, exécuté lorsqu’un interpréteur de connexion
termine.
~/.bash_profile
Le fichier d’initialisation personnel exécuté pour les
interpréteurs de commandes de connexion.
~/.bashrc
Le fichier de démarrage personnel, pour chacun des interpréteurs
interactifs.
~/.bash_logout
Le fichier de nettoyage personnel des interpréteurs de commandes
de connexion, exécuté lorsqu’un interpréteur de commandes de
connexion termine.
~/.inputrc
Le fichier d’initialisation personnalisée de readline(3)
AUTEURS
Brian Fox, Free Software Foundation
bfox@gnu.org
Chet Ramey, Case Western Reserve University
chet.ramey@case.edu
SIGNALEMENTS D’ANOMALIES
Si vous trouvez une anomalie dans bash, vous devriez la signaler. Tout
d’abord vous devez vous assurer qu’il s’agit réellement d’une anomalie
et qu’elle apparaît bien dans la dernière version de bash disponible.
La dernière version est toujours disponible à partir de
ftp://ftp.gnu.org/pub/bash/.
Une fois que vous avez déterminé qu’une anomalie existe effectivement,
utilisez la commande bashbug(1) pour envoyer un signalement d’anomalie.
Si vous avez un correctif, vous êtes encouragé à l’envoyer en même
temps ! Les suggestions ou les signalements d’anomalies de nature
« philosophique » peuvent être envoyés (en anglais) à bug-bash@gnu.org
ou postés dans le groupe Usenet gnu.bash.bug.
TOUS les signalements d’anomalie doivent contenir :
Le numéro de version de bash
Le matériel et le système d’exploitation utilisés
Le compilateur utilisé pour compiler
Une description (en anglais) de l’anomalie
Un petit script ou une « recette » qui démontre l’anomalie
bashbug insère automatiquement les trois premiers éléments de cette
liste dans le formulaire qu’il fournit pour remplir un signalement
d’anomalie.
Les commentaires et signalement d’anomalies concernant la version
originale de cette page de manuel (en anglais) doivent être transmis à
chet@po.cwru.edu. Ceux concernant cette version française peuvent être
envoyés à debian-l10n-french@lists.debian.org.
ANOMALIES
Cet interpréteur de commandes est trop gros et trop lent.
Il y a quelques différences subtiles de comportement entre bash et les
versions traditionnelles de sh, principalement à cause des
spécifications POSIX.
L’utilisation des alias peut avoir des conséquences inattendues.
Les commandes internes et les fonctions de l’interpréteur ne peuvent
pas être suspendues/relancées.
Les commandes composées et les suites de commandes de la forme
« a ; b ; c » ne sont pas gérées élégamment lors d’une interruption de
processus. En cas de suspension d’un processus, l’interpréteur exécute
immédiatement la commande suivante. Il suffit de placer cette suite de
commandes entre parenthèses pour la forcer à créer un
sous-interpréteur, qui, lui, pourra être suspendu en bloc.
Les variables de type tableau ne peuvent pas (encore) être exportées.
Il se peut qu'un seul co-process puisse être actif à un moment précis.
TRADUCTION
Ce document est une traduction réalisée par Christophe Blaess et
Thierry Vignaud en 1997, et mise à jour par Alain Portal <aportal AT
univ-montp2 DOT fr> en 2006. La version présente dans Debian a été
entièrement retravaillée et est dorénavant maintenue par Frédéric
Lehobey <Frederic AT Lehobey DOT net> et les membres de la liste
<debian-l10n-french AT lists DOT debian DOT org>. Veuillez signaler
toute erreur de traduction par un rapport de bogue sur le paquet
manpages-fr-extra.