NOM
lilo.conf - Fichier de configuration pour lilo
Ce fichier, par défaut /etc/lilo.conf, est lu lors de l’installation du
chargeur de démarrage lilo (consultez lilo(8)).
Il doit avoir la forme suivante :
# lilo.conf
#
# Options globales :
boot=/dev/hda
prompt
timeout=150
lba32
compact
vga=normal
root=/dev/hda1
read-only
menu-title=" Ordinateur de Toto "
#
# Images noyau :
image=/boot/zImage-1.5.99
label=try
image=/boot/zImage-1.0.9
label=1.0.9
image=/tamu/vmlinuz
label=tamu
initrd=initramdisk.img
root=/dev/hdb2
vga=ask
#
# Autres systèmes d’exploitation :
other=/dev/hda3
label=dos
boot-as=0x80 # doit être C:
other=/dev/hdb1
label=Win98
boot-as=0x80 # doit être C:
other=/dev/hdb5
label=os2
loader=os2_d
table=E: # os2 voit E:
Ce fichier de configuration spécifie que lilo utilise le secteur de
démarrage principal (« Master Boot Record ») du disque /dev/hda. (Pour
plus d’informations sur les différentes manières d’utiliser lilo et les
interactions avec d’autres systèmes d’exploitation, consultez le
fichier user.tex de la documentation lilo.)
Lors du démarrage, le chargeur de démarrage affiche son invite boot: et
attend que vous entriez l’étiquette (« label ») du noyau (et d’autres
options) que vous souhaitez démarrer. À tout moment, vous pouvez
presser la touche « TAB » pour lister les différents noyaux et
étiquettes. Alternativement, si le menu du chargeur de démarrage est
installé, un menu à choix multiples des options de démarrage sera
affiché. Le titre de ce menu est remplacé par le titre du menu indiqué
dans le fichier de configuration. Si vous ne faites aucune sélection,
alors le noyau par défaut, le premier mentionné (/boot/zImage-1.5.99),
sera démarré après un délai de 15 secondes (150 dixièmes de secondes).
Au moins 16 images peuvent être mentionnées dans lilo.conf (le nombre
exact dépend des options de compilation).
Comme on peut le voir ci-dessus, un fichier de configuration commence
avec un certain nombre d’options globales (les 9 premières lignes de
l’exemple), puis viennent les options locales à chacune des images.
Lorsqu’une option est locale à une image, elle a priorité sur l’option
globale.
Les lignes de commentaires peuvent apparaître n’importe où, et
commencent avec le caractère « # ».
OPTIONS GLOBALES
Il existe plusieurs mots clé. Les descriptions (un peu abrégées)
ci-dessous sont extraites de user.tex.
backup=<fichier-de-sauvegarde>
Spécifier le chemin du fichier de sauvegarde où une copie de
tout secteur de démarrage modifié sera sauvegardée. Le fichier
de sauvegarde peut être indiqué de trois façons : un répertoire
où le fichier de sauvegarde par défaut « boot.NNNN » sera créé ;
un modèle de chemin de fichier auquel le suffixe « .NNNN » sera
ajouté ; le chemin complet du fichier, qui doit inclure un
suffixe « .NNNN ». Les installations RAID ne devraient seulement
utiliser que les deux premières méthodes car de multiples
sauvegardes pourront être créées. Le suffixe « .NNNN » est la
représentation hexadécimale des numéros de périphérique majeur
et mineur du périphérique ou de la partition. Si cette option
n’est pas indiquée, le fichier de sauvegarde par défaut du
secteur de démarrage est «/boot/boot/.NNNN ». Si un fichier de
sauvegarde existe déjà, il sera préservé au lieu d’être écrasé,
reportez-vous aussi à l’option force-backup= ci-dessous.
bios-passes-dl=<option>
Les valeurs possibles sont yes, no, ou unknown. Si aucun
paramètre n’est indiqué, la valeur par défaut est unknown, à
moins que d’autres informations ne soient disponibles pour
l’installation du chargeur de démarrage. Si no est indiqué, cela
signifie que le BIOS est connu pour ne pas passer le
périphérique de démarrage par défaut au chargeur de démarrage
dans le registre DL. Cette fonctionnalité est actuellement
expérimentale. Certaines installations RAID pourront en tirer
bénéfice si le BIOS est fiable à 100 %.
N.B. : Cette option ne sera probablement pas conservée dans les
versions supérieures à la 22.5.1, et elle peut être indiquée en
ligne de commande avec l’option « -Z » : yes=1, no=0.
bitmap=<fichier-bitmap>
Utiliser un fichier bitmap au format 640x480x16 (BIOS VGA) ou
640x480x256 (BIOS VGA/VESA) comme fond d’écran du menu de
démarrage. Cette option ne devrait pas être utilisée si l’option
message= est utilisée. Cette option sélectionnera une image
bitmap à moins qu’elle soit surchargée par l’option install=
(voyez ci-dessous).
Quand une image bitmap est indiquée comme fond d’écran, lors de
la procédure de démarrage, la sélection de la couleur et la
disposition du texte qui sont incrustées dans l’image doivent
être spécifiées selon l’une des deux façons suivantes. Une
première possibilité est d’utiliser un fichier image bitmap
(*.bmp) auquel la commande lilo -E lui ajoute les en-têtes
spécifiques à lilo. Si cette commande est utilisée, alors toutes
les informations indiquées par les options bmp-colors=,
bmp-table= et bmp-timer= sont enregistrées dans un « en-tête
lilo » dans le fichier bitmap. Sans cet en-tête, les options
bmp-* doivent être renseignées dans le fichier de configuration,
sinon des valeurs par défaut seront utilisées. Toute utilisation
d’une option bmp-* dans le fichier de configuration a priorité
sur l’en-tête contenu dans le fichier bitmap.
bmp-colors=<fg>,<bg>,<sh>,<hfg>,<hbg>,<hsh>
Indiquer les valeurs décimales des couleurs à utiliser pour
afficher le menu sur le fond d’écran. La liste est composée de 6
entrées, les 3 premières pour le texte normal, les 3 dernières
pour le texte en surbrillance. L’ordre de chaque triplet est :
couleur de fond, couleur de premier plan, couleur ombrée. Si la
couleur de fond n’est pas indiquée, « transparent » est utilisé.
Si la couleur ombrée n’est pas indiquée, « none » est utilisé.
La liste des entrées est séparée par des virgules sans espace.
bmp-retain
Option à appliquer à toutes les sections « image= » et
« others=». (Consultez aussi la section OPTIONS COMMUNES
ci-dessous).
bmp-table=<x>,<y>,<ncol>,<nlig>,<xsp>,<comble>
Indiquer l’emplacement et la disposition du menu. <x>, <y>
indiquent les positions x et y de départ par rapport au coin
supérieur gauche du menu en coordonnées caractères : x
appartient à l’intervalle [1, 80] et y à [1, 30]. <ncol> est le
nombre de colonnes du menu (1 à 5) et <nlig> est le nombre de
lignes (nombre d’entrées) dans chaque colonne. Si plus d’une
colonne est indiquée, alors <xsép> est le nombre de colonnes de
caractères entre les caractères les plus à gauche de chaque
colonne (18 à 40), et <comble> est le nombre d’entrées d’une
colonne qui doivent être comblées sans que l’entrée ne déborde
sur la colonne suivante. <comble> doit valoir « .le. » <nlig>.
Si un adressage pixel au lieu d’un adressage caractère est
utilisé, alors les options <x>, <y> ou <xsép> doivent être
suffixées avec « p ».
bmp-timer=<x>,<y>,<fg>,<bg>,<sh>
Indication optionnelle du délai timeout=. <x> et <y> indiquent
les coordonnées caractères (ou pixels) de l’emplacement du
compteur de la même façon que bmp-table= décrite ci-dessus. Le
triplet de couleurs indique les couleurs des caractères du
compteur de la même façon que bmp-color= vue ci-dessus avec une
exception : la couleur de fond doit être indiquée. Si cela est
utilisé pour remplacer les informations du compteur d’un fichier
bitmap alors « bmp-timer=none » est acceptable. Cela désactivera
l’affichage complet du compteur.
boot=<priphrique-de-dmarrage>
Indiquer le nom du périphérique (par exemple, une partition du
disque dur) qui contient le secteur de démarrage. Si ce mot clé
est omis, le secteur de démarrage lu (et éventuellement écrit)
est la partition racine actuellement montée. Une installation
RAID est initialisée en indiquant un périphérique RAID 1 comme
périphérique de démarrage, par exemple « boot=/dev/md0 ». Notez
que les versions 22.0 et plus récentes de lilo opèrent
différemment des versions plus anciennes car elles respectent
l’emplacement actuel du secteur de démarrage.
change-rules
Définir les règles de changement des numéros de type de
partition.
change-rules
reset
type=DOS12
normal=1
hidden=0x11
type=DOS16_small
normal=4
hidden=0x14
type=DOS16_big
normal=0x06
hidden=0x16
L’extrait ci-dessus d’un fichier de configuration indique que
toutes les rgles par défaut sont supprimées, (« reset »), et
les règles de trois partitions sont indiquées. Sans le reset,
les trois types spécifiés auraient été ajoutés aux règles par
défaut existantes. Normalement les règles par défaut sont
suffisantes. Les chaînes qui définissent les types de partition
sont utilisées dans une section change (voyez ci-dessous) avec
l’ajout du suffixe « _normal » ou « _hidden ». Consultez la
section «Partition type change rules » de user.tex pour plus de
détails.
compact
Essayer de regrouper les requêtes de lectures des secteurs
adjacents en une seule requête. Ceci réduit nettement le temps
de chargement et la taille du fichier de carte. L’utilisation de
« compact » est surtout recommandée pour le démarrage depuis une
disquette.
default=<nom>
Utiliser l’image indiquée comme image de démarrage par défaut.
Si «default » est omis, la première image du fichier de
configuration est utilisée. Reportez-vous aussi à vmdefault
ci-dessous.
delay=<temps-en-diximes>
Indiquer la durée (en dixièmes de secondes) pendant laquelle le
chargeur de démarrage attendra avant de démarrer automatiquement
une ligne de commande verrouillée, une ligne de commande
préchargée par « lilo -R » ou les valeurs par défaut de image=
ou other=. Lorsque le temps d’attente est non nul, le chargeur
de démarrage attendra une interruption dans l’intervalle
spécifié. Si une interruption est reçue ou s’il est déjà en
attente, l’invite boot: sera utilisée et un démarrage non
automatique sera mis en place. Les valeurs de CAPS LOCK ou
SCROLL LOCK, des touches ALT, CTRL et SHIFT quand elles sont au
niveau bas sont comprises comme des interruptions.
Cette action est modifiée en indiquant prompt (voyez
ci-dessous).
disk=<nom-de-priphrique>
Définir les paramètres non standards du disque indiqué.
Reportez-vous à la section « Disk geometry » de user.tex pour
plus de détails. Avec les versions de lilo antérieures à la
22.50, le paramètre bios= est particulièrement utile pour
indiquer comment le BIOS a assigné les codes périphériques de
vos disques durs. Par exemple,
disk=/dev/sda
bios=0x80
disk=/dev/hda
bios=0x81
disk=/dev/sdb
inaccessible
signifie que votre disque SCSI est le premier disque BIOS
(0x80), que votre disque (maître) IDE est le second disque BIOS
(0x81) et que le second disque SCSI (peut-être un périphérique
USB) n’a pas reçu de code de périphérique, et il est par
conséquent inaccessible lors du démarrage.
NOTE : l’usage de l’option bios= est obsolète depuis la version
22.50 de lilo, car le chargeur de démarrage identifie dorénavant
les disques avec leur « Volume-ID » (sur 32 bits) et diffère la
détermination des codes de périphériques jusqu’au démarrage.
La plupart des périphériques USB qui sont reconnus comme des
disques SCSI DOIVENT être marqués inaccessible à moins que le
BIOS leur ait réellement assigné un code de périphérique.
Les autres options incluent la géométrie du disque, par exemple,
disk=/dev/fd0
sectors=18
heads=2
cylinders=80
ne sont probablement utiles que pour les disquettes et les
périphériques de boucle (lo) car pour les disques durs, l’option
d’adressage des disques lba32 (lilo 21.2) ignore la géométrie
des disques.
(22.5.8) Les développeurs qui ont implémenté un pilote de disque
pour un nouveau périphérique de sauvegarde devraient indiquer à
lilo le nombre maximum de partitions du périphérique. C’est
nécessaire pour la création des différents fichiers de
périphérique de « /dev/ » créés par mknod. Le nombre maximum de
partitions est de 63 (comme pour les disques IDE), de 31 (peu
commun), de 15 (comme pour les disques SCSI ; la valeur la plus
commune) ou de 7 (pour les contrôleurs d’ensembles). Un exemple
pourrait être :
disk=/dev/userd0
max-partitions=15
Dans les cas où il y a pas d’information sur la partition du
noyau, comme pour un périphérique de boucle, l’option disk= peut
inclure les informations sur le début de la partition ; par
exemple :
disk=/dev/loop0
bios=0x80 # Utilisez ce code Bios
max-partitions=7 # Déclaré partitionnable
partition=/dev/loop1
start=63 # décalage à partir du secteur 0
partition=/dev/loop2
start=102400 # décalage à partir du secteur 0
disktab=<fichier-de-table-de-disque>
Indiquer le nom d’une table de paramètres pour le disque. Si
cette option est absente, le fichier /etc/disktab est recherché
par l’installateur de carte. Il vaut mieux éviter d’utiliser
cette fonctionnalité.
el-torito-bootable-CD
Transmettre la seconde étape du chargement pour terminer
l’émulation d’un disque lors d’un démarrage à partir d’un CD
amorçable « El Torito ». Cette option est utilisée par mkrescue
lorsque l’option « --iso » est spécifiée.
fix-table
Ceci permet à lilo d’ajuster les adresses 3D
(secteur/tête/cylindre) des tables des partitions. Chaque
partition possède une adresse 3D et une adresse linéaire pour
son premier et son dernier secteur. Si la partition n’est pas
alignée sur une frontière de piste, et si certains autres
systèmes d’exploitation (MS-DOS ou OS/2) utilisent le même
disque, ils peuvent modifier l’adresse 3D. Lilo ne peut
installer son secteur de démarrage que sur des partitions où les
deux types d’adressages correspondent. Si l’option fix-table est
indiquée, lilo réajustera les adresses 3D incorrectes.
ATTENTION : Ceci ne garantit pas que les autres systèmes
d’exploitation ne vont pas essayer de modifier à nouveau
l’adressage plus tard. Il est également possible que ces
corrections aient des effets de bord inattendus. La véritable
correction à apporter consiste à re-partitionner le disque avec
un utilitaire qui aligne les partitions sur les frontières de
pistes. De plus, avec certains disques (les gros disques EIDE
avec une traduction d’adresses automatique), et dans certaines
circonstances, il est inévitable d’obtenir des conflits dans la
table de partitions.
force-backup=<fichier-de-sauvegarde>
Cette option est identique à backup=, mais un fichier de
sauvegarde existant sera inconditionnellement détruit s’il
existe.
geometric
Forcer l’adressage disque à être compatible avec les anciennes
versions de lilo. L’adressage géométrique utilise les adresses
cylindre/tête/secteur, et est limité à 1023 cylindres maximum.
Si des cylindres inaccessibles sont référencés, des diagnostics
seront utilisés lors de l’installation du chargeur et non lors
de l’exécution de celui-ci. L’adressage « lba32 » est recommandé
avec les BIOS récents.
ignore-table
Ne pas tenir compte des tables de partitions corrompues.
install=<interface-utilisateur>
Sélectionner l’interface utilisateur de l’écran de démarrage.
L’une des trois options suivantes peut être indiquée : text,
menu, ou bmp. L’interface traditionnelle de lilo était « text »
mais l’interface « menu » est maintenant celle par défaut à
moins que l’option « bitmap=» soit indiquée dans le fichier de
configuration. L’interface text n’est autre qu’une interface en
ligne de commande comme si la console était un terminal muet.
L’interface menu est un écran de sélection du noyau de démarrage
au format texte avec la possibilité d’entrer des paramètres
additionnels en ligne de commande. L’interface bmp est un écran
graphique de sélection avec une image bitmap de taille 640x480
et de 16 ou 256 couleurs. (Voyez lilo -e).
(Pour les versions inférieur à la 22.3, « install= » indique
l’interface comme un fichier du répertoire /boot).
large-memory
Normalement, tout disque mémoire (« initrd ») chargé avec un
noyau, est chargé en mémoire principale si possible mais jamais
au dessus de 15Mo. C’est dû à une limitation du BIOS sur les
anciens systèmes. Sur les nouveaux systèmes, cette option active
l’usage des disques mémoire de plus de 15 Mo (jusqu’à la
limitation autour de 768 Mo du noyau) pour l’utilisation de
disque mémoire avec le noyau. L’usage de cette option indique
seulement que votre système ne possède pas cette limitation des
vieux BIOS.
Cette option (ou son absence) n’est pas passée au noyau et
n’affecte en aucun cas le total de la mémoire physique qui sera
utilisé. (Consultez la documentation du paramètre en ligne de
commande du noyau « mem= » pour limiter la quantité de mémoire
utilisée par le noyau.)
lba32 Utiliser des adresses de blocs logiques 32 bits plutôt que les
adresses cylindre/tête/secteur. Si le BIOS supporte l’adressage
par paquet, alors les appels par paquet seront utilisés pour
accéder au disque. Ceci permet de démarrer sur n’importe quelle
partition d’un disque de plus de 1024 cylindres. Si le BIOS ne
supporte pas l’adressage par paquet, alors les adresses
« lba32 » sont converties en adresse cylindre/tête/secteur
(«adresse géométrique ») comme pour l’adressage « linéaire ».
Toutes les disquettes référencées conservent l’adressage
cylindre/tête/secteur. L’utilisation de l’adressage « lba32 »
est recommandée pour les systèmes postérieurs à 1998. À partir
de la version 22 de lilo, l’adressage par défaut est « lba32 ».
linear Créer des adresses de secteurs linéaires de 24 bits plutôt que
des adresses géométriques (cylindre/tête/secteur). Les adresses
linéaires sont traduites à l’exécution et ne sont pas limitées
aux cylindres <= 1023. Quand on utilise l’adressage « linéaire »
avec des gros disques, /sbin/lilo risque de générer des
références à des cylindres inaccessibles. « lba32 » évite
beaucoup de ces problèmes avec l’utilisation de l’adressage par
paquet mais cela requiert un BIOS récent (postérieur à 1998).
L’option linear est considérée comme obsolète et son utilisation
est vivement découragée.
lock Sauvegarder la ligne de commande de démarrage comme commande par
défaut pour les prochains démarrages. De cette façon, lilo
« verrouille » ce choix jusqu’à ce qu’il soit écrasé
manuellement.
mandatory
Un mot de passe est obligatoire pour toutes les images (voir
ci-dessous).
map=<fichier-de-carte>
Indiquer l’emplacement du fichier de carte. Si map est omis,
/boot/map est utilisé.
Sur les machines avec un BIOS antérieur à 1998, l’extension EED
du BIOS qui est nécessaire pour l’adressage « lba32 » peut ne
pas être présente. Dans ce cas, le chargeur de démarrage passe
automatiquement à l’adressage «géométrique », ce changement, ou
l’utilisation de l’adressage « linéaire» ou « géométrique »
requiert un fichier de carte présent dans les 1024 premiers
cylindres du disque. Cette limitation du BIOS n’est plus sur les
systèmes postérieurs à 1998, la plupart gérant les nouveaux
appels EDD du BIOS.
menu-title=<chane-du-titre>
Indiquer le titre du menu de démarrage (37 caractères maximum).
Il remplace le titre par défaut « LILO Boot Menu ». Si le menu
n’est pas installé (voyez l’option install=), cette option n’a
aucun effet.
menu-scheme=<schma-de-couleurs>
Le schéma de couleurs par défaut du menu de démarrage peut être
remplacé sur les écrans VGA avec cette option (le schéma de
couleur est assuré sur les écrans MDA). La forme générale de la
chaîne color-scheme est :
<texte>:<surbrillance>:<bord>:<titre>
où chaque entrée est constituée de deux caractères qui indiquent
une couleur de premier plan et d’arrière-plan. Seule la première
entrée est nécessaire. La surbrillance par défaut est l’inverse
de la couleur du texte. La couleur par défaut des bords et du
titre est la couleur du texte. Les couleurs sont indiquées sous
la forme kbgcrmyw pour blacK, Blue, Green, Cyan, Red, Magenta,
Yellow, et White : une majuscule implique une couleur intense
(seulement pour l’arrière plan), une minuscule, une couleur
faible. Des exemples de schémas de couleurs valides seraient :
menu-scheme=Wm blanc intense sur fond magenta
menu-scheme=wr:bw:wr:Yr schéma par défaut de lilo
menu-scheme=Yk:kw jaune vif sur fond noir
Si le menu n’est pas installé comme chargeur de démarrage, alors
cette ligne n’a aucun effet.
message=<fichier-de-message>
Indiquer l’emplacement d’un fichier contenant un message qui
sera affiché avant l’invite de démarrage. Après avoir imprimé
« lilo », aucun message n’est affiché pendant l’attente d’une
pression sur la touche SHIFT. Dans ce message, le caractère FF
(Ctrl-L) efface l’écran. Ceci est indésirable quand le menu du
chargeur de démarrage est installé. La taille du message est
limitée à 65 535 octets. Le fichier de carte doit être
reconstruit si le message est modifié ou déplacé. Les options
message= et bitmap= s’excluent mutuellement.
nodevcache
(22.8). Désactiver le préchargement du cache interne des
périphériques. Ceci peut être nécessaire pour les distributions
Linux qui utilisent une convention de nommage des périphériques
non-standards, par exemple lorsque le premier disque IDE n’est
pas « /dev/hda ».
nokbdefault=<nom>
(22.7.2) Le descripteur nommé sera utilisé comme l’image par
défaut si aucun clavier IBM-PC n’est connecté. Si aucune
interface série (serial=) n’est utilisée, alors les valeurs des
paramètres prompt= et timeout= seront outrepassées et le
démarrage par défaut s’effectuera après le délai delay=. Les
codes de détection des claviers ne peuvent pas détecter la
présence ou l’absence d’un nouveau clavier USB.
noraid Désactiver le marquage automatique à inaccessible des volumes
qui sont des éléments d’un ensemble RAID. Ceci permet à
l’utilisateur d’éditer l’option disk= / inaccessible depuis le
fichier de configuration. Sans de telles déclarations, des ID de
volumes dupliquées seraient écrasées, menant à des situations
confuses lors du démarrage et à de possibles échecs de celui-ci.
L’utilisation de cette option n’est généralement pas nécessaire.
nowarn Désactiver les avertissements à propos des risques futurs.
optional
L’option optional locale à une image, est appliquée à toutes les
images (voyez ci-dessous).
password=<mot-de-passe>
L’option password= locale à une image est appliquée à toutes les
images. Cette option peut empêcher des démarrages non désirés si
l’image par défaut est protégée avec la priorité mandatory, qui
est plus forte que restricted.
prompt Le démarrage automatique (voyez delay ci-dessous) ne
s’effectuera pas à moins qu’une ligne de commande bloquée ou
préchargée (« lilo -R ») soit présente. Dans ce cas, le chargeur
de démarrage affichera l’invite boot: et attendra une action de
l’utilisateur avant de s’exécuter (voyez timeout ci-dessous).
Des redémarrages sans surveillance avec le noyau par défaut sont
impossibles si l’invite est activée et si l’option timeout est
désactivée ou si le noyau par défaut est protégé par un mot de
passe avec un haut niveau comme restricted.
raid-extra-boot=<option>
Cette option n’a de sens que pour les installations RAID1.
L’<option> peut prendre des valeurs comme none, auto, mbr,
mbr-only ou une liste de périphériques séparés par des virgules,
par exemple, « /dev/hda,/dev/hdc6 ». À partir de la version 22.0
de lilo, le secteur de démarrage est normalement écrit dans le
premier secteur de la partition RAID1. Sur les systèmes « RAID
PARALLÈLE », aucun autre secteur d’amorçage n’est nécessaire. La
valeur par défaut est auto, c’est à dire que lilo génère
automatiquement les secteurs d’amorçage auxiliaires nécessaires
pour les installations « raid skewed ». La valeur none signifie
la suppression de la génération des secteurs de démarrage
auxiliaire. La valeur mbr-only supprime la génération des
secteurs de démarrage du périphérique raid, et force la
compatibilité avec les versions antérieures à la 22.0, en
écrivant les secteurs de démarrage dans tous les secteurs de
démarrage de tous les disques qui possèdent des partitions
«raid » actives. La valeur mbr est équivalente à mbr-only, sauf
que le secteur de démarrage d’une partition « raid » n’est pas
supprimé. L’utilisation d’une liste de périphériques force
l’écriture des secteurs de démarrage auxiliaires pour ces
périphériques en plus du secteur de démarrage du périphérique
RAID1. Depuis la version 22, les codes RAID1 écrivent toujours
automatiquement le secteur de démarrage dans le secteur de
démarrage du périphérique 0x80.
restricted
L’option restricted locale à une image est appliquée à toutes
les images (voyez ci-dessous).
serial=<paramtres>
Autoriser la prise de contrôle par une ligne série. Le port
série mentionné est initialisé et le chargeur de démarrage
accepte les entrées du clavier et du port série. L’émission d’un
« break » sur la liaison série est équivalente à la pression sur
la touche majuscule afin d’alerter le chargeur de démarrage.
Toutes les images doivent être protégées par mot de passe si
l’accès au port série est moins sécurisé que l’accès au système
(par exemple à travers un modem). La chaîne de paramètres a la
syntaxe suivante :
<port>[,<bauds>[<parité>[<bits>]]]
<port> : le numéro du port série, 0 par défaut. 0 correspond à
COM1 avec comme alias /dev/ttyS0, etc.). Les quatre ports (s’ils
existent) peuvent être utilisés.
<bauds> : la vitesse du port série. Les vitesses suivantes sont
supportées : 110, 150, 300, 600, 1200, 2400 (vitesse par
défaut), 4800, 9600 bauds et les vitesses « rapides » 19200,
38400 et 57600 bauds. Une vitesse de 115200 bauds est autorisée
mais tous les ports série ne la supportent pas.
<parité> : la parité de la liaison série. Le chargeur de
démarrage ignore la parité en entrée, et élimine le huitième
bit. Les lettres suivantes (minuscules ou majuscules)
définissent le type de parité : « n» aucune, « e » paire, « o »
impaire.
<bits> : le nombre de bits par caractère. Seuls les caractères
de 7 et 8 bits sont gérés. S’il n’y a pas de parité, le nombre
de bits est de 8 par défaut. Si la parité est paire ou impaire,
le nombre de bits est de 7 par défaut.
Si l’option serial est active, la valeur de delay est
automatiquement augmentée (modifiée) à 20.
Exemple : « serial=0,2400n8 » initialise le port COM1 avec les
paramètres par défaut.
single-key
Cette option permet de sélectionner et de lancer une image avec
une unique touche du clavier. La sélection se fait sur le
premier caractère de chaque nom, qui doit être unique. Cette
option ne doit pas être utilisée avec les interfaces menu et
bitmap (install=).
static-BIOS-codes
Cette option contourne l’utilisation des informations
« Volume-ID » par l’installateur du chargeur et le chargeur de
démarrage et utilise un mode d’opération compatible avec lilo
22.4. Avec un démarrage par « Volume-ID » (lilo 22.5 et
supérieur) les codes BIOS des disques sont déterminés lors du
démarrage et non lors de l’installation du chargeur. Ainsi ils
peuvent être modifiés, soit en ajoutant ou en supprimant un
disque, soit en utilisant un menu du BIOS pour sélectionner le
périphérique de démarrage.
Avec cette option, les codes BIOS des disques DOIVENT être
correctement renseignés lors de l’installation ; soit lilo les
devine (et se trompe souvent avec des systèmes composés de
disques IDE/SCSI), soit ils sont explicitement indiqués avec les
options « disk=/dev/XXX bios=0xYY». L’utilisation de cette
option prévient toute activité qui pourrait modifier les codes
BIOS assignés à des disques particuliers, comme noté ci-dessus.
En général, cette option ne devrait jamais être utilisée,
excepté comme contournement d’un bogue.
suppress-boot-time-BIOS-data
Cette option globale supprime un ensemble de données BIOS lors
du démarrage en mode réel des systèmes qui se bloquent suite à
certains appels BIOS. C’est équivalent à l’utilisation de
l’option nobd lors du démarrage.
Cette option déjoue l’identification du volume des disques et la
détection des codes des périphériques BIOS de lilo sur des
systèmes de plus d’un disque. Ainsi l’utilisation de cette
option produira un message d’avertissement qui ne peut pas être
supprimé.
timeout=<temps-en-seconde>
Définir un délai maximal (en dixièmes de secondes) à l’invite
boot de la saisie clavier. Cette option est active seulement si
l’option prompt est utilisée. Si aucune touche n’est pressée
pendant ce laps de temps, l’image par défaut est automatiquement
démarrée. Le délai par défaut est infini.
unattended
(22.6) Modifier le comportement de l’option timeout de manière à
être utile sur les lignes séries bruitées. Chaque caractère
saisi (ou de bruit) redémarre le délai timeout et l’expiration
du délai démarrera toujours le descripteur par défaut même si
des caractères bruités sont apparus sur la ligne.
verbose=<nombre>
Activer les rapports de progression. Plus le nombre est grand,
plus les rapports seront verbeux. Si l’option -v est ajoutée à
la ligne de commande de lilo, la verbosité sera augmentée en
conséquence. Le maximum de verbosité est 5.
vmdefault=<nom>
Le nom de l’image est utilisé comme image de démarrage par
défaut si le démarrage est en mode virtuel avec un moniteur
virtuel comme VMware (tm). Ainsi un démarrage en mode virtuel et
un démarrage en mode réel peuvent se faire avec des images
différentes.
En outre, les paramètres de configuration du noyau append, ramdisk,
read-only, read-write, root et vga peuvent être indiqués dans la
section des options globales. Ils sont utilisés par défaut à moins
d’être spécifiés dans les sections locales aux images.
SECTION LOCALE AUX IMAGES
Une section locale à une image débute soit par une ligne
image=<chemin>
qui indique un fichier ou un périphérique contenant l’image d’un noyau
Linux, soit par une ligne
other=<priphrique>
qui indique un système à démarrer.
Dans le premier cas, si la ligne image implique un démarrage depuis un
périphérique, alors il faut également indiquer l’intervalle des
secteurs à utiliser :
range=<dbut>-<fin>
range=<dbut>+<nsec>
range=<secteur>
Dans le troisième cas , « nsec=1 » est supposé.
OPTIONS DU NOYAU (image=)
Si l’image démarrée est un noyau Linux, il est possible de lui passer
des paramètres supplémentaires en ligne de commande.
addappend=<chane>
(22.6) Les paramètres du noyau de la chaîne sont concaténés à la
suite des paramètres de l’option append= (voyez ci-dessous). La
chaîne doit être saisie entre guillemets doubles, « "toto" ».
Habituellement l’option append= spécifie les paramètres communs
à tous les noyaux si elle est placée dans la section globale (ou
au début du fichier de configuration) et addappend= est utilisée
comme option locale pour les paramètres relatifs à une seule
image. L’option addappend ne devrait être utilisée que comme
option locale à une image.
append=<chane>
Ajouter les options indiquées aux paramètres transmis au noyau.
Ceci est typiquement utilisé pour indiquer des paramètres
matériels qui ne peuvent pas être complètement autodétectés, ou
pour lesquels l’autodétection peut être dangereuse. De multiples
paramètres noyau sont séparés par des espaces et la chaîne de
paramètres doit être saisie entre guillemets doubles. Une option
locale append= dans une section locale à une image a priorité
sur l’option globale append=. L’option append= ne devrait être
utilisée qu’une seule fois par section locale image=. Pour
concaténer des chaînes de paramètres, utilisez addappend=. Par
exemple :
append="mem=96M hd=576,64,32 console=ttyS1,9600"
initrd=<nom>
Spécifier le disque mémoire initial à charger avec le noyau. Le
disque mémoire devra contenir les modules nécessaire au
démarrage du système, comme les drivers réseaux et les drivers
scsi. Consultez les pages de manuel relatives à mkinitrd(8).
literal=<chane>
Identique à l’option append=, mais élimine toutes les autres
options (par exemple, l’emplacement du périphérique racine).
L’option literal= a priorité sur toutes les options append= et
addappend=. Comme des options vitales peuvent être supprimées
malencontreusement avec literal=, celle-ci ne peut pas être
définie dans la section globale.
ramdisk=<taille>
Spécifier la taille (par exemple, « 4096k ») d’un disque mémoire
virtuel optionnel. Une valeur nulle ne créera pas de disque
mémoire virtuel. Si cette variable est omise, la taille du
disque mémoire virtuel indiquée dans la configuration de l’image
du noyau est utilisée.
read-only
Spécifier que le système de fichiers racine doit être monté en
lecture seule. Ceci peut être indiqué dans la section globale.
Typiquement, la procédure de démarrage du système remontera ce
système de fichiers en lecture/écriture par la suite (après
avoir vérifié le système de fichiers par exemple).
read-write
Spécifier que le système de fichiers racine doit être monté en
lecture/écriture. Ceci peut être spécifié comme option globale.
root=<priphrique-de-dmarrage>
Ceci spécifie le périphérique à monter comme système de fichiers
racine. Ceci peut être spécifié comme option globale. Si le mot
clé current est utilisé, le périphérique racine est défini comme
le périphérique qui est actuellement monté comme système de
fichiers racine. Si la racine a été changée avec l’option -r, le
périphérique correspondant est utilisé. Si la variable root est
omise, le périphérique racine indiqué dans l’image du noyau est
utilisé. (Il est positionné lors de la compilation par la
variable « ROOT_DEV » du makefile du noyau, et peut être changé
ultérieurement avec le programme rdev(8)).
(22.6) Le système de fichiers racine peut aussi être spécifié
par la directive LABEL= ou UUID= comme dans le fichier
« /etc/fstab ». Dans ce cas, le paramètre root= doit être saisi
entre guillemets, pour éviter une erreur de syntaxe avec le
second signe égal ; c’est-à-dire,
root="LABEL=MonDisque"
Note : Le paramètre en ligne de commande root= passé à un noyau
sera «root=LABEL=MonDisque », donc sans guillemet. Si le
paramètre root= est passé depuis l’invite de commande boot:,
aucun guillemet n’est à utiliser. Les guillemets sont seulement
là car l’installateur du chargeur traite le signe égal comme un
mot clé. Le traitement en ligne de commande du noyau est
beaucoup plus simple et ne nécessite pas de guillemet. En
résumé, utilisez seulement les guillemets dans le fichier
/etc/lilo.conf.
vga=<mode>
Spécifier le mode texte VGA à utiliser pendant le démarrage.
Ceci peut être spécifié comme une option globale. Les valeurs
suivantes sont autorisées (la casse est ignorée) :
normal : sélectionner le mode texte normal 80x25.
extended (or ext) : sélectionner le mode texte 80x50.
ask : arrêter et demander à l’utilisateur (lors du démarrage).
<numéro> : utiliser le mode texte correspondant. Une liste des
modes disponibles peut être obtenue en démarrant avec vga=ask et
en pressant la touche Entrée.
Si cette variable est omise, le mode VGA de l’image du noyau est
utilisé. (Le mode est spécifié à la compilation du noyau par la
variable SVGA_MODE du makefile, et peut être changé
ultérieurement avec le programme rdev(8)).
SYSTÈME ALTERNATIF (other=)
Utilisé pour démarrer des systèmes non Linux. L’option « other =
<périphérique> » spécifie le secteur de démarrage d’un système
alternatif installé sur un périphérique ou une partition du disque ;
par exemple « /dev/hda2 » pour DOS ou « /dev/fd0 » pour le lecteur de
disquette. Dans le cas d’un démarrage d’un système alternatif, les
options suivantes sont disponibles :
loader=<chargeur>
Spécifier le chargeur à utiliser. Ceci peut être aussi spécifié
comme option globale. Par défaut chain est utilisé. Ce chargeur
envoie les informations de partition et de périphérique du
secteur de démarrage qu’il charge, seulement pour le DOS avec un
système de fichiers FAT12 ou FAT16, pour Windows avec un système
de fichiers FAT16 ou FAT32, et pour OS/2 avec un système de
fichiers FAT16 ou HPFS. Le chargeur os2_d envoie les
informations de partition et de périphérique indifféremment et
utilise un format reconnu par OS/2 et DOS (consultez
table=<lettre> ci-dessous).
table=<priphrique>
Spécifier le périphérique qui contient la table de partitions.
Le chargeur ne transmettra pas les informations sur les
partitions au système d’exploitation si cette variable est
omise. (Certains systèmes d’exploitation utilisent d’autres
moyens pour déterminer la partition depuis laquelle ils
démarrent. Par exemple MS-DOS enregistre habituellement la
géométrie du disque ou de la partition de démarrage dans son
secteur de démarrage). Notez que /sbin/lilo doit être exécuté de
nouveau si une table de partitions référencée dans une option
table est modifiée.
table=<lettre-du-disque>
C’est un cas particulier du chargeur os2_d. Cette option
spécifie la lettre de la partition DOS à démarrer. C’est
obligatoire lorsque OS/2 est installé sur une partition étendue.
La lettre de la partition peut être indiquée ou non avec le
caractère « : » à la fin.
change Ce mot clé débute une section qui décrit comment les « ID » des
partitions primaires sont modifiés, et comment les partitions
primaires sont activées et désactivées. Si change est omis, les
règles sont générées comme si le mot clé automatic était
spécifié. Le mot clé change seul, suivi d’aucune règle, supprime
les règles automatiques. Par exemple :
other=/dev/hda2
label=dos
table=/dev/hda
change
automatic
partition=/dev/hda1
set=DOS12_hidden
deactivate
partition=/dev/hda2
set=DOS16_big_normal
activate
spécifie que lorsque la partition primaire /dev/hda2 est
démarrée, les règles automatiques seront appliquées ; ensuite,
la partition 1, une partition DOS12, sera cachée et désactivée.
En outre, la partition 2 sera normale et activée. Activer une
partition active le drapeau de démarrage de la table de
partitions. Le mot clé automatic peut entrer en conflit avec les
règles de changements par défaut, donc les lignes set= ci-dessus
peuvent être redondantes.
boot-as=<bios>
Cette option (lilo version 22.5.1) spécifie le code de
périphérique du BIOS qui doit être assigné à la partition
spécifiée par l’option other= du systèmes d’exploitation à
démarrer. Si le chargeur détecte qu’un autre code de
périphérique BIOS est assigné au disque, alors il échangera
dynamiquement le code assigné par le bon code.
Cette option est plus commode à spécifier que map-drive= et plus
générale que master-boot= car tout code de périphérique peut
être spécifié. Contrairement à map-drive=, l’échange ou non des
codes de périphériques est fait lors du démarrage et non lors de
l’installation. C’est avantageux pour les systèmes dont le BIOS
affiche un menu de démarrage des périphériques et lie les
disques aux périphériques de différentes façons, dépendant de la
sélection du BIOS.
Cette option peut être spécifiée comme une option globale, dans
ce cas elle s’applique à toutes les sections other= à moins
qu’elle soit surchargée par l’option master-boot. Si l’une des
options boot-as= ou master-boot est une option globale, il est
préférable de spécifier master-boot comme option globale, car
elle n’interférera pas avec les codes de périphériques BIOS des
lecteurs de disquette ; boot-as= est alors utilisée comme une
option locale pour remplacer master-boot si nécessaire.
master-boot
Ce drapeau (lilo 22.5) indique un système DOS, Windows, OS2 ou
un autre qui peut seulement être démarré depuis le code de
périphérique BIOS 0x80, le disque « C: », ou un code de 0 pour
le disque « A: ». Quand ce drapeau est spécifié, si le disque
n’est pas assigné au code 0x80 ou 0 par le BIOS, alors le
chargeur échangera dynamiquement le code actuel avec la valeur
0x80 ou 0 pour faire apparaître le disque comme le premier
disque dur « C: » ou le lecteur de disquette « A: ».
Ce drapeau est plus simple à utiliser que l’option map-drive=
(voyez ci-dessous) et il est préférable de l’utiliser si un
simple forçage du code de périphérique à 0x80 est tout ce qui
est demandé. Il est aussi plus générique, par le fait que
l’échange des codes BIOS est déterminé dynamiquement au
démarrage et non lors de l’installation comme avec map-drive=.
Elle est un peu meilleure que l’option boot-as= car le code BIOS
est assigné dynamiquement.
Cette option peut être spécifiée comme une option globale, dans
ce cas elle s’applique à toutes les sections other= à moins
qu’elle ne soit surchargée par l’option boot-as.
map-drive=<numro>
Lier les appels BIOS du disque spécifié au code de périphérique
de la ligne suivante avec to=<numéro>. Ce lien est utile pour
démarrer des systèmes d’exploitation comme DOS, depuis le second
disque dur. La suite échange les disques « C: » et « D: »,
map-drive=0x80
to=0x81
map-drive=0x81
to=0x80
Cette option a été rendue obsolète par l’introduction de
l’option boot-as avec Lilo 22.5.
unsafe Ne pas toucher au secteur de démarrage lors de la création de la
carte. Ceci désactive certains contrôles, y compris la
vérification de la table des partitions. Si le secteur de
démarrage se trouve sur une disquette dans un format
propriétaire, l’utilisation de « UNSAFE » évite d’avoir à
insérer un disque lisible dans le lecteur durant l’installation
de la carte. Si le secteur de démarrage se trouve sur un disque
dur, le code de périphérique BIOS du disque doit être
explicitement spécifié avec « disk=/dev/XXXX bios=0x8X
inaccessible » dans le fichier de configuration. Les options
unsafe et table sont mutuellement exclusives.
OPTIONS COMMUNES DES DESCRIPTEURS (image= et other=)
Avec image= et other=, les options suivantes s’appliquent :
bypass Aucun mot de passe n’est nécessaire pour démarrer cette image.
Ceci est utilisé pour indiquer que le mot de passe global ne
s’applique pas à cette section image= ou others=. Consultez la
section MOT DE PASSE ci-dessous.
label=<nom>
Le chargeur de démarrage utilise le nom du fichier principal
(sans le chemin d’accès) de chaque image pour les identifier. Un
nom différent peut être utilisé avec la variable label.
alias=<noms>
Un deuxième nom de la même entrée peut être utilisé comme alias.
bmp-retain
L’image bitmap (« install=bmp ») est conservée lorsque le
contrôle est passé au noyau chargé, ou à un autre chargeur avec
« other=bootloader » ; par exemple, l’écran n’est pas
réinitialisé vers le mode alphanumérique avant le démarrage du
noyau. Cette option est EXPÉRIMENTALE, pour les utilisateurs qui
travaillent sur les « splash screens ».
fallback=<ligne-de-commande>
Spécifier une chaîne de caractères qui est définie comme la
ligne de commande par défaut si l’image actuelle est démarrée.
Ceci est utile lors de l’expérimentation de noyaux qui peuvent
planter avant d’interagir avec le système. Si vous utilisez
l’option fallback, le prochain démarrage (demandé par une
réinitialisation manuelle ou une surveillance minutée) chargera
un noyau (supposé stable) différent. La ligne de commande sauvée
avec le mécanisme de « fallback » est libérée en supprimant ou
en changeant la ligne de commande par défaut avec l’option -R,
qui doit faire partie du script de démarrage.
lock (Voyez ci-dessus.)
optional
Omettre l’image si elle n’est pas présente lors de la création
de la carte. Ceci peut être spécifié comme option globale et est
utile pour indiquer des noyaux de test qui ne sont pas toujours
présents.
password=<mot-de-passe>
Protéger les options image= ou other= avec un mot de passe (ou
une phrase). Ceci peut être indiqué comme option globale.
L’interprétation de la valeur de password= peut être modifiée
avec les options mandatory, restricted et bypass (voyez
ci-dessous).
Le mot de passe peut être indiqué dans le fichier de
configuration (peu sécurisé) ou entré lors de l’installation du
chargeur de démarrage. Pour afficher la demande du mot de passe,
l’option doit être « password=""». Les mots de passe entrés
interactivement ne sont pas à entrer de nouveau si le chargeur
est relancé. Ils sont en cache sous forme de hachage dans un
fichier auxiliaire au fichier de configuration, par défaut
/etc/lilo.crc. Si le fichier de configuration est mis à jour, un
message d’avertissement vous informera qu’il faut relancer lilo
-p pour forcer la génération du fichier de cache du mot de
passe.
mandatory
Un mot de passe est nécessaire pour démarrer cette image. C’est
la configuration par défaut. Ceci peut être utilisé pour
surcharger localement les options image= ou other=.
nokbdisable
(22.7.2) Le descripteur spécifié n’est pas démarrable si le
clavier IBM-PC n’est pas présent. Cette option n’est utile que
si le démarrage s’effectue avec un terminal série (serial). Sans
clavier (et sans terminal série) connecté, il est impossible de
sélectionner un descripteur de démarrage autre que celui par
défaut. Consultez nokbdefault ci-dessus.
restricted
Un mot de passe n’est seulement nécessaire que pour démarrer
l’image si des paramètres du noyau sont indiqués en ligne de
commande (par exemple, «single »). Ceci peut être utilisé pour
surcharger localement les options image= ou other=.
vmwarn Si vous démarrez dans un environnement virtuel comme VMware
(tm), l’image avec cette étiquette causera un message de
prudence qui sera affiché au démarrage. Une intervention de
l’utilisateur est nécessaire pour continuer ou stopper le
processus de démarrage.
vmdisable
Si vous démarrez dans un environnement virtuel, l’image avec
cette étiquette ne sera pas affichée avec les autres étiquettes.
Cette image ne peut être démarrée que dans un mode réel.
Consultez vmdefault ci-dessus.
VOIR AUSSI
lilo(8), mkinitrd(8), mknod(1), mkrescue(8), rdev(8).
La distribution Lilo est accompagnée d’une documentation TeX très
complète, dont la présente page n’est qu’un extrait.
TRADUCTION
Cette page de manuel a été traduite et mise à jour par Christophe
Blaess entre 1997 et 2003. La version présente dans Debian est
dorénavant maintenue par Florentin Duneau <fduneau AT gmail DOT com> et
les membres de la liste <debian-l10n-french AT lists DOT debian DOT
org>. Veuillez signaler toute erreur de traduction par un rapport de
bogue sur le paquet manpages-fr-extra.
19 février 2007