NOM
mkdosfs - Créer un système de fichiers MS-DOS sous Linux.
SYNOPSIS
mkdosfs|mkfs.msdos|mkfs.vfat [ -A ] [ -b secteur_de_sauvegarde ] [ -c ]
[ -l nom_de_fichier ] [ -C ] [ -f nombre_de_FAT ] [ -F taille_FAT ] [
-h nombre_de_secteurs_cachs ] [ -i id_volume ] [ -I ] [ -m
fichier_message ] [ -n nom_de_volume ] [ -r entres_rpertoire_racine ]
[ -R nombre_de_secteurs_rservs ] [ -s secteurs_par_bloc ] [ -S
taille_du_secteur_logique ] [ -v ] priphrique [ nombre_de_blocs ]
mkdosfs est utilisé pour créer un système de fichiers MS-DOS sous Linux
sur un périphérique (habituellement une partition d’un disque).
priphrique est le fichier spécial correspondant au périphérique (par
exemple /dev/hdXX). nombre_de_blocs est le nombre de blocs sur le
périphérique. S’il n’est pas présent, mkdosfs détermine automatiquement
la taille du système de fichiers.
OPTIONS
-A Utilise la variation Atari du système de fichiers MS-DOS. C’est
le comportement par défaut si mkdosfs est utilisé sur un Atari
et, dans ce cas, cette option désactive le format Atari. Il y a
quelques différences quand le format Atari est utilisé : si
l’utilisateur ne change pas la valeur, mkdosfs utilisera
toujours 2 secteurs par bloc, du fait que GEMDOS n’aime pas trop
les autres valeurs. IL aura également le nombre maximum de blocs
que GEMDOS peut gérer. Les systèmes de fichiers plus gros sont
gérés en augmentant la taille du secteur logique. Sous le format
Atari, un numéro de série compatible Atari est généré, et une
FAT [NDT : Table d’allocation des fichiers] de 12 bits est
utilisée uniquement pour les systèmes de fichiers qui ont la
taille d’une disquette habituelle (720 ko, 1,2 Mo, 1,44 Mo,
2,88 Mo), sinon, ce sera une FAT de 16 bits. Cela peut être
modifié avec l’option -F. Quelques champs du secteur de
démarrage spécifique aux PC ne sont pas écrits, et le message de
démarrage (option -m) est ignoré.
-b secteur_de_sauvegarde
Indique l’emplacement de la sauvegarde du secteur d’amorçage
pour les systèmes de fichiers FAT32. La valeur par défaut dépend
du nombre de secteurs réservés, mais il s’agit d’habitude du
secteur 6. Le secteur de sauvegarde doit être compris dans
l’intervalle des secteurs réservés.
-c Cherche les blocs défectueux sur le périphérique avant de créer
le système de fichiers.
-C Crée le fichier priphrique indiqué sur la ligne de commande,
et écrit le système de fichiers dans ce fichier. Cela peut être
utilisé pour créer le nouveau système de fichiers dans un
fichier au lieu d’utiliser un vrai périphérique, et évite
l’utilisation de dd pour créer un fichier de la taille
appropriée. Avec cette option, le nombre_de_blocs doit être
fourni, car sinon la taille désirée du système de fichiers est
inconnue. Le fichier créé est un fichier creux ;seules les
méta-données sont présentes (le secteur de boot, les FAT, et le
répertoire racine). Les portions de données ne sont pas stockées
sur le disque, mais le fichier aura toujours la bonne taille. Le
fichier généré peut être copié ultérieurement sur une disquette
ou un autre périphérique ou monté via un périphérique de boucle.
-f nombre_de_FAT
Indique le nombre de tables d’allocation des fichiers dans le
système de fichiers. La valeur par défaut est 2. Actuellement le
système de fichier MS-DOS sous Linux ne peut pas gérer plus de 2
FAT.
-F taille_FAT
Indique le type des tables d’allocation des fichiers utilisés
(12, 16 ou 32 bits). Si rien n’est indiqué, mkdosfs sélectionne
automatiquement entre 12, 16 et 32 bits, selon ce qui convient
le mieux au système de fichiers.
-h nombre_de_secteurs_cachs
Indique le nombre de secteurs cachés sur le volume. Apparemment,
certaine caméra digitales n’acceptent pas les carte CF sans ces
secteurs cachés. Cette option permet de les prendre en charge.
La valeur par défaut est « 0 » si aucune valeur n’est fournie en
ligne de commande.
-i id_volume
Définit l’identifiant de volume du nouveau système de fichiers.
id_volume est un nombre de 32 bits, noté en hexadécimal (par
exemple, 2e24ec85). La valeur par défaut est un nombre qui
dépend de la date de création du système de fichiers.
-I Les périphériques de disques sont généralement partitionnés,
vous n’êtes donc pas autorisé, par défaut, à créer un système de
fichier sur un périphérique disque dans son ensemble. mkdosfs(8)
va se plaindre et vous dire qu’il refuse de fonctionner. C’est
différent lorsque l’on utilise des disques magnéto-optiques
(« MO ». Les partitions ne sont pas nécessaires sur les disques
magnéto-optiques. Le système de fichiers peut être placé sur le
disque entier. Sous d’autres systèmes d’exploitation, ce format
est souvent appelé « superfloppy » (super-disquette).
Ce commutateur obligera mkdosfs à travailler correctement.
-l fichier
Lire la liste des blocs défectueux dans fichier.
-m fichier_message
Définit le message que l’utilisateur reçoit quand il essaye
d’utiliser ce système de fichier pour lancer la machine sans
avoir correctement installé un système d’exploitation. Le
fichier contenant le message ne doit pas dépasser 418 octets une
fois les passages à la ligne convertis en retour chariot-passage
à la ligne [NDT : de LF à CRLF], et que les tabulations soient
étendues à 8 caractères. Si le nom de fichier est un tiret, le
texte provenant de l’entrée standard est utilisé.
-n nom_de_volume
Définit le nom de volume (ou l’étiquette) du système de
fichiers. Le nom de volume peut contenir jusqu’à 11 caractères
de long. Par défaut, il n’y a pas de nom de volume.
-r entres_rpertoire_racine
Sélectionne le nombre d’entrées disponibles dans le répertoire
racine. La valeur par défaut est de 112 ou 224 pour les
disquettes et de 512 pour les disques durs.
-R nombre_de_secteurs_rservs
Sélectionne le nombre de secteurs réservés. Avec le format
FAT32, au moins deux secteurs sont nécessaires, la valeur par
défaut étant de 32. Sinon, la valeur par défaut est de 1
(seulement le secteur d’amorçage).
-s secteurs_par_bloc
Indique le nombre de secteurs par bloc sur le disque. Cette
valeur doit être une puissance de deux, c’est-à-dire : 1, 2, 4,
8, ... 128.
-S taille_secteur_logique
Indique le nombre d’octets par secteur logique. Cette valeur
doit être une puissance de deux, supérieure ou égale à 512,
c’est-à-dire : 512, 1024, 2048, 4096, 8192, 16384, ou 32768.
-v Exécution en mode verbeux.
BOGUES
mkdosfs n’est pas en mesure de créer des systèmes de fichiers
amorçables. Cela n’est pas aussi simple que cela en à l’air au premier
coup d’oeil pour des raisons diverses et a déjà été beaucoup débattu.
mkdosfs ne sera pas doté de cette fonctionnalité ;)
AUTEUR
Dave Hudson - <dave@humbug.demon.co.uk>; modifié par Peter Anvin
<hpa@yggdrasil.com>. Nouvelles fonctionnalités et correction de bogues
par Roman Hodek <roman@hodek.net> pour Debian/GNU Linux.
REMERCIEMENTS
mkdosfs est basé sur le code de mke2fs (écrit par Remy Card -
<card@masi.ibp.fr>) qui est lui même basé sur mkfs (écrit par Linus
Torvalds - <torvalds@cs.helsinki.fi>).
VOIR AUSSI
dosfsck(8), mkfs(8)
TRADUCTION
La traduction de cette page de manuel est maintenue par les membres de
la liste <debian-l10n-french AT lists DOT debian DOT org>. Veuillez
signaler toute erreur de traduction par un rapport de bogue sur le
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